Le groupe Casino a annoncé aujourd'hui le renforcement du partenariat avec le groupe La Poste portant sur l'extension de nouveaux services de livraison innovants pour les clients de Cdiscount, Franprix et Monoprix. Historiquement initié en 2015 avec Franprix à Paris, le partenariat a été progressivement étendu aux deux autres enseignes du groupe Casino, sur une plus large partie du territoire. « Le renforcement aujourd'hui de notre partenariat repose sur un postulat simple : innover toujours pour proposer de nouveaux services inédits et répondre ainsi aux nouvelles attentes de nos clients en devançant leurs exigences » a déclaré Jean-Charles Naouri, le Pdg du groupe Casino. Concernant les clients de Cdiscount, le service Chrono Sameday de Chronopost, déjà disponible sur Paris et Bordeaux depuis juillet 2017 et sur Lille et Lyon depuis décembre 2017, leur est désormais ouvert sur Strasbourg et Marseille. Il sera disponible sur Nantes et Rennes au cours du deuxième semestre 2018. Le principe : une commande passée avant 12 ou 14 h peut être livrée le même jour, entre 19h et 22h, du lundi au vendredi (et aussi le samedi pour l'Ile-de-France). Annoncée en septembre dernier sur la région parisienne (voir NL n°2555), la livraison le dimanche matin des clients Cdiscount par Chronopost est désormais proposée dans 14 autres grandes villes (Nice, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Montpellier, Rennes, Grenoble, Nantes, Reims, Lille, Strasbourg, Lyon, Toulon et Aix-en-Provence). Par ailleurs, la nouvelle offre « Next-day on-demand », développée par Chronopost et Stuart, fera son apparition en juin prochain pour les clients de l'e-commerçant (livraison express le lendemain, en un clic, dans un créneau de 30 minutes). Côté Franprix, le service sur appli mobile de livraison express en moins d'une heure (en partenariat avec Stuart), lancé cet été à Paris et en banlieue parisienne, est désormais disponible à Lyon. Quant à la livraison à domicile en moins d'une heure après avoir fait ses courses en magasin, elle est déjà proposée par un quart des magasins Franprix (soit 200 points de vente). Une innovation est actuellement en pilote sur une trentaine de magasins : la possibilité de régler ses courses chez soi, à la livraison, via une plateforme de paiement sécurisé ou via l'application de paiement mobile Lydia. Enfin, pour Monoprix, qui compte déjà 3 M de livraison à domicile par an, la collaboration fructueuse avec Stuart va se poursuivre sur la livraison à pied et en une heure, qui représente plus de 50% des livraisons à Paris et 30% dans la France entière. Quant au service Shop & go (livraison dans les trois heures après avoir fait ses courses en magasin), il est désormais disponible depuis ce mois-ci sur une cinquantaine de magasins. JLR Photo : Jean-Charles Naouri,le Pdg du groupe Casino Un livreur de Stuart, filiale du groupe La Poste
Le programme d'excellence lancé par Xavier Urbain, CEO de Ceva Logistics, a porté ses fruits : le prestataire conclut l'année 2017 avec un CA de près de 7 Md$ (5,7 Md€), en hausse de 5,4% en devises constantes. 120 M$ d'économies ont été réalisés sur l'exercice avec à la clef un EBITDA de 280 M$ et un cashflow de 209 M$. Cinquième trimestre de croissance consécutive, le T4 témoigne d'une bonne dynamique avec une accélération du CA : 1,895 Md$, +5,7%. La division Freight Management a rapporté 3,3 Md$ (+8,6%) grâce à des volumes à la hausse aussi bien côté maritime (+6,9% au T4) qu'aérien (+11,6% en 2017). Le fret aérien a toutefois été une nouvelle fois marqué par une certaine tension au niveau des capacités de transport, notamment au T4 et sur les lignes Chine-USA. Avec 3,7 Md$ de CA, la B.U. Logistique Contractuelle se contente d'une croissance de 2,8%. Un nombre « important » de dossiers d'envergure signés durant le dernier trimestre, notamment dans le retail, l'e-commerce et l'automobile, promet toutefois une année 2018 sous les meilleurs hospices. Satisfait des résultats 2017, Xavier Urbain entrevoit une amélioration de la marge bénéficiaire en 2018, notamment grâce à l'amélioration continue du service client. PM
La société lyonnaise The Green Flux développe une gamme de supports de manutention plastique qui intègrent des capteurs autonomes RFID, voire GPS pour certaines applications. Ils permettent d'assurer la connectivité et la traçabilité de ces contenants robustes qui entendent remplacer palettes et bacs classiques à un moindre coût, avec une formule de facturation liée aux flux du client, sans investissement préalable. C'est le fruit d'une collaboration engagée il y a plus de trois ans, notamment avec le spécialiste de l'injection plastique DSI Plastics ou le spécialiste des technologies mobiles Hub One, très impliqué dans le développement de solutions dédiées aux environnements logistiques. The Green Flux avait déjà lancé différents modèles de palettes et de bacs, en élargissant l'éventail des fonctions proposées, y compris pour le suivi de la chaine du froid. Sur la SITL (20-23 mars, Paris Nord Villepinte) sera présenté son premier roll connecté « TGF inside », pliable et gerbable. La traçabilité de chaque roll et le pilotage du parc de l'entreprise utilisatrice reposent sur l'application-maison, via le cloud, avec la possibilité de pousser les informations vers ses systèmes ERP ou WMS. Et de nouvelles fonctionnalités devraient être annoncées. A voir au sein du Hall 6, sur le stand R115 Après palettes et bacs plastiques connectés, The Green Flux propose des rolls pliables et gerbables.
Depuis 2011, Exacompta occupe un entrepôt de 30.000 m² à Vémars, dans le Val-d'Oise. Le fabricant d'articles de papeterie et autres agendas y dispose d'une capacité de stockage de 32.000 palettes et y assure ses préparations de commandes. En 2016, un nouveau bâtiment de 6.000 m² est ajouté à un jet de pierre, afin d'y concentrer le stockage de matières premières, libérant au passage 1.400 emplacements dans le plus ancien. Pour relier les deux, Exacompta a confié à Marceau la réalisation d'une liaison inter-bâtiments via une passerelle de 56 m, à 6m de hauteur. Le concepteur et constructeur de solutions de manutention pour charges palettisées a mis en place un système automatisé sur mesure, qui assure les transferts à une cadence de 25 palettes /heure dans chaque sens. La formule permet notamment de simplifier la gestion des quais de réception/expédition et d'optimiser les liaisons avec le site de fabrication situé... en plein cœur de Paris, sur le quai de Jemmapes qui borde le canal Saint-Martin. L'une des dernières usines actives dans la capitale. En pratique, c'est une ligne de convoyage sophistiquée que Marceau et son client ont conçu : dans le plus ancien des deux entrepôts, des AGV déposent les palettes en entrée de convoyeur, celles-ci empruntant ensuite la passerelle de liaison dotée d'une navette automatique et équipée à chaque bout d'un élévateur Montepal et d'un système de contrôle Masterpal, qui assure la lecture des étiquettes. Leur arrivée dans le nouveau site se fait dans un stock tampon de 10 palettes, la manutention y reposant sur des chariots manuels. Dans l'autre sens, le transfert vers le plus vaste entrepôt et ses AGV implique que le système de contrôle s'assure aussi de la conformité de la palettisation, avec mesure du poids et de la hauteur. La solution se veut fiable et performante, avec une amélioration de la productivité et de la sécurité des opérateurs à la clé. Pour Marceau, cette nouvelle installation s'ajoute à une liste de plus de 3.000 réalisations depuis 40 ans, pour la manutention de palettes dans les secteurs de l'agro-alimentaire, de la chimie-pharmacie, de la grande distribution ou dans la logistique. MR
La passerelle franchit les 56 m entre les 2 bâtiments, à 6m de haut
Hyster Europe lance sur le marché sa nouvelle gamme de gerbeurs compacts, la série S1.0E-1.2E. Ces engins sont conçus notamment pour opérer dans des allées ou des espaces étroits, dans des tâches de transport de marchandises depuis/vers le quai de réception, dans des opérations d'approvisionnement des lignes de production, ou pour le gerbage et la récupération de charges dans les dépôts des magasins de la distribution. La nouveauté vient en particulier des efforts réalisés en termes d'économies d'énergie. Les gerbeurs de la série S1.0E-1.2E peuvent soulever jusqu'à 1,2 tonne à 2,38 m, ou atteindre des hauteurs de 4,18 m avec de petites charges. Ils peuvent être équipés d'un mât simplex à levée libre totale ou d'un mât duplex sans levée libre. JLR
Décidemment la bataille entre les géants chinois de la toile bat son plein. Alors qu'il y a tout juste deux semaines Alibaba annonçait un investissement conséquent dans la chaîne de bricolage et d'ameublement Easyhome (voir NL 2653), Tencent (propriétaire de WeChat) et JD.com viennent d'acquérir respectivement 6% (114 M€) et 5% (95 M€) du capital de Better Life, un conglomérat chinois actif dans la distribution. On retrouve parmi les enseignes du groupe des grands magasins, des grandes surfaces et des magasins de proximité. Vers toujours plus d'omnicanalité, tel est donc le leitmotiv du moment. Rappelons que Tencent a récemment pris des participations dans Carrefour China (voir NL 2641), dans Heilan Home et dans les centres commerciaux Wanda (voir NL n°2645). JF
Partenaires depuis quatre ans, UPS et Workhorse, société spécialisée dans la conception de véhicules électriques, ont décidé de franchir une nouvelle étape et de lancer la production de fourgonnettes de livraison électriques. Leur coût sera, selon UPS, comparable à celui d'un modèle traditionnel, avec un coût total de possession inférieur, ce qui serait de nature à changer la donne dans le monde du transport. Une cinquantaine de ces camions de classe 5 (7,2 à 8,8 t de PTAC) devrait être produite dans un premier temps et rejoindre la flotte propre du « Rolling Lab » d'UPS dès la fin de l'année. Ils seront testés dans les rues de Los Angeles, Dallas et Atlanta avant de passer à la production en série une fois leur conception validée. PM