Le numéro de décembre du mensuel Supply Chain Magazine (désormais disponible en version papier et numérique sur abonnement payant) vient de paraître. Au menu, le compte-rendu détaillé des temps forts du salon Supply Chain Event, une enquête exclusive sur la nécessité de faire évoluer la traçabilité dans l'agroalimentaire, un grand angle consacré aux différents profils des prestataires logistiques (internationaux, pros de l'industriel, acteurs spécialisés, logistique du froid, transporteurs logisticiens) et une présentation détaillée des huit dossiers en lice lors du Forum des Rois de la Supply Chain du 17 janvier. La rubrique management aborde par ailleurs un sujet brûlant en cette fin d'année de pic d'activité : comment faire face à la pénurie de candidats en entrepôt ? Même si vous n'êtes pas abonné, vous avez la possibilité en ligne de lire l'édito et d'accéder au sommaire de ce SCM n°4. JLR Pour accéder au sommaire de décembre Pour s'abonner à Supply Chain Magazine
Fin septembre, c'est en mode « big bang » que le 3PL Inter-Logistic a déployé la version web du WMS d'Hardis Group sur ses 4 entrepôts, tous situés dans l'est de la France. Le projet avait été engagé 6 mois plus tôt avec l'assistance de quatre consultants dépêchés par l'éditeur, cette migration éclair ayant évité d'avoir à gérer un double système, même temporairement. Dans les faits, c'est en 2005 que le prestataire logistique avait opté pour le WMS Reflex, déjà en mode hébergé (ASP) mais sous AS/400, à l'occasion du déménagement de son premier entrepôt (la société ayant été créée 2 ans auparavant). Il s'agissait d'accompagner son développement et de fiabiliser ses process, en l'occurrence pour mieux identifier les palettes, optimiser la préparation des commandes et permettre à ses clients de visualiser leurs stocks via un portail. L'outil avait été mis en œuvre sur l'ensemble des sites de cet acteur disposant d'un savoir-faire spécifique en logistique industrielle (y compris in situ), en logistique des retours (surtout de produits informatiques et électroniques), ou en logistique e-commerce. Et c'est en 2016 que le passage à la version web a été décidé par Frédéric Réveillé, son fondateur : « Les nouvelles interfaces sont beaucoup plus intuitives et accessibles à partir de terminaux codes-barres mobiles à écran tactile, et une solution de bipeurs en 3G a été proposée par Hardis pour nos entrepôts non équipés du Wifi. Nous sommes désormais plus agiles pour déployer de nouveaux dossiers, notamment en e-commerce », indique-t-il. Quant à l'hébergement de la solution, il est assuré par l'éditeur, dans son cloud privé. MR E-commerce et gestion des retours comptent parmi les spécialités d'Inter-Logistic
En partenariat avec la Région Grand Est et l'État, Voies navigables de France (VNF) lance un Appel à Manifestation d'Intérêt (AMI) dans le cadre du projet stratégique de développement des ports lorrains sur la Moselle canalisée. Les contrats de concession des 4 ports publics (Nancy-Frouard, Nouveau Port de Metz, Metz Mazerolle et Thionville-Illange) arrivant à échéance fin 2018, l'enjeu est de redynamiser l'activité en construisant à terme un dispositif portuaire à l'échelle de l'axe mosellan, dénommé « le port lorrain », et qui serait constitué non seulement des 4 ports publics précités mais aussi de 5 ports privés (Toul, Belleville, Maxéville, Cattenom, et Koenigsmacker). Les réflexions sont déjà bien avancées sur la mise en place d'une nouvelle gouvernance par un syndicat mixte ouvert (SMO), réunissant dans un premier temps VNF et la Région Grand Est. L'exploitation et la gestion portuaire seraient ensuite confiées à une Société d'Économie Mixte à Opération unique (SEMOP), accueillant dans son capital des opérateurs privés, logisticiens et industriels. L'AMI, qui sera clôturé le 9 février 2018 à 17h00, a justement pour objectif de confirmer la pertinence économique de ce projet de développement stratégique portuaire, de recueillir les éventuelles remarques des professionnels du secteur, et de préparer la procédure de sélection du ou des opérateur(s) économique(s) actionnaires de la future Semop, dans le cadre d'un appel d'offres officiel. JLR Le port de Metz
Une start-up toulousaine, Predify met sur le marché une solution d'aide à la décision du même nom dédiée à la gestion prédictive des réassort de produits en stock pour les e-commerçants. L'outil est proposé en mode Saas, sans autre prérequis qu'un navigateur web, et se connecte facilement aux plates-formes e-commerce telles que Magento, Prestashop ou Demandware par l'intermédiaire d'un plugin Javascript. Ancien formateur Prestashop, Sébastien Plénat, fondateur de la société ainsi que de plusieurs agences web (Secaba, Class-Web et Let's Go), met en avant la capacité d'auto-apprentissage (machine learning) de Predify . « Nous avons créé un algorithme qui permet de prédire les ventes que vous allez réaliser d'une semaine à l'autre. Nos calculs se font en fonction de votre historique des ventes, des profils de vos clients, en les combinant aux données du big data comme la météo, les tendances de mode, et bientôt les infos que l'on trouve sur les réseaux sociaux » explique-t-il. La cible de Predify : des acteurs importants du e-commerce, réalisant plusieurs dizaines de M€ par an. JLR Photo : Sébastien Plénat, Fondateur de Predify
Né il y a 20 ans de l'externalisation logistique d'Alstom et détenu à 50/50 par Soflog et Heppner, le prestataire belfortais LGE souhaitait un interlocuteur unique pour assurer la bonne marche de son parc de chariots. Et ce quelle qu'en soit la marque, sachant que 30% du parc avait été renouvelé suite à une analyse des coûts engagée en 2013. Il a retenu les services de Manuloc dans le cadre d'un contrat « full service » et multimarque, en lien étroit avec une équipe de techniciens en partie basée sur site. La formule permet à LGE de compter sur des matériels performants, y compris pour les charges très lourdes, et de bénéficier d'une maintenance des plus réactives sur ce site fonctionnant 24H/24, qui travaille pour une centaine de clients, dont General Electric, EDF, Alstom Transport et d'autres acteurs de moindre taille. MR
Nord Drivesystems, le fabricant allemand de systèmes de motorisation de convoyeurs (560 M€ de CA en 2016), a standardisé sa gamme Logidrive de systèmes d´entraînement à fréquence variable selon trois configurations préférentielles conçues pour les centres de tri postal, les applications d´intralogistique et les systèmes de manutention des bagages. Selon la société, cette standardisation permettrait de réduire jusqu´à 70% le coût total de possession des entraînements dans les systèmes de convoyage, avec des gains au niveau des achats, de la conception, de la mise en service et du stockage des pièces de rechange. Par ailleurs, Nord Drivesystems a particulièrement travaillé sur les aspects facilité d'installation, d'utilisation et de maintenance de ces nouveaux systèmes d'entraînement destinés aux convoyeurs. JLR
L'équipementier automobile Schaeffler (13,3 Md€ de CA en 2016, et environ 90.000 salariés) va investir pas moins de 46 M€ dans une future plate-forme logistique de 61.000 m² située à Halle, près de Leipzig. Le spécialiste de l'immobilier logistique clé-en-main GSE a été retenu pour réaliser ce projet d'envergure qui comprend notamment une zone de stockage automatisé grande hauteur (39 m) de 7.500 m². Et c'est à Dematic qu'a été confié le volet process, qui vise entre autre à trier les pièces produites par Schaeffler et à constituer des kits destinés à ses clients, comme des kits d'embrayage. Le kitting sera assuré sur deux étages de 8.000 m² chacun desservis par une installation multi-shuttle de 8.000 m² située en rez-de-chaussée. Au total, plus de 60 ascenseurs enverront les pièces vers les tables de kitting dans les étages. Le tout implique une installation électrique d'une puissance de 5 MW, trois fois supérieure à celles habituellement déployées dans un entrepôt équivalent, fait valoir GSE dans un communiqué. Ce dernier indique d'ailleurs que la conception de cette « usine logistique » qui accueillera un millier de salariés a relevé d'un travail collaboratif avec Dematic et avec Neovia, le 3PL qui en assurera l'exploitation. Le tout pour offrir une productivité maximale et une grande flexibilité, sachant qu'une future extension de 50% est possible. Notons que ce bâtiment vise la certification environnementale allemande DGNB niveau « Gold ». MR
Dans une vidéo récente publiée sur le web, L'Oréal Canada s'annonce satisfait de la mise en place dans son entrepôt de Montréal d'un certain nombre de chariots peseurs multi commandes de la gamme e-Shopeur développés par l'équipementier français Balea. Utilisés pour l'activité e-commerce en forte croissance, ces chariots permettent aux opérateurs de préparer jusqu'à 24 commandes e-commerce simultanément dans un entrepôt comprenant quelque 26.000 références actives. Ils sont connectés avec le WMS (module SAP) et sont équipés d'un système de pick-to-light et d'un dispositif de triple contrôle de la préparation : contrôle du produit lors du picking à l'aide d'un lecteur de code à barres intégré au chariot, détection du passage de la main pour vérifier que le bon produit est déposé dans le bon contenant, et détection des erreurs de poids grâce aux balances intégrées sous chaque carton dans le chariot. Le bilan semble plus que positif : une augmentation de 30% de la productivité et un taux d'erreur inférieur à 5 pour 10.000, pour un coût sensiblement inférieur à un système de type goods-to-man. JLR
L'Ecole Supérieure des Affaires (ESA), une grande école de management basée à Beyrouth propose désormais une nouvelle formation, Certificate in Shipping and Logistics, destinée aux professionnels d'entreprises portuaires, plus particulièrement d'agences maritimes, souhaitant développer ou consolider leurs connaissances en exploitation de terminaux, Supply Chain, gestion de conteneurs, droit du transport maritime et douanier, systèmes d'information portuaire, etc. Le programme est composé de quatre modules de formation de deux jours, qui sont dispensés en anglais à Beyrouth par des enseignants et des experts professionnels de l'IPER de l'EM Normandie, spécialiste français de la formation continue des cadres du monde maritime et portuaire. Par ailleurs, les certifiants effectueront en mai 2018 un voyage d'étude de quatre jours au Havre, incluant des visites du port, des conférences et des rencontres avec les principaux acteurs du milieu maritime et portuaire local. Le groupe CMA CGM est également partenaire de cette nouvelle formation. JLR