Le cabinet de conseil Suppleo a réalisé récemment un benchmark auprès d'une trentaine d'acteurs de la distribution pour recueillir leur témoignage quantitatif et qualitatif sur les fonctionnalités qu'ils attendent d'un progiciel d'orchestration de commandes, ou OMS (Order Management System). Sur la base de règles métier, ces logiciels permettent d'établir et de tenir la promesse client, de piloter et suivre la commande et de faire du re-processing de flux en cas d'anomalie, d'urgence, d'exception. Si la plupart des retailers se rejoignent sur le fait que ce genre d'outil doit pouvoir être proposé en mode Saas, avec la capacité de paramétrer les circuits de distribution et de faire évoluer dans le temps les règles de gestion et la présence d'une fonctionnalité « ship-from-store », il ressort aussi de l'étude Suppleo qu'il existe également des points de désaccord. Notamment sur la couverture fonctionnelle demandée aux OMS, sur l'intégration des fonctionnalités Point de Vente (POS) ou concernant l'emplacement du paramétrage du réseau logistique. Suppleo a poussé plus loin l'analyse en croisant ces résultats avec sa propre connaissance des solutions OMS du marché, pour faire ressortir les points de vue convergents et divergents des retailers et des éditeurs. Car tous les éditeurs ne sont pas forcément d'accord entre eux sur la couverture fonctionnelle d'un OMS et sur l'étendue du projet. Un signe que ces outils incontournables de la transformation digitale des distributeurs sont encore en phase de maturation. JLR