Après 5 mois de travaux et plus de 20 réunions d'atelier, la feuille de route pour une économie 100% circulaire a été rendue publique hier à l'occasion d'un déplacement dans l'usine Seb de Mayenne du Premier ministre Édouard Philippe et de la Secrétaire d'État à la transition écologique et solidaire, Brune Poirson. Ce document de 44 pages ne compte pas moins de 50 mesures qui doivent donner le cap d'un « changement de modèle écologique, sociétal et économique ». Pour en finir avec le modèle linéaire du « fabriquer, consommer, jeter », les mesures phares de cette feuille de route sont notamment la mise en place à partir du 1er janvier 2020 d'un indice de durabilité et de réparabilité des produits électriques, électroniques et électroménagers, la généralisation du logo « Triman » sur les produits recyclables en faisant figurer des indications simples sur le geste de tri, l'accélération de la collecte des bouteilles plastique et des canettes (objectif phare : réduire de moitié les déchets mis en décharge et tendre vers 100% de plastique recyclé d'ici 2025), ou encore un aménagement de la fiscalité pour rendre la valorisation des déchets moins chère que leur élimination. Le gouvernement prévoit aussi d'étendre le principe pollueur/payeur à de nouveaux secteurs, avec la création de nouvelles filières de responsabilité élargie du producteur (REP, actuellement au nombre de 14) pour les emballages des cafés/hôtels/restaurants, les jouets, les articles de sport, de loisir, et de bricolage ainsi que pour les cigarettes. Le cadre réglementaire des filières REP sera simplifié et allégé pour revenir à une prescription par objectifs, dont le suivi et le contrôle seront renforcés, ainsi que les sanctions, le cas échéant. D'ici cet été, le gouvernement attend d'ailleurs des filières emballage, bâtiment, automobile et équipements électriques/électroniques des engagements « volontaires concrets et significatifs », avec des objectifs de volumes d'intégration dans leur supply chain de matières plastiques issue de déchets. JLR Pour télécharger la feuille de route pour une économie 100% circulaire
L'Union TLF a annoncé aujourd'hui le départ d'Yves Fargues de ses fonctions de président de l'organisation professionnelle, « pour des raisons personnelles et privées » et « comme convenu depuis quelques temps ». Nommé pour la première fois à ce poste en mai 2013, il avait été réélu en décembre 2015. Le nom de son successeur sera annoncé dans les prochains mois et son départ sera salué à l'occasion des journées TLF/TLF Overseas des 20 et 21 juin. Yves Fargues est diplômé de l'IEP Paris et il a occupé différents postes à responsabilité avant d'être nommé pour la première fois président de l'Union TLF. Il a notamment été directeur général en charge des transports terrestres européens, de l'informatique et des finances chez Calberson International, directeur général de STVA et Pdg de Gefco. AD Photo : Yves Fargues, TLF
Basée à Voiron (38) et spécialisée dans le Global Supply Chain Management, la société Acte International fait le point à mi-parcours sur ses ambitions annoncées il y a presque trois ans, en septembre 2015, à l'occasion de son 20ème anniversaire. Le doublement du CA à 5 ans (3,2 M€ fin 2015 et un objectif de 8 M€ à horizon 2020) semble sur la bonne voie : la croissance s'est élevée à +30% en 2017, avec un CA de 4,2 M€, et le CA visé pour 2018 est de 5 M€. L'accroissement du volume d'activité relève à la fois de l'acquisition de nouveaux marchés dans le domaine douanier (gestion de procédures de dédouanement domiciliées), de missions d'audit et conseil (« cross-trading », RSE et douane), et de la signature de nouveaux contrats avec de grands groupes internationaux et leurs filiales à l'étranger. L'extension des activités d'Acte International en Afrique, notamment dans les zones de sourcing (services d'audits RSE), s'est concrétisée. Embauché à cette fin en 2015, Mathieu Fourcade (voir NL n°2016) est désormais directeur d'Acte International Maroc, qui a permis à la maison-mère de réaliser près de 400 k€ de prestations d'expertises dans le secteur industriel, l'énergie et les services bancaires. « Créer une filiale au Maroc dotée d'une baseline Lutte contre la corruption aurait pu paraitre irréaliste. Et pourtant, nous l'avons fait ! » a souligné Anne Le Rolland, Pdg et fondatrice d'Acte International Groupe. Le dernier axe stratégique lancé il y a trois ans était celui de la transformation digitale : la société de 25 personnes est entrée dans la deuxième phase (intranet/extranet, gestion électronique de documents et plateforme collaborative), prévue pour être opérationnelle en fin d'année. La 3e phase est déjà engagée, avec la création d'une offre de formation 100% e-learning. JLR Photo : Anne Le Rolland, Pdg et fondatrice d'Acte International Groupe
Selon une étude de l'institut de sondage YouGov réalisée pour le compte de l'éditeur d'applications métiers Infor, 78% des consommateurs souhaitent aujourd'hui être informés du suivi de leur commande en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Ils sont plus précisément 49% à vouloir connaître l'estimation de l'heure de livraison (ETA) de leur colis et 29% à vouloir bénéficier de la localisation en temps réel de l'état d'avancée de la livraison de leur colis (à domicile ou dans un point relais). Et les enjeux sont importants. Faute de disposer de ce type d'informations, les consommateurs sont prêts à changer de marque, les produits alimentaires, les produits domestiques et les produits d'équipement de la personne regroupant les produits les plus enclins à provoquer ce changement (ils ont été cités à hauteur de 59%, 53% et 40% respectivement). « Les consommateurs associent de plus en plus le choix d'une marque à la performance de sa chaîne logistique », analyse Greg Kefer, vice-président marketing d'Infor GT Nexus Commerce Network, plateforme cloud spécialisée dans la supply chain. Et désormais, pour les consommateurs, être livré le lendemain ou le jour même de sa commande est considéré comme la norme et non plus comme l'exception. AD
Grâce au service de la start-up Deliver.ee, l'enseigne de jardinage Truffaut permet désormais proposer à ses clients de se faire livrer leurs achats à domicile dans un créneau de deux heures avec rendez-vous depuis une trentaine de ses magasins (33 d'ici à la fin avril). Deliver.ee est spécialisée dans les livraisons instantanées ou sur rendez-vous au départ des magasins et la start-up peut s'appuyer à ce jour sur quelque 250 partenaires transport présents dans plus d'une quinzaine de villes en France. « Ce nouveau système répond à une demande croissante de la part des clients », explique Truffaut. L'offre de Deliver.ee s'appuie sur une plateforme SaaS qui automatise les livraisons au départ des magasins en tenant compte d'une multitude de facteurs (localisations des lieux d'enlèvement et de livraison, état des stocks, disponibilité des prestataires transport...). Baptisée Mothership, elle permet aussi de tracer les commandes, de bénéficier d'un reporting en temps réel avec géolocalisation des livreurs et de prévenir les clients de l'arrivée de leur colis via l'envoi d'un SMS. AD
La société japonaise Softbank compte désormais parmi les investisseurs de Manbang, le Uber chinois des camions, qui serait en passe de réaliser un tour de table de près de 2 Md$. Cette jeune start-up (fondée en 2017) serait alors valorisée à presque 5 Md€ ! Manbang, également connu sous le nom de Full Truck Alliance, est une plate-forme collaborative accessible via smartphone qui met en relation des conducteurs de camion et des affréteurs. Elle revendique à son actif environ 4 millions de propriétaires de camions et 1 million d'affréteurs. Le fonds de capital risque d'Alphabet, maison mère de Google, entrerait également au capital de Manbang. Tencent fait déjà parti des investisseurs. JF