Après le recyclage et l'écoconception (voir NL n°2650 et n°2653), c'est au problème de la lutte contre l'obsolescence des produits que s'attaque le gouvernement, dans le cadre de la seconde phase de consultation publique qui aboutira fin mars à la définition d'une feuille de route de l'économie circulaire. Depuis la loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte (article 99), l'obsolescence programmée est déjà passible d'une peine maximale de deux ans de prison et d'une amende de 300.000 €, mais le gouvernement projette d'aller plus loin. Parmi les propositions soumises à consultation figure l'affichage sur une base volontaire d'ici le 1er janvier 2020 d'une information simple sur la durée de vie des produits (réparabilité, robustesse, durabilité), pour certaines catégories (électroménager, matériel de bricolage, etc.). Cela pourrait notamment prendre la forme d'un indice de durée de vie des produits, intégré à l'étiquette énergie, calculé sur une base de 10 critères dont la mise à disposition des pièces détachées sous X jours, la modularité des composants ou encore la simplicité de démontage du produit. L'extension des obligations sur la disponibilité des pièces détachées à tous les biens technologiques (électroménager, hi-fi, photographie, téléphonie...) est également à l'étude, ainsi que le renforcement d'une filière de professionnels et d'acteurs du réemploi, de la réparation et de l'économie de la fonctionnalité. Dernière idée lancée par le gouvernement : une application numérique qui regroupera et simplifiera toutes les informations qui existent sur les produits, comme la durée de vie, l'éco-conception, sur la disponibilité de pièces détachées et des conseils de maintenance. JLR
Le spécialiste des équipements de salle de bain Ideal Standard annonce la nomination de Fabien Agnoli, 47 ans, au poste de directeur Supply Chain France. Il a pour mission de superviser la chaîne d'approvisionnement, en s'appuyant sur les services ADV (gestion des commandes et relation-clients), Demand & Supply (prévision des ventes et suivi des approvisionnements), Logistique (transport et entreposage), ainsi que sur le SAV (traitement des litiges et gestion des pièces). Il s'agira notamment de développer des synergies entre ces différents services afin d'accroître la disponibilité des produits, d'améliorer la qualité de service et d'optimiser les délais de livraison. L'enjeu est de renforcer l'efficacité du service apporté aux clients, aux premiers rangs desquels les professionnels de la salle de bain et du sanitaire, sachant que ce groupe centenaire dont le siège est à Bruxelles est présent sur le marché français avec des marques fortes comme Ideal Standard ou Porcher. Avant de rejoindre l'entreprise, Fabien Agnoli a réalisé l'essentiel de sa carrière dans la supply chain de spécialistes de l'électroménager et de l'électronique, notamment pendant 7 ans chez LG au poste de Coordinateur SC. Il est diplômé de l'Université de Troyes, en gestion des opérations logistiques. MR Photo : Fabien Agnoli, Directeur SC, Ideal Standard France
Fin janvier, l'éditeur Akanea a décroché la certification de la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects (DGDDI) pour le nouveau module Delta-X export de son logiciel Akanea Douane, dédié à la gestion des procédures douanières. Celui-ci prend désormais en charge une téléprocédure douanière permettant de déclarer en EDI les envois express à l'exportation. Le tout vient compléter la certification déjà obtenue pour le module import, et permet à Akanea de proposer une offre complète pour répondre à la procédure Delta-X, qui concerne les volets messagerie fret express et postal et qui s'inscrit dans la dématérialisation des procédures douanières poussée par la DGDDI. En pratique, cette procédure vise à rationaliser les échanges de données lors d'un dédouanement tout en améliorant la traçabilité des marchandises. Akanea fait valoir que ce type d'outil devrait simplifier et accélérer le e-commerce, et donc favoriser la compétitivité des entreprises qui exportent depuis l'Hexagone, qu'elles soient ou non françaises. MR
Le spécialiste de l'automatisation industrielle HMI-MBS propose depuis plus de 15 ans des solutions innovantes en matière de cerclage et de robotisation. Avec sa trentaine d'ingénieurs et de techniciens, la société assure des missions de conseil étendues, du diagnostic initial jusqu'à la formation de l'exploitant. Elle s'appuie par ailleurs sur des accords de distribution, avec un accent particulier sur les robots collaboratifs de type « cobot ». Elle en avait déjà un avec le leader du secteur, le spécialiste des bras articulés Universal Robots, et en a récemment signé un avec Mobile Industrial Robots (MIR), créé par les mêmes fondateurs danois pour répondre aux besoins d'automatisation du transport. Le robot MIR présenté sur le salon est un robot collaboratif mobile, capable de supporter jusqu'à 200 kg ou de tracter jusqu'à 500kg, pour automatiser la manutention de certains matériels ou des opérations de logistique interne. Il est facile à programmer, et via l'outil MIR Fleet, il est possible de gérer sa flotte, d'optimiser la circulation des différents robots, voire de recevoir des notifications s'ils rencontrent des obstacles. Le tout avec une promesse de ROI rapide. A voir sur Intralogistics dans le Hall 6, sur le stand N120
Le spécialiste européen du transport et de la logistique en température dirigée avait été l'un des premiers à évoquer publiquement en septembre dernier le phénomène de pénurie de chauffeurs qui a débuté cet été dans le transport routier (voir NL n°2550). Stef se lance cette année dans un vaste programme de recrutement de 500 conducteurs routiers en CDI et 50 conducteurs routiers en alternance sur toute la France. « Nous employons actuellement 3.000 chauffeurs routiers et face à l'augmentation des volumes à traiter, nous cherchons à intégrer de nouveaux conducteurs pour la distribution nationale et régionale de produits alimentaires frais surgelés et ambiant », explique Renaud Bouet, Directeur des ressources humaines de Stef Transport France, dans un communiqué de presse. Parmi les avantages cités par Stef pour attirer de nouveaux candidats figurent notamment la pérennité du groupe offrant des opportunités de carrière, une rémunération jugée attractive, avec 13e mois, intéressement et participation ou encore un plan d'épargne Entreprise. JLR
Depuis le 1er Janvier 2018, Dachser France propose à ses clients, dans le cadre de ses opérations de groupage, quatre liaisons hebdomadaires Import / Export entre la France et le Maroc. Selon le prestataire, cette nouvelle offre répond à la demande grandissante d'industriels, notamment dans l'aéronautique, l'automotive et le secteur fashion & sports, qui recherchent davantage de fluidité et de fréquence dans la gestion de leur supply chain. JLR
L'e-commerçant chinois JD.com vient d'annoncer la clôture de la levée de fonds pour sa filiale logistique, JD Logistics, lancée il y a un mois (voir NL n°2635). La somme recueillie de 2,5 Md$ dépasse même l'objectif, qui était de 2 Md$. Un montant qui donne le tournis ! Parmi les investisseurs, on retrouve sans surprise Tencent (actionnaire de JD.com) mais aussi Hillhouse Capital, Sequoia China, China Merchants Group, et d'autres. Suite à cette opération de financement, qui devrait normalement être finalisée au premier trimestre 2018, JD.com restera l'actionnaire majoritaire de JD Logistics à hauteur de 81,4%. « Cette levée de fond nous permettra d'investir davantage dans les domaines tels que l'automatisation, les drones et la robotique », commente Richard Liu, Chairman et CEO de JD.com. JF
Selon un article du Wall Street Journal, Amazon serait prêt à lancer son propre service de collecte et de livraison dans l'agglomération de Los Angeles. Surnommé Shipping by Amazon, il pourrait être proposé aux e-commerçants utilisant sa plate-forme dans les semaines à venir, un déploiement à plus large échelle n'étant pas exclu à court terme selon les sources du WSJ. S'agit-il pour Amazon d'entrer en concurrence avec les services de messagerie traditionnels ou d'assurer ses arrières en période de pic d'activité ? Les tarifs annoncés comme inférieurs à ceux d'UPS et Fedex pointent vers la première hypothèse, Amazon ayant par ailleurs déjà investi dans ses propres capacités de transport, notamment aérien et routier. Les deux expressistes n'ont pas souhaité commenter cette « nouvelle », Fedex rappelant simplement que ce métier ne s'improvise pas. Ce dernier dispose en effet d'un réseau de transport fort de 650 avions, 4.800 centres de tri, 150.000 camions et 400.000 collaborateurs, qu'il lui aura fallu 40 ans à assembler. Un dernier détail, et non des moindres, le marché du transport routier aux Etats-Unis est extrêmement tendu. Amazon aura donc toutes les peines du monde à recruter un nombre de chauffeurs suffisant pour assurer les livraisons à une échelle autre que locale autour des grandes métropoles. A moins de passer un accord avec Uber et consorts. PM
Les ventes du spécialiste de la mode H&M n'ont progressé « que » de 2% au T4 et de 3% sur l'année 2017, atteignant respectivement 5,1 Md€ et 20 Md€. Pour éviter de répéter une performance aussi décevante, la marque suédoise misera cette année sur sa Supply Chain pour gagner en rapidité, flexibilité et réactivité. Devant une fréquentation des magasins en baisse et un rapide changement des comportements des clients, la marque entend se doter de nouvelles solutions basées sur le Cloud, de capacités d'impression 3D, de RFID et d'outils d'analyse et d'intelligence. Ceux-ci devront lui permettre de mieux répondre aux envies en constate évolution de la clientèle locale, mais aussi d'affiner et d'accélérer le réassort des boutiques. Le processus S&OP et la plate-forme de développement produit devront aussi évoluer et gagner en efficacité, l'offre étant amenée à évoluer « de façon permanente » afin de suivre le rythme des clients (voire du concurrent Zara). H&M entend par ailleurs renforcer le lien avec les boutiques en ligne en proposant le scan and buy, le click & collect et les retours en magasin. Des applications vouées à améliorer l'expérience d'achat seront également déployées sous peu. Enfin, H&M prévoit d'étendre sa présence à la fois physique et digitale à de nouveaux marchés, notamment via un partenariat avec TMall en Chine. PM