Intermarché signe un contrat de 5 ans avec Shippeo pour le suivi en temps réel et l'analyse prédictive de près de 200.000 flux de transport amont par an. En raison du volume et de la rapidité des opérations, Intermarché souhaitait s'associer à une plateforme de suivi en temps réel. C'est ce qu'explique Ivan Sainsaulieu, directeur transport France : « Avec cette solution nous serons en mesure d'identifier rapidement si des palettes sont manquantes dans une expédition et où elles ont été égarées, ce qui nous permettra de gérer avec plus de précision les stocks et les coûts de transport. Nous serons également avertis à l'avance si une livraison est retardée sur l'une de nos bases, ce qui nous permettra d'optimiser nos opérations logistiques ». Les 30 bases logistiques du distributeur reçoivent chaque jour des milliers de palettes en provenance de près de 2.000 fournisseurs répartis sur le territoire français. Celles-ci doivent être ensuite rapidement rechargées et distribuées par camions en direction des 2.150 points de vente (1.850 Intermarché & 300 Netto). Toutes les informations de livraison provenant d'une cinquantaine de transporteurs, seront désormais collectées automatiquement et mises à disposition dans Shippeo, afin de générer des gains de productivité significatifs. La collecte des horaires de livraison exacts par geofencing et GPS permettra à Intermarché de mesurer plus précisément les performances de leurs opérations. JPG
Perspectives pessimistes de Manpower sur l'emploi en logistique
L'information publiée dans la Newsletter de mardi (NL.n°2616) qui portait en titre « l'embauche en panne dans le secteur du transport et de la logistique », n'a pas manqué de faire réagir vivement la profession. En effet, dans une période où les transporteurs ont du mal à trouver des chauffeurs (voir article ci-dessous) et que les logisticiens peinent à recruter des préparateurs de commandes (notamment en cette fin d'année), les conclusions de l'étude de Manpower group sur le marché de l'emploi sont pour le moins étonnantes. Pour Jean-Christophe Machet, Président de FM Logistic, cette étude n'est pas le reflet de la réalité : « Je ne peux m'empêcher de réagir aux prévisions de Manpower Group disant que les perspectives de créations emplois sont défavorables dans le secteur. Au contraire de cette tendance, FM Logistic va créer plus de 1.500 emplois dans les prochains 12 mois. Nos succès commerciaux et notre fort développement organique, plus de 10% cette année nous amène à être très actif sur le marché de l'emploi, aussi bien en Europe de l'Ouest, Europe centrale/Est ou encore en Asie. Concernant la France nous allons recruter plusieurs centaines de collaborateurs en CDI dans les prochains mois ». Une réaction légitime qui fait écho à d'autres témoignages, lesquels soulignent des situations de pénurie de main d'œuvre, notamment sur certaines grandes zones logistiques ». JPG
Comme nous avons pu le constater lors du salon Simi qui s'est déroulé la semaine dernière à Paris, l'immobilier logistique atteint des niveaux record en France avec plus de 2,3 millions de m² de terrain commercialisés pour des projets logistiques depuis début 2017. Dans ce contexte très favorable, la région Hauts-de-France est particulièrement en pointe avec 200.000 m² sur les 3 premiers trimestres de cette année. Ce qui fait dire à Xavier Bertrand, Président de la région : « La logistique est aujourd'hui un contributeur majeur à l'essor économique et à la création d'emplois dans notre région. Grâce à la richesse de son foncier (...) nous sommes capables d'attirer les grands noms de la distribution et du e-commerce, dont notamment le leader mondial qui, en 5 ans, s'est installé sur quatre plates-formes logistiques développées dans les Hauts-de-France, permettant la création de plusieurs centaines d'emplois ». « La région Hauts-de-France offre des atouts considérables pour les implantations logistiques : une situation géographique idéale sur le premier axe logistique national, un bassin d'emploi et un dynamisme économique portés par la volonté et l'action des élus locaux », confirme pour sa part, Philippe Arfi, DG de Goodman France, un acteur immobilier qui a réalisé sur ce territoire de nombreux développements notamment Amazon, Log'S, Carrefour, E.Leclerc ou encore Kuehne+Nagel. JPG
Depuis lundi, Le Roy Logistique (LRL) est opérationnel sur son nouveau site de Bourgbarré, à une dizaine de km au sud de Rennes. Sa construction avait commencé au printemps (voir NL n°2479), et il totalise finalement 23.000 m² de surfaces logistiques, auxquels s'ajoutent les bureaux dévolus à l'agence en charge des activités transport et des prestations sur mesure. Le site propose à la fois du stockage, avec 28.000 emplacements palette en racks, de la préparation de commandes ainsi que du cross-docking. De nouveaux clients comme Armor Protéines ou France Culinaire viennent s'ajouter à ceux déjà présents sur le siège voisin de Vern-sur-Seiche, tels que Lactel, Triballat ou Ouest France. Devenu trop exigu compte tenu de la croissance de LRL (134 M€ de CA en 2016, plutôt 145 M€ cette année), le site en question sera en partie repris par KTO, un prestataire logistique spécialisé dans les revêtements de sol qui y était déjà implanté, notamment comme client de LRL. Une partie de l'équipe de ce dernier va d'ailleurs être transférée chez KTO, tandis qu'une centaine de collaborateurs rejoignent le nouveau site. S'y ajouteront une dizaine de nouvelles recrues, aussi bien en logistique qu'en administratif. C'est par ailleurs aujourd'hui que le siège de Le Roy Logistique quitte Vern-sur-Seiche pour un nouveau bâtiment à St-Jacques-de-la-Lande, près de l'aéroport Rennes Bretagne. Au total, LRL aura investi 15 M€ dans ces deux nouvelles implantations (le groupe totalisant plus de 200.000 m² d'entrepôt sur ses 25 sites français). MR
BP2S et le Cluster Maritime Français ont réuni, le mercredi 13 décembre à l'occasion de la 7e édition de La Nuit du Shortsea, plus de 130 acteurs clés du maritime, du transport multimodal et de la logistique dans un lieu atypique : Eléphant Paname. Le Trophée Opérateur maritime a été remis à BG Freight Line pour le développement de son service de feedering entre Rotterdam et les ports français de Dunkerque, Brest et Montoir de Bretagne, ainsi qu'avec plusieurs ports du Royaume-Uni. Le Groupe CMA CGM a reçu le Trophée de la Multimodalité pour l'ouverture d'un nouveau service régulier Ro-Ro entre le Maroc et le Sud de l'Europe. Le Trophée Port a été remis à Medlink Port pour son module Medlink Safe qui permet notamment, via le process « Marchandises dangereuses », de faciliter et sécuriser le transport fluvial des conteneurs dangereux. Le Bureau Mauric s'est vu décerner un Trophée Environnement pour son initiative en partenariat avec Cryogenic Containment et Sofresid, de développement de petits navires souteurs dédiés aux opérations de ravitaillement en GNL de la gamme Sherpaz. Dans cette catégorie, une autre initiative prometteuse a été soulignée : le concept Octopol développé par Sofresid Engineering. Enfin, un Trophée Formation a été remis à l'Ecole Nationale Supérieure Maritime et l'armateur Gazocean, pour la mise en place d'une formation qui répond aux enjeux de sécurité de l'utilisation du GNL comme carburant. JPG Les lauréats de la 7e édition de la Nuit du Shortsea
L'opérateur de transport combiné T3M a annoncé récemment sa décision de se doter de la plateforme métier d'analyse décisionnelle développée par la start-up Everysens pour bénéficier d'une visibilité complète sur l'ensemble de son parc de wagons. Ces matériels ferroviaires sont loués à VTG Rail Europe France, filiale du groupe allemand VTG Rail Europe Gmbh, spécialiste européen de la location de wagons industriels. T3M utilisait déjà l'outil de traçabilité VTG Connect, mais souhaitait disposer de fonctionnalités supplémentaires qui lui permettraient de maximiser la rentabilité des wagons (indicateurs, business intelligence), et de gagner en visibilité sur les wagons et les convois afin d'assurer un haut niveau de qualité de service à ses clients finaux. « La plate-forme VTG Connect est un outil consultatif de suivi des wagons, nous avons voulu aller plus loin et exploiter cette donnée, dans l'intérêt de T3M et de nos clients. C'est pourquoi nous avons fait appel à Everysens » a indiqué Gwendal Gicquel, le Directeur général de T3M. Après un travail d'intégration avec VTG Connect, la plate-forme Everysens est en mesure de comprendre et d'analyser les données provenant des capteurs VTG installés sur les wagons. Présente sur 10 terminaux en France et un en Italie, T3M est une filiale du groupe Open Modal (appartenant à la famille Brunier), qui comprend également TAB Rail Road, et BTM, gestionnaire de terminal. « A terme, notre ambition est ainsi d'optimiser l'ensemble de notre chaîne d'activités » a déclaré Antonin Brunier, associé du groupe Open Modal. JLR
Cette année encore, l'évolution du marché liée à la croissance du e-commerce devrait entraîner des pics d'expéditions certains lundis. FedEx se prépare ainsi à voir plus que doubler le volume moyen quotidien de colis sur trois lundis de cette période. L'expressiste s'appuiera sur ses 400.000 collaborateurs, tous mobilisés. Sur Paris-Charles de Gaulle (CDG), son principal hub pour l'Europe, 300 décollages et atterrissages par semaine sont prévus soit en moyenne plus d'un décollage ou atterrissage toutes les demi-heures. Le hub européen de Paris-CDG dispose de 7 km de tapis roulants, soit l'équivalent de 3 889 sapins de Noël de 1,80 m de haut mis bout à bout. JPG
Il n'aura fallu que 4 mois pour installer Reflex dans le nouvel entrepôt de Medline où sont gérés la réception, le stockage, les commandes et la livraison des articles de son site de production. Avec un chiffre d'affaires de plus de 8 milliards de dollars, le groupe Medline Industries est l'un des leaders mondiaux en matière de fabrication et de distribution de dispositifs médicaux et chirurgicaux pour les établissements de santé. L'entreprise possède deux filiales en France : Medline International France, près de Paris, et Medline Assembly France, située à Châteaubriant (44), qui est spécialisée dans l'assemblage de trousses chirurgicales stériles à usage unique. C'est là, dans un bâtiment neuf, qu'intervient Reflex. En plus de couvrir l'ensemble des spécifications fonctionnelles détaillées dans le cahier des charges, le WMS a séduit pour ses choix technologiques : « Outre le critère économique, Hardis nous proposait des modules complémentaires pour le contrôle des réceptions et des innovations à venir, comme la gestion des inventaires par drones », explique Loic Le Guéhennec, Responsable projets chez Medline Assembly France. L'analyse fonctionnelle avait été préparée en amont par le consultant du cabinet TFCL. Pour mener le projet dans les délais, le choix a alors été fait de se concentrer d'abord sur les processus et fonctionnalités critiques, puis de déployer ensuite progressivement des évolutions de manière itérative. En juillet 2017, Reflex WMS était opérationnel. JPG
Déjà présent sur place à travers sa filiale Blue Dart Express rachetée en novembre 2004, DHL s'apprête à déployer une B.U. e-commerce en Inde selon The Economic Times India. D'après le quotidien, le CEO aurait déjà été nommé en la personne de Neeraj Bansal, Directeur Marketing de l'opérateur téléphonique Reliance Jio Infocomm et également ancien Google. Quatre à cinq postes de directeurs sont à pourvoir rapidement, DHL ayant l'intention de lancer son activité e-commerce dès mars 2018. Toujours selon le quotidien, DHL e-commerce prévoit de travailler en collaboration avec Blue Dart Express plutôt que de se positionner en tant que concurrent : « Il y a suffisamment de place et de segments dans le secteur du e-commerce pour que les deux co-existent » indique un proche du dossier sous couvert d'anonymat. Faisant l'objet d'une bataille acharnée entre Alibaba, Amazon et les locaux Flipart et Snapdeal, le commerce électronique indien devrait, selon les estimations de Morgan Stanley, croître à un rythme de 30% par an pour atteindre la valeur de 200 Md$ à horizon 2026. PM Source : The Economic Times India