Pour le Groupement National des Transports Combinés (GNTC), la grève perlée de la SNCF risque d'entraver le développement du transport combiné rail-route (TCRR) en France et l'Etat doit prendre toutes ses responsabilités en la matière en indemnisant les professionnels du secteur impactés par les arrêts de travail des cheminots. « C'est le scénario du pire qui se dessine [alors que] l'ouverture à la concurrence peut être comprise comme une chance et une opportunité pour le ferroviaire, » regrette le GNTC. Pour l'organisation représentative des acteurs du transport combiné, l'ouverture à la concurrence du transport intérieur de fret en 2006 a permis de « sauver et de développer la filière », notamment avec des transporteurs qui se sont engagés financièrement comme opérateurs de transport combiné (OTC). « Entre 2010 et 2015, le transport combiné a progressé de 30% alors qu'en 2016, il a fortement chuté à cause des mouvements sociaux à la SNCF », poursuit le GNTC. Aujourd'hui, le groupement ne veut donc pas enregistrer un coup d'arrêt dans le développement du transport combiné rail route (qui représente près de 3% du total du transport de marchandises et plus de 10% du transport global de marchandises à plus de 500 km). Le GNTC demande même à ce que la circulation des trains du transport combiné soit assurée par la SNCF, y compris pendant les mouvements sociaux, et que l'Etat indemnise tous les professionnels du secteur impactés. Pour le groupement, la force majeure ne peut être invoquée et il est du devoir de l'Etat de faire respecter le droit européen de libre circulation des biens et des personnes. AD
L'initiative conjointe industriels-distributeurs, démarrée sous l'égide d'ECR France, se poursuit à un rythme soutenu avec l'Institut du Commerce. C'est ce qu'indique Xavier Hua, son directeur général. En effet, après la publication de la fiche pratique « Données logistiques harmonisées pour le secteur du Bricolage en 2014 », du « Manuel de bonnes pratiques logistiques de la gestion des lots en 2015 », et du « Manuel de bonnes pratiques » début 2017, les acteurs du groupe de travail ont poursuivi leur démarche d'amélioration de l'efficacité opérationnelle. Deux nouvelles publications sont disponibles dès maintenant dans la médiathèque du site de l'Institut : « Le Manuel de Bonnes – Pratiques Gestion du cycle de vie des produits pour le secteur du Bricolage », qui comprend notamment, un dictionnaire des termes relatifs aux différents statuts de l'article au cours de sa vie, et « L'indice de déploiement EDI pour le secteur du Bricolage », qui montre que la dématérialisation des commandes et des factures est maintenant généralisée pour les acteurs majeurs du secteur, avec une croissance moyenne de 10% pour les factures tous distributeurs confondus. Les acteurs du secteur travaillent à présent sur une feuille de route avec un atelier « Indicateurs partagés - comment animer une revue de performance collaborative ». Tous ces travaux sont accessibles aux adhérents de l'Institut du Commerce, emmenés par Adeo Services, Brico Dépôt, Bricomarché, Castorama, Mr Bricolage, Groupe Atlantic et Sonepar. JPG Photo : Xavier Hua, Directeur général de l'Institut du Commerce
L'éditeur DynaSys (groupe QAD), annonce les nominations de Frédéric Faysse, qui devient Sales Manager Europe du Sud et de Shaun Phillips, promu Global Product & Market Manager. Frédéric Faysse a rejoint DynaSys en 2014 en tant que Business Development Manager. Aujourd'hui, après plus de 3 ans dans l'entreprise, et 20 ans d'expérience chez différents éditeurs, il va se concentrer sur le déploiement commercial sur l'Europe du Sud, accompagné de son équipe d'avant-ventes et de commerciaux. Shaun Phillips a intégré la société en 2017, après une longue carrière dans l'IT et l'édition de logiciel d'entreprise en Australie, notamment. Il aura pour mission, chez DynaSys, la direction stratégique de la solution DynaSys DSCP et sa mise sur le marché au niveau international. JPG Photos de haut en bas : Frédéric Faysse et Shaun Phillips, Dynasys
L'expressiste UPS annonce l'ouverture d'un nouveau centre dans la commune de Nuits-Saint-Georges, proche de Dijon (Côte d'Or). « Ce centre, situé dans l'une des plus grandes régions viticoles française, illustre l'importance qu'UPS accorde au marché français et son ambition de contribuer à la croissance de nos clients en leur proposant des services sur mesure à l'instar de l'offre dédiée au vin », déclare Laurent Wuattier, directeur des opérations pour la division Est. L'investissement de Dijon fait partie d'un vaste plan d'investissement pluriannuel de 2 milliards de dollars jusqu'en 2019 pour continuer à améliorer et étendre le réseau logistique d'UPS en Europe. Rappelons que les investissements récents en France comprennent un centre de tri et de livraison de colis de 100 millions de dollars à Corbeil-Essonnes, dont l'ouverture est prévue dans le courant de l'année. UPS a également ouvert un nouveau hub à Montpellier et un site de livraison combiné avec le siège social d'UPS France à Paris en 2017. JPG
Le 29 mars 2018, l'Assemblée Générale de l'association Certibruit a vu l'élection de Guy Thomas en qualité de président pour succéder à Eric Devin. Guy Thomas était, jusqu'en janvier 2018, directeur technique froid du groupe Petit Forestier et a rejoint depuis les rangs du Cemafroid-Tecnea, l'un des 3 membres fondateurs de l'association Certibruit avec le CIDB (Centre d'Information et de Documentation sur le Bruit) et le LNE (Laboratoire National d 'Essais et de métrologie). Eric Devin était président depuis la création de l'Association en 2012. JPG
Logicor France annonce la création d'une nouvelle équipe concentrée sur les marchés de Paris et de la région Ile-de-France, afin de proposer des solutions immobilières pour la logistique urbaine. Cette équipe sera dirigée par Dimitri Mezinis, Directeur Asset Management, qui supervisera la gestion des 47 bâtiments du portefeuille ainsi que leur commercialisation. Le patrimoine de Logicor en Ile-de-France sur le segment de la logistique urbaine représente 650.000 m² en incluant le parc de Garonor à Aulnay-sous-Bois - près de l'aéroport de Roissy CDG, qui est géré par Céline Chauderon. Dimitri Mezinis reportera directement à Pierre Philippot, DG France. JPG
Le distributeur de boissons spécialisé dans les spiritueux Major Spirit International Distribution (Major ISD), notamment distributeur exclusif de la marque Jägermeister en France, a automatisé ses opérations de stockage afin d'améliorer son efficacité ainsi que sa qualité de service. Agissant en tant que consultant et ingénieur système, l'espagnol Ulma a conçu et assemblé une solution personnalisée comprenant un transstockeur à plusieurs allées et d'une capacité de 1.000 palettes ainsi que des stations de préparation de commandes, de quoi préparer plusieurs commandes en simultané. Géré par le WMS d'Ulma, cet entrepôt dessert l'ensemble des clients du distributeur en France. Major ISD a été crée en 1989 et est basé à Cognac. PM
L'automatisation bat son plein, c'est le constat qui s'impose en arpentant les allées du salon Modex, qui se tient à Atlanta au 9 au 12 avril. Ce n'est pas John Baysore, CEO Monde de Dematic, qui dira le contraire, lui qui tenait une conférence de presse durant laquelle il a présenté une suite complète de systèmes automatisés : miniload, convoyeurs, trieurs, robots de picking (fabriqué par Fanuc), et même un AGV (tracteur), rien ne manquait à l'appel. La prochaine étape pourrait être le chariot préparateur de commandes équipé d'un bras robotisé nous a confié en exclusivité Crystal Parrott, Directrice du Centre d'Excellence en Robotique de Dematic. Si Balyo travaille avec Fenwick Linde en Europe pour automatiser la gamme de chariots du constructeur allemand, son partenaire américain se nomme Hyster-Yale. Sur le stand de ce dernier, on pouvait en effet voir un gerbeur à contrepoids, dernier modèle automatisé après environ trois ans d'une collaboration qui a déjà abouti à la commercialisation d'un tracteur, un préparateur de commandes et gerbeur accompagnant. Cette collaboration donnant entière satisfaction aux deux parties, Hyster-Yale est devenu revendeur officiel de Balyo aux Etats-Unis en 2016. Ce dernier a par ailleurs ouvert un bureau à Woburn, à quelques kilomètres de Boston, en janvier 2017. Prochain étape ? Un AGV pour allées étroites. Stay tuned. PM (voir suite) Photo ci-contre : John Baysore, CEO de Dematic
Si quelques grands constructeurs de chariots sont bien présents au Modex cette année (Linde, Hyster, Raymond), la multitude de petits « pure players » et autres inconnus de l'automatisation est réellement frappante. A commencer par Invia Robotics, société fondée il y a deux ans et proposant un AGV de picking. Ses particularités : sa plate-forme, qui peut s'élever à 2,75 m, est munie de deux ventouses afin de saisir bacs et cartons. Il est guidé par des caméras situées à l'avant, circule à une vitesse maxi de 8 km/h et est disponible en mode « robot as a service » uniquement. Commercialisant également ses chariots en tant que service, Locus, jeune poussse située à Wilmington, près de Boston, met en avant le concept, non pas de « goods to man », mais de « task to man ». Au-delà de cette nuance sémantique, ses chariots sont guidés par deux caméras ainsi que par un lidar et se jouent aisément des obstacles statiques et mobiles pour amener les bacs aux stations de préparation de commandes. Ces AGV sont capables de communiquer entre eux en Wi-Fi afin d'optimiser le picking. Enfin, Vecna Robotics, implantée à Cambridge (pensez Harvard) met tout le monde d'accord avec une gamme de chariots « sensor agnostic », ou pouvant être guidés à l'image, au laser, lidar ou ce qui vous plaira. Cette B.U. du groupe Vecna, un spécialiste des systèmes d'automatisation avec plus de 20 ans d'expérience, se dit capable d'automatiser tout type de chariot, du tracteur au préparateur de commandes. Notez que ces trois startups nourrissent des ambitions internationales à court terme et se disent à la recherche de partenaires intégrateurs partout en Europe. PM Photo ci-contre : ZAGV de picking Invia Robotics