Par rapport à ce qu'il avait annoncé en juin 2017 (voir NL n°2523), le groupe Bils-Deroo a réalisé en seulement six mois 70% de l'objectif prévu en trois ans, à savoir ouvrir 200.000 m2 d'entrepôts supplémentaires. Simastock, la marque logistique du groupe, a en effet finalisé courant de décembre deux nouvelles acquisitions et trois prises à bail, toutes localisées dans les Hauts-de-France, pour un total de près de 140.000m², ce qui porte désormais quelque 700.000 m2 la surface totale d'entrepôts logistiques du prestataire nordiste. Soit le double de la surface logistique du groupe il y a quatre ans (voir NL n°1756). Ces cinq nouvelles opérations ont été effectuées pour répondre aux besoins de comptes existants mais aussi pour de nouveaux clients (non encore annoncés), en grande partie dans le secteur grande distribution/retail. Les deux acquisitions concernent un entrepôt de 52.000 m² à Douvrin (62) sur le site de la Française de Mécanique, et un site de 18.000 m² à Lieu St Amand (59). Quant aux trois bâtiments logistiques pris à bail, l'un est situé à Dourges (62), sur la plateforme multi modale Delta 3 (40.000 m2 pour le compte de son client existant Leroy Merlin), un autre à Libercourt (un entrepôt de 18.000 m2 qui est le site Simastock sur cette commune du Pas-de-Calais), et le dernier à Phalempin(59), avec un bâtiment de 10.000 m². (voir suite) JLR La nouvelle plate-forme Simastock de Dourges, sur Delta 3, qui va être exploitée pour le compte de son client Leroy Merlin.
Sans compter ces nouveaux dossiers, l'objectif de CA de 100 M€ en 2017 du groupe Bils-Deroo a été atteint, soit une croissance d'environ 15% par rapport à 2016. La logistique (sous la bannière Simastock) représente 55 M€, le transport 35 M€, et les 10 M€ restants proviennent d'activités diverses (garage, contrôle technique, carrosserie). « D'autres projets d'envergure verront le jour entre le deuxième semestre 2018 et le premier semestre 2019 en région Hauts de France, mais également en région parisienne et Rhône-Alpes, pour accompagner certains de nos clients » annonce Franck Blot, le Directeur Général du groupe Bils Deroo. Le projet d'agrandissement de 25.000 m2 de sa plate-forme de Sin-le-Noble (pour son client Gifi), qui passerait ainsi à 100.000 m2, est ainsi prévu fin 2018 début 2019, tout comme un nouveau développement au nord de Paris. En revanche, en raison de retards administratifs, le projet d'édifier un bâtiment neuf de 25.000 m2 sur un site que Simastock détient déjà en région parisienne, à Viry-Châtillon, devrait finalement se réaliser plutôt au premier semestre 2019, et non début 2018 comme initialement prévu. JLR Photo : Franck Blot, Directeur Général du groupe Bils Deroo
Si vous ne faites pas partie des 1.300 personnes déjà inscrites au Forum des Rois de la Supply Chain il ne vous reste plus beaucoup de temps pour le faire : les inscriptions seront définitivement closes aujourd'hui à 17h. Organisé par Supply Chain Magazine, le Forum des Rois de la Supply Chain aura lieu mercredi 17 janvier de 8h30 à 17h30 aux Salons de l'Aveyron, rue de l'Aubrac, Paris Bercy. Cette manifestation est gratuite et ouvert à tous les professionnels de la Supply Chain. Inscription en ligne, programme complet et renseignements pratiques.
La société de transport Blondel, dont le siège est à Saint-Quentin (02), vient d'acquérir le Groupe Grimonprez composé des Transports Grimonprez Père et fils ainsi que des Etablissements Vercaigne Père et fils. Le nouvel ensemble compte désormais 1.800 collaborateurs pour un CA annuel de 170 M€. Cette opération de croissance externe a été réalisée grâce au soutien des partenaires financiers du groupe notamment BPI, Picardie Investissement et le CIC. A noter que la Société Générale a également rejoint le pool financier sur cette opération. Grégoire Blondel, Président du Groupe Blondel, a déclaré : « Si cette acquisition s'inscrit pleinement dans la stratégie de croissance de notre groupe, je souhaite conserver l'ADN d'entreprise familiale résolument construite autour des hommes et des femmes qui la constituent, valeur que je partage avec Bernard Grimonprez ». Le groupe Blondel est organisé autour de trois Business Unit : Transport (1.000 cartes grises), logistique (220.000 m² d'entrepôt) et aéronautique. JPG Photo :Grégoire Blondel
Le gouvernement a rendu publique hier la liste des 8 projets lauréats de l'appel à projets « Solutions intégrées de mobilité GNV » de l'Ademe. Dans les quatre prochaines années, ces initiatives devraient permettre la création de 100 nouvelles stations d'approvisionnement en GNV sur le territoire national (contre 38 stations GNV publiques avec accès poids lourds actuellement), associée à la mise en service de plus de 2.100 véhicules équivalent poids lourds dédiés au transport de marchandises. En termes d'investissements, cela représente un total de 381 M€, dont 30 M€ d'aides de l'Etat pour structurer la filière française de mobilité GNV. Les projets lauréats sont Seven Occitanie (Occitanie et Nouvelle Aquitaine, avec 20 stations et 400 véhicules), Bretagne Mobilité (9 stations et 180 véhicules), Vendée GNV (Nouvelle Aquitaine, 7 stations et 140 véhicules), Total Pitpoint (au niveau national, 20 stations et 400 véhicules), Innov' Transport Air (au niveau national, 24 stations et 600 véhicules), Engie : Réseau GNV (au niveau national, 10 stations et plus de 200 véhicules), VGas et VGas2 (PACA, Grand Est et Hauts-de-France, 10 stations et plus de 200 véhicules). JLR
Boxtal, spécialiste de la livraison de colis multi-transporteurs, annonce la nomination de Samuel Guérin (41 ans) au poste de CTO (directeur technique). Ce diplômé de l'ICAM (Institut Catholique des Arts et Métiers) débute sa carrière en 2000 chez PSA à Madrid puis en France en tant que chef produit et responsable de l'équipe de développement, avant de rejoindre l'éditeur Systran au poste de Release team manager. En 2011, il intègre Murex, un éditeur de logiciels pour les acteurs des marchés financiers, où il est nommé responsable développement et support aux développeurs puis architecte du système d'information. « Boxtal s'est transformé en un véritable éditeur logiciel qui se doit d'exploiter les meilleurs pratiques et technologies du marché. Piloter cette mutation au sein d'un marché en pleine révolution, combinant humain et technique, représente un défi passionnant », a commenté Samuel Guérin peu après sa nomination. JPG
En attendant la totale digitalisation de la Supply Chain, les « bonnes vieilles » imprimantes industrielles ont encore de l'avenir. C'est en tout cas l'avis du spécialiste américain Printronix, qui vient de lancer sur le marché européen deux nouvelles imprimantes matricielles série, la S828 et la S809, conçues pour fonctionner dans les environnements industriels et de distribution les plus exigeants. « Dans cette nouvelle ère industrielle, il est très facile de négliger les technologies établies et éprouvées comme les imprimantes matricielles. Mais dans un monde équipé de modèles bureautiques aux coûts d'exploitation élevés, bien peu d'imprimantes peuvent rivaliser avec nos deux nouveaux équipements en termes de fiabilité et de coût d'exploitation pour imprimer des documents transactionnels au sein d'une Supply Chain » a déclaré Xavier Nicolaï, Marketing Manager Printronix EMEA. La beauté du design de ces imprimantes n'a clairement pas été la principale priorité. En revanche, selon le constructeur, elles ont été conçues pour être d'une fiabilité à toute épreuve, avec un coût total de propriété très bas et une grande disponibilité maximale (MTBF, ou temps moyen entre deux pannes de 2.0000 heures). JLR
Marks & Spencer vient d'annoncer son « Programme de Transformation Technologique », une initiative qui devra faire du distributeur britannique une entreprise « digital first » (digitale avant tout) tout en l'aidant à économiser 30 M£ par an dès 2021. Et c'est à l'indien Tata Consulting Services (TCS) que reviendra la tâche de digitaliser ses opérations commerciales, tant en e-commerce qu'en magasin. A partir du 1er mars 2018, 250 collaborateurs de M&S deviendront des employés de TCS, une demi-douzaine de fournisseurs étant d'autre part écartés afin de « simplifier et consolider la base de fournisseurs technologiques » de M&S. « Nous sommes déterminés à transformer Marks & Spencer pour le bien de nos collègues, clients et actionnaires en développant un mode opératoire digital à travers nos bureaux et magasins » confirme Steve Rowe, CEO de M&S, « La technologie jouera un rôle essentiel dans cette transformation et sélectionner le bon partenaire nous aidera à devenir plus agile, plus flexible et plus rapide. Ce programme de transformation va simplifier et accélérer notre activité et offrir aux clients une expérience sans couture ». Cette initiative s'inscrit par ailleurs dans une politique de réduction des coûts de 10% sur les cinq prochaines années selon The Telegraph. PM Photo : Steve Rowe, Marks & Spencer
663, c'est le nombre de trajets effectués par des trains de marchandises en 2017 entre Chongqing (municipalité géante située au sud-ouest de la Chine) et l'Europe. Les autorités locales ont profité de cette annonce pour tirer le bilan de cette ligne depuis sa mise en service en 2011. Pas moins de 1.500 trajets ont déjà eu lieu. A ce jour, environ 35 villes chinoises ont mis en service des trains de marchandises vers l'Europe. De quoi faire de l'ombre au maritime et à l'aérien ? JF
Le distributeur américain Target estime la progression de ses ventes (à périmètre comparable) de seulement 1% sur l'année 2017. Mais la hausse a été de 3,4% sur les mois de novembre et décembre. Cette performance est principalement due à la croissance de ses ventes internet durant la saison des fêtes, réalisées en grande partie en click & collect. Les magasins Target ont en effet traité 70% du total des commandes web sur cette période et sont ainsi contributeurs de la croissance des ventes des derniers mois de l'année à hauteur de 80%. La croissance, certes faible, du CA global du groupe a par ailleurs été soutenue par la performance des petites surfaces de proximité telles que les Target Express, implantés en milieu urbain. PM
Une erreur s'est glissée dans la brève d'hier sur les bâtiments clés-en-main livrés en 2017 par le développeur et investisseur américain Prologis. Le nom du client de l'entrepôt livré par Prologis au deuxième semestre à Miami en Floride est Bolloré Logistics et non pas SDV International, l'ancien nom de la filiale logistique du groupe Bolloré. JLR