Ce matin était officiellement posée la première pierre de la future plate-forme de stockage de Biocoop à Ollainville (91), à une trentaine de km au sud-ouest de Paris. Le bâtiment totalisera 28.000 m² et sa mise en route est annoncée pour l'été 2018, avec plus de 250 salariés sur site. Il est développé et réalisé par Barjane et le promoteur Spie Batignolles Immobilier (via sa filiale Batir France Ingénierie), associés à l'architecte Jean-François Carlo. L'opération se déroule sur un site jusque-là occupé par une briqueterie, dont la déconstruction avait été entamée cet été, plus de 43.000 tonnes de matériaux ayant été concassées pour être remployées dans la nouvelle construction. « La démarche permet une forte réduction de l'empreinte carbone du chantier puisque l'évacuation de ces gravats aurait généré près de 150 tonnes équivalent CO2 », fait valoir le communiqué du jour, qui mentionne également la double certification ISO 14001 et HQE excellent du futur bâtiment, ainsi que la labélisation BiodiverCity du projet compte tenu des initiatives en lien avec le bois classé adjacent et la faune dont il est le refuge. On notera que qu'il y a moins d'un mois et demi, le développeur d'immobilier logistique avait déjà posé la première pierre d'une plate-forme de 24.000 m² pour Biocoop à Noves, dans les Bouches-du-Rhône (NL n°2585). Et que début juillet, Batir France avait de son côté lancé les travaux de celle de 22.000 m² que Biocoop implante à Damazan, dans le Lot-et-Garonne, qui sera livrée d'ici la fin du prochain semestre et prendra le relais de son site actuel de Port-Sainte-Marie. Ces différentes opérations s'inscrivent dans une refonte totale du schéma logistique du leader de la distribution alimentaire biologique, dont la croissance a atteint 25% en 2016, pour 950 M€ de CA, et dont le réseau ne cesse de s'étendre : il devrait bientôt approcher les 500 magasins répartis sur l'ensemble de l'Hexagone, compte tenu des 60 ouvertures programmées. MR Pose de la première pierre, de gauche à droite : Patrick Zulian, Président construction et énergie SPIE ; Julie Barlatier Prieuret, Directrice Générale de BARJANE ; Olivier Leonhardt, Sénateur de l'Essonne ; Jean Michel Giraudeau, Maire d'Ollainville ; Claude Gruffat, Président de Biocoop
Dans un contexte d'internationalisation les réseaux logistiques, Invertica (Espagne) et EOL (France) s'associent pour créer Irels, premier réseau international de conseil en immobilier pour la logistique et l'industrie. Irels (International Real Estate Logistics Solutions) devrait à terme compter une dizaine de pays, pour proposer aux clients, utilisateurs, distributeurs, logisticiens... un interlocuteur unique. « Les Grands Comptes souhaitent être accompagnés dans leurs recherches de solutions immobilières pour l'ensemble de leurs besoins nationaux et internationaux », explique Laurent Sabatucci, Président d'EOL. « Irels constitue une réponse à ce besoin et a pour effet de soutenir une forte demande d'entrepôts multi-sites, multi-pays, tirée par les changements de mode de consommation ». Les partenaires précisent par ailleurs que ce réseau sera constitué de sociétés indépendantes réunies autour d'un projet commun. « Sa force est de proposer une offre différenciée, préservant les atouts d'une entreprise à taille humaine permettant ainsi d'offrir des solutions sur-mesure », commente de son côté François-Xavier Lancel, co-Fondateur d'invertica. Au moment de son lancement, le réseau Irels compte 66 collaborateurs, 5 bureaux en France et 2 bureaux en Espagne. JPG Photo :Laurent Sabutucci
Après les robots porteurs d'étagères, apparus il y a quelques années en logistique, voici les robots escaladeurs, qui vont chercher les bacs de produits jusqu'à 10 m de hauteur dans les racks puis les amènent à l'opérateur. Cette nouvelle solution good-to-man, imaginée par la start-up française Exotec Solutions, a été installée cet été par Cdiscount sur une partie de son entrepôt de Cestas : deux allées de stockage (soit 2.000 emplacements), sept robots mobiles Skypod (évoluant en 3 dimensions) et deux postes ergonomiques, permettant des prises de produits à hauteur d'homme. Et après trois mois de développement et de tests, Cdiscount a pris la décision de déployer bientôt ce système modulaire dans d'autres entrepôts. « Peu de systèmes de préparation de commandes peuvent se vanter d'arriver à suivre des croissances soutenues. Le Skypod est taillé pour répondre à ce besoin d'agilité » a déclaré Pierre-Yves Escarpit, le Directeur des Opérations du e-commerçant. Selon Exotec, le système permet à un opérateur de traiter 400 picks / heure en préparation de commandes et jusqu'à 100 références de produits rangées à l'heure en réassort. Plus évolutive et plus facile d'installation qu'un système à navettes, la solution met en avant ses atouts en termes de densité de stockage, de meilleure ergonomie et de performances accrues (vitesse de 4 m/s) par rapport aux robots « 2D » porteur d'étagères ou de bacs, sur lesquels la start-up s'est d'abord positionnée (voir NL n°2388). « Dès la création d'Exotec Solutions, nous avions l'idée de faire évoluer les robots dans les 3 dimensions » nous a précisé Romain Moulin, son CEO. La solution fait l'objet de 6 brevets et d'un co-développement R&D avec le fabricant Feralco pour adapter spécialement les racks. Des projets sont déjà en phase pilote chez d'autres clients potentiels. Au total, 400 machines Skypod seraient déjà opérationnelles en entrepôt. JLR Photo : Romain Moulin, le CEO d'Exotec Solutions
La nouvelle stratégie 2025 qu'a présentée hier Hub One à la presse spécialisée vise à maintenir les taux de croissance annuels de 7% en que la société a connu moyenne sur son chiffre d'affaires depuis 2010. L'objectif affiché : doubler le CA à l'horizon 2025, qui passerait ainsi de 144 M€ en 2016 à plus de 280 M€ dans huit ans. Il n'est évidemment pas question de lever le pied sur ses deux métiers historiques, à savoir l'activité d'opérateur télécom (à l'origine dans les aéroports parisiens, étendue depuis tant géographiquement que sectoriellement), et celle d'intégrateur de solutions de mobilité et de traçabilité pour la supply chain. Mais Hub One compte se développer plus fortement sur trois axes porteurs, tant par croissance organique qu'externe. « Nous avons l'ambition de devenir un authentique éditeur de logiciels, en France comme à l'étranger » a ainsi déclaré son Directeur Général, Patrice Bélie. La société a déjà développé un certain nombre de briques logicielles mais veut davantage industrialiser cette démarche en s'appuyant sur un réseau d'intégrateurs à l'international (notamment en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni), dans un premier temps pour ses solutions VoiceXtreme (préparation vocale en entrepôt) et Hub One Delivery (gestion et optimisation de tournées pour les chauffeurs livreurs). L'acquisition d'un ou plusieurs éditeurs de logiciel, complémentaires sur le plan de l'offre ou de la couverture géographique, est sérieusement envisagée. Le deuxième axe de développement est celui de la radio (dont le Wifi et les réseaux IoT) pour lequel Hub One dispose d'une forte expertise. Une offre de conseil, d'ingénierie et d'audit technique est en cours de structuration. Même chose en ce qui concerne le troisième axe, la cybersécurité, où a société, via de nouveau recrutement, est en train de se structurer pour proposer des services d'audit et de formation mais aussi des solutions (avec des partenaires) pour sécuriser les logiciels, les terminaux et les réseaux. A noter également qu'à partir de janvier 2018, Hub One se réorganise en « business lines » (wireless, data, téléphonie, solution aéroportuaires, entrepôt, mobilité et magasin connecté), chacune gérant son propre écosystème de partenaires. JLR Photo : Patrice Bélie, le DG de Hub One
Curium, anciennement IBA Molecular, a choisi la solution Cloud Demand Planning de Dynasys pour fiabiliser ses prévisions et introduire le changement de culture, indispensable pour accompagner le processus de S&OP (Sales & Operations Planning) en cours. « Il nous manquait les nuances liées aux changements de comportement ou aux évolutions du marché », constate Nicolas Gruel, Central Demand Manager de Curium. Le laboratoire voulait également gérer ses approvisionnements au plus juste. « Nous recherchions une solution agile qui s'adapte à notre besoin, et non l'inverse, qui, de plus, soit 100% Cloud avec une large couverture fonctionnelle, » ajoute Nicolas Gruel. « Après une consultation des acteurs du marché, il ne restait que deux solutions qui répondaient à notre cahier des charges. Nous avons choisi DynaSys, à la fois pour sa technologie éprouvée, son expertise de notre métier, son expérience dans le Cloud et son accompagnement dans la mise en place de notre projet ». La solution DynaSys est installée dans toutes les entités et le sera, très bientôt, dans toutes les autres divisions du groupe. « Outre l'apport indispensable pour nos prévisions des ventes, le côté collaboratif de Demand Planning est essentiel pour être réactif dans une organisation mondiale. Nous escomptons un retour sur investissement en moins d'un an. Nous allons, dès que l'outil sera généralisé au sein du groupe, réfléchir à améliorer nos approvisionnements. Mais le gros chantier actuel est la mise en œuvre du processus S&OP, qui sera un atout non négligeable pour soutenir notre croissance, » conclut Nicolas Gruel. JPG
Pendant la période du black Friday, TDI a affiché un pic de croissance de plus de 40% sur l'ensemble de son activité. Cette augmentation a notamment été encouragée par quelques enseignes référentes parmi lesquelles But, Ekosport, ID Logistics, Lacoste, Spartoo et Supply Chain Performance. Pour certains, le succès du Black Friday a multiplié le volume moyen d'expéditions par cinq en l'espace de quelques jours. « Au-delà de cette volumétrie hors norme, le défi pour TDI était également de proposer une expérience de livraison sans faille et en toute transparence pour chacune des expéditions effectuées », commente l'éditeur. Rappelons que TDI développe un logiciel (Expedito Premium) et modulaires (Exlabel, Extracking, Experform et Exwarning) innovants à destination des chargeurs et des logisticiens. JPG
Le groupe américain Hyster-Yale (HY) va reprendre pour 90 M$ 75% du capital du constructeur chinois de chariots élévateurs Zhejiang Maximal Forklift Company Ltd, qui deviendra ainsi Hyster-Yale Maximal (HY Maximal). Etabli en 2006 près de Hangzhou, à quelque 300 km au sud-ouest de Shanghai, ce dernier produit sous les marques Maximal et Samuk des chariots de magasinage électriques et des frontaux à combustion (1,5t à 45t). Sa production, environ 6.000 unités par an, est principalement vendue en Chine et dans les pays voisins. Cette opération doit apporter un complément de gamme au constructeur américain présent actuellement uniquement sur le marché haut de gamme en Chine, elle a également pour but d'accroitre sa notoriété et de doper ses ventes, actuellement jugées insuffisantes pour une présence à long terme dans ce pays. Des synergies sont attendues au niveau du sourcing et de la production, l'usine de 12.500 m² de surface dont dispose Maximal ayant une capacité annuelle de production de 30.000 unités. 5 à 10 M$ y seront investis en nouveaux équipements en 2018, affectant le bilan financier de HY qui précise que l'opération sera rentable à moyen terme. D'ores-et-déjà bénéficiaire en seulement 11 ans d'existence, Maximal réalise un CA d'environ 66 M$. PM
Depuis quelques années, le Big Data, ou l'analyse des mégadonnées, est sur toutes les lèvres, notamment au sein des grandes multinationales. Et si beaucoup ont déjà sauté le pas, d'autres, notamment dans les entreprises de taille plus modeste, se demandent encore par quel bout attaquer le sujet, un échec pouvant avoir de sérieuses conséquences financières. Si c'est votre cas, vous trouverez probablement réponse à vos questions dans le livre intitulé Supply Chain Analytics For Dummies rédigé (en anglais) par l'éditeur OpenText. Ce livre vous aidera à mieux cerner les avantages du Big Data pour votre Supply Chain, vous y trouverez par ailleurs une méthodologie en six étapes pour aborder et vous lancer dans cette technologie ainsi qu'un guide pour identifier les métriques clef à mesurer dans votre SC. Disponible gratuitement sur le site web d'OpenText, il sera prochainement suivi d'une autre publication intitulée Enterprise Information Management For Dummies. PM