Gare au contre-sens : il ne s'agit pas d'un conflit social en gestation, comme le titre de cet article pourrait le laisser entendre, mais de la mise en place sur les plates-formes logistiques de DHL Supply Chain France d'un programme d'échauffements musculaires destiné à améliorer la sécurité et le bien-être de ses salariés. « Certes, les échauffements musculaires ne sont pas nouveaux, cela se pratique depuis des années ponctuellement sur nos sites, mais la démarche DHL Energy que nous entamons actuellement s'inscrit dans un programme plus global de santé, de sécurité et de bien-être au travail » explique Claire Bruneau, DRH de DHL Supply Chain France. « L'échauffement musculaire n'en est qu'une des composantes, nous prévoyons de mettre en place d'autres initiatives dans le domaine de la nutrition, du sommeil ou des campagnes d'information sur le risque des addictions par exemple » ajoute-t-elle. Créé en partenariat avec l'agence sportive Shorebreak et en conformité avec la médecine du travail, le programme DHL Energy a été lancé depuis le début du mois sur deux sites pilotes de la région lyonnaise, à Loire-sur-Rhône et à l'Isle d'Abeau, avec la présence prestigieuse d'une joueuse de l'équipe de France de football (et de l'OL), Corine Petit. Plusieurs groupes ont été conçus en fonction des équipes, des postes et des types de manutentions, avec des séances d'échauffements de 7 minutes. L'initiative va aussi être relayée sur les réseaux sociaux, avec des infos complémentaires, des vidéos et des conseils. Le prochain pilote démarrera bientôt en région parisienne, sur le site de Villabé, près d'Evry, l'objectif étant que cette première étape d'échauffement du programme DHL Energy soit mise en place sur les 27 sites logistiques du prestataire dans l'Hexagone d'ici fin 2008. « DHL Supply Chain France est une division qui a traversé une grosse période de transformation, juridique et sociale, ces deux dernières années, et l'objectif de DHL Energy est aussi de renforcer le lien, la cohésion, la motivation, et l'engagement au sein de nos équipes » nous a confié Claire Bruneau. JLR
Le transporteur confirme ses ambitions logistiques par l'acquisition d'un site de 14.000 m² à Saint-Cyr-sur-Loire, au nord de l'agglomération tourangelle. Ce sera son 4e en Indre-et-Loire, où le Groupe Bert disposait déjà de 42.000 m² répartis entre une implantation sur 10.000 m² à Saint-Avertin et de deux autres de 8.000 et 24.000 m² à Sorigny. C'est d'ailleurs leur proche saturation qui sous-tend l'achat du nouveau bâtiment, où seront regroupées les activités de stockage, de préparation de commandes et de pilotage transport liées à son client Lestra, jusque-là hébergées sur 2 de ses sites du sud de Tours. Le fabricant français de couettes et d'oreillers occupera la majeure partie des 11.000 m² dévolus à la logistique dans ce bâtiment d'une capacité de stockage de 10.000 palettes, géré via le WMS Speed de BK Systèmes. Le bâtiment était jusque-là occupé par Outiror, un acteur historique de la vente itinérante d'outils via ses 70 camions-magasins : mis en liquidation judiciaire fin novembre, l'ensemble de ses actifs ont été vendus fin mars, dont une partie aux enchères. Un réaménagement est en cours pour une mise en opération en juillet prochain, avec 40 recrutements à la clé. Notons que les 3.000 m² de bureaux intéressent déjà deux entreprises, et que des discussions sont en cours pour accueillir des start-ups, ainsi que de nouveaux clients sur les surfaces logistiques encore disponibles. Le tout implique environ 7 M€ d'investissement, et porte à 220.000 m² le total des surfaces logistiques du Groupe Bert. En 2016, celui-ci a réalisé près de 15% de ses 120 M€ de CA en logistique, et compte atteindre la barre des 20% dans les 2 ans. L'ensemble de ses activités sont d'ailleurs en forte croissance : en 2017, son CA approchera les 150 M€, et l'objectif des 200 M€ pourrait être atteint avant l'horizon 2021 initialement annoncé. Ses ambitions logistiques s'étaient déjà illustrées avec l'acquisition fin novembre d'un site de 14.000 m² à Briare (45), afin d'étendre sa collaboration avec SCA et Hutchinson, déjà clients sur le volet transport. En février a suivi l'inauguration d'un entrepôt flambant neuf de 12.000 m² à Annonay, près de son siège ardéchois (voir NL n°2434). C'est d'ailleurs là-bas que se profile sa prochaine opération, avec les constructions annoncées pour le 2e semestre d'un nouveau siège de 1.500 m² et d'un site logistique attenant de 24.000 m² à Saint-Rambert-d'Albon, pour un investissement de 16 M€. Et d'autres opérations se préparent, notamment en matière de croissance externe et en lien avec un autre acteur au profil mixte transport/logistique. MR L'ancien site d'Outiror, racheté par le Groupe Bert.
Votre entreprise s'est engagée ou projette de le faire, comme beaucoup d'autres, dans une démarche industrie 4.0 ? Votre avis et votre vision sur la question nous intéresse, que vous soyez Directeur Supply Chain, Directeur des Opérations, de la R&D ou de la Production, DG, DAF, DRH, Directeur commercial, ou DSI d'une entreprise industrielle, quel que soit son secteur. Prenez quelques minutes pour répondre aux 10 questions de l'enquête « Industrie 4.0 : et vous, qu'attendez-vous de la quatrième révolution industrielle ? » lancée par le cabinet de conseil Wavestone, en partenariat avec Supply Chain Magazine. Les résultats de cette enquête seront prochainement analysés et consolidés dans un document qui vous permettra d'évaluer l'avancement et la maturité de votre démarche industrie 4.0 par rapport aux meilleures pratiques. Compléter le questionnaire ne vous prendra que quelques minutes
Le Roy Logistique inaugure demain la première pierre de sa future plate-forme logistique de 24.000 m2 en cours de réalisation sur la commune de Bourgbarré (35), au sud de Rennes, sur un terrain de 7 hectares. La construction de ce nouvel entrepôt s'est imposée pour faire face à une forte augmentation de l'activité logistique du prestataire, qui disposait jusqu'alors dans la région de quatre sites, dont son siège social, à Vern-sur-Seiche, dans la commune voisine. D'ailleurs, d'ici la fin de l'année, l'agence Le Roy Logistique de Vern-sur-Seiche sera transférée dans la nouvelle plate-forme de Bourgbarré. En revanche, le siège social du groupe sera déplacé sur un autre nouveau site, actuellement en construction à St Jacques de la Lande, près de l'aéroport Rennes Bretagne. Ces deux nouveaux projets immobiliers, tous deux achevés pour la fin d'année, représentent un investissement total de 15 M€. Le Roy Logistique est présent sur l'ensemble de l'Hexagone avec 26 sites et environ 200 000m² d'entrepôt. JLR
Lancé le 14 mars sur la SITL par Paris&Co (voir NL n°2457), l'appel à candidatures pour rejoindre la deuxième promotion de start-ups de sa plate-forme d'incubation « Rolling Lab » dédiée à la logistique et la mobilité sera clôturé le 21 avril. Les start-ups lauréates, qui seront annoncées le 12 juin, bénéficieront d'un accompagnement de l'agence de développement économique et d'innovation de Paris, ainsi que d'un hébergement au sein de l'hôtel logistique Sogaris de la Chapelle International, dans le 18e arrondissement, à partir de septembre. Le jury est composé des représentants des grands comptes partenaires du « Rolling Lab », qui définissent par ailleurs les thématiques sur lesquelles les start-up seront susceptibles de travailler prochainement avec eux, en fonction de leurs besoins de développement en interne. Ces huit grands comptes sont Carrefour, Colas, Total, FM Logistic, Sogaris, le groupe RATP, le promoteur immobilier DCB International, et tout dernièrement le groupe La Poste. « Nous avons déjà reçu une trentaine de dossiers, mais nous avons vu l'année dernière que les candidatures peuvent arriver jusqu'au dernier moment. Nous en attendons bien le double » nous a confié Andrada Dugan, Smart City Incubation Manager pour le Projet Logistique et Mobilité Urbaines Durables chez Paris&Co. JLR Photo : Andrada Dugan, Smart City Incubation Manager pour le Projet Logistique et Mobilité Urbaines Durables chez Paris&Co
Le cabinet de conseil en management et technologie BearingPoint vient d'annoncer le rachat du britannique LCP Consulting, spécialisé dans la gestion de la chaîne logistique au Royaume-Uni et à l'international, avec une forte expertise dans les secteurs de la distribution, des biens de consommation et de l'industrie. Fondé en 1985 par le professeur Alan Braithwaite, LCP Consulting a travaillé avec plus de 300 clients, dans 28 pays dans le monde. Le cabinet de conseil compte parmi ses clients 6 des 10 plus grands distributeurs du Royaume-Uni. Par ailleurs, LCP apporte au portefeuille de solutions de BearingPoint des outils stratégiques de gestion de la chaîne logistique et des méthodologies basées sur l'analyse de données. « En rejoignant BearingPoint, LCP accélérera sa stratégie de croissance dans de nombreux secteurs au Royaume-Uni et à l'international. Nous avons hâte de faire profiter à notre clientèle des expertises étendues de BearingPoint, notamment dans le domaine des technologies digitales » a déclaré John Lockton, le Directeur général de LCP Consulting. JLR Photo : John Lockton, le Directeur général de LCP Consulting
Dans le but d'éliminer, ou du moins réduire le plus possible les erreurs de chargement, UPS a déployé sur différents sites une technologie spécifique à base de « beacons », des petites balises rectangulaires à radiofréquences. Appelé « Preload Smart Scan », ce système se compose de quatre émetteurs (puces électroniques) placés sur les étagères des véhicules de livraison et de récepteurs portés par les employés qui chargent en colis les véhicules en question. Lorsque l'employé d'UPS scanne l'étiquette, le récepteur émet un signal d'alarme si le colis est chargé dans le mauvais véhicule et l'employé ne peut scanner un autre colis tant que l'erreur n'a pas été corrigé. Comment cela fonctionne-t-il ? Scanners et beacons sont reliés à UPS Edge, un système d'analyse des données voué à l'optimisation des ressources, aussi bien matérielles qu'humaines, et à l'amélioration de l'efficacité des opérations d'UPS. Il suit en direct l'évolution des colis, sait dans quel véhicule chacun d'eux doit être embarqué et est donc capable de générer en direct une alerte en cas d'anomalie. Afin d'éviter qu'un colis ne fasse sonner le badge du chargeur voisin, une solution personnalisée a été développé avec un partenaire pour obtenir la distance de communication idéale, la durée de vie, la résistance et les dimensions voulues. Grâce à cette technologie, UPS entrevoit une réduction de 70% des erreurs de chargement. La solution sera déployée sur 301 sites UPS à travers les Etats-Unis en 2017, soit 28% de ses sites américains, de quoi couvrir 47% de ses chargements. L'expressiste anticipe une réduction de 70% des erreurs de chargement. PM