L'enseigne bientôt trentenaire Nature & Découvertes vient de signer un bail de 6 ans pour occuper l'intégralité d'un bâtiment logistique de 32.700 m² géré par Savills Investment Management à Trappes, EOL étant intervenu comme conseil du bailleur et du preneur. En fait, le distributeur occupait déjà 3 cellules du site, soit 16.000 m², et a saisi l'opportunité d'occuper les 4 attenantes, libérées par le prestataire Veolog, pour porter ses surfaces logistiques sur place à 30.000 m². Désormais, Nature & Découvertes héberge sous un même toit ses activités de logistique e-commerce et de distribution à destination de ses 77 magasins en France. « Nous avons en fait transféré à Trappes les activités que nous avions sur un site de 11.000 m² tout proche, à Coignières. La moitié était consacré au volet e-commerce, qui avait été mécanisé via un système de convoyeurs et de préparation à gares Savoye permettant de traiter 500 commandes/h. Cette installation a été transférée et étoffée pour assurer des préparations plus rapides et gagner +25% en capacité. Par ailleurs, le déménagement des produits a été bouclé il y a deux semaines », nous précise Alain Reynaud, le directeur logistique de Nature & Découvertes. Ce regroupement devrait évidemment générer des économies d'échelle, et des gains en performance, et il permettra à terme à l'enseigne d'avoir un stock vraiment mutualisé pour ses différents canaux de distribution. Cela reposera notamment sur le remplacement du WMS-maison par le WMS Reflex, d'Hardis, qui sera pleinement opérationnel début 2019. MR Photo : Alain Reynaud, directeur logistique, Nature & Découvertes Nature & Découvertes à Trappes
Le cabinet de conseil en supply chain management Adameo et la start-up Apollo ont signé un partenariat dont le but est d'accélérer l'implémentation d'une supply chain « Demand Driven » grâce à une approche scientifique de la prévision des ventes : leur collaboration consiste à appliquer Rocket, la technologie d'analyse prédictive de la start-up développée avec le soutien du CNRS, aux enjeux supply chain des clients d'Adameo. Un partenariat qui s'est déjà matérialisé par une première mission chez un client du secteur de la distribution. L'offre comprend la mise en place d'un modèle de prévisions de la demande et d'optimisation des promotions grâce à l'analyse de la data et au recours à l'intelligence artificielle. AD Thomas Isnard, dirigeant fondateur d'Apollo (à gauche), et Bruno Coste, président fondateur d'Adameo (à droite).
Suite à la mise en liquidation fin 2017 de la filiale française du groupe de prêt-à-porter BCBG Max Azria, le groupe Bert a racheté le site logistique, basé à Mercurol-Veaunes, dans la Drôme, à 3 km de la sortie d'autoroute de Tain l'Hermitage sur l'A7. Ce bâtiment de 12.000 m2 au sol auxquels s'ajoutent des mezzanines de 8.000 m2 équipées en convoyeurs, est particulièrement adapté pour la logistique du textile. C'est là historiquement qu'étaient notamment traités les flux de la marque Alain Manoukian (rachetée en 2005 par BCBG Max Azria). « C'est un équipement qui enrichit notre offre de stockage pour nos clients mode et textile », indique Gilles Senecloze, directeur logistique et immobilier du groupe Bert. Un premier dossier a déjà été signé, sur 3.500 m2, pour une marque de vêtements internationale. Plus de trente personnes travaillent sur ce site : pilotes de flux, exploitants, caristes, préparateurs de commandes, manager. JLR
La supply chain bénéficiera du rapprochement du cloud, du big data, de l'IoT et de l'« Edge Computing », une architecture informatique où le traitement des données peut être assuré par les objets connectés eux-mêmes. Voici en substance le message qu'a tenu à rappeler récemment Microsoft à l'occasion de la visite de son centre d'innovation technologique, à Issy-les-Moulineaux. La groupe informatique y a notamment mis en exergue le cas réel d'une société de transport de marchandises qui suivrait en temps réel ses camions et ses chauffeurs grâce à l'exploitation d'une solution de gestion de flottes basée sur sa plateforme cloud Azure et alimentée par des capteurs IoT installés à différents endroits dans les véhicules. Un algorithme de machine learning complète le tout. Résultat : tous les problèmes détectés peuvent être rapidement résolus par les superviseurs (le nom de l'entreprise n'a pas été communiqué, mais la solution concernerait plusieurs milliers de véhicules). En cas de panne, la solution peut par exemple assister les superviseurs pour orienter les camions vers des garages ou préparer de nouvelles chambres froides pour récupérer les marchandises. AD
L'enseigne leader de konbini (petits commerces de proximité ouverts 24 h/24 et 7 j/7) au Japon, 7-Eleven, vient de lancer un service de livraison à domicile (baptisé Net Konbini) afin de rivaliser avec Amazon et Rakuten. Les commandes passées par les clients de l'enseigne depuis leur téléphone peuvent être livrées dans un délai de une à deux heures, sur une plage horaire comprise entre 11h et 20h. Ce service a démarré sur l'île de Hokkaido (au Nord du Japon). La société prévoirait de le déployer dans tout le pays. L'idée est de capitaliser sur les avantages inhérents aux activités historiques du bricks-&-mortar, en l'occurrence de s'appuyer sur son réseau extrêmement dense de magasins (plus de 20.000) pour livrer très rapidement n'importe quel article parmi 2.800 produits. La livraison est facturée 216 yen (1,6 €) pour une commande dont le montant est compris entre 1.000 et 3.000 yen (7,6 – 23 €), gratuite passé ce seuil. C'est le prestataire logistique Seino qui a été choisi pour assurer les livraisons. Cette annonce intervient un an après qu'Amazon Japon a lancé son offre « Amazon Fresh » (en avril 2017) et alors que Rakuten s'apprête à ouvrir un supermarché en ligne avec la chaîne japonaise Seiyu, filiale de Wallmart (voir NL n°2643). JF
Une explosion suivie d'un incendie a ravagé l'usine de Meridian Magnesium, un sous-traitant de l'industrie automobile américaine basé à Eaton Rapids dans le Michigan, impactant la production d'usines de BMW, Fiat Chrysler, General Motors et Ford. Ce dernier, d'ores-et-déjà à la recherche d'une solution alternative, s'est vu contraint de fermer les usines de Dearborn (Michigan, 4.000 collaborateurs) et Kansas City (Missouri, 3.500 personnes), des sites d'assemblage du pickup F-150, le véhicule le plus important de toute sa gamme. Le F-150 caracole en effet au top des ventes de pickup depuis 40 ans et assure pour partie la rentabilité du constructeur, au point que Ford a récemment annoncé qu'il allait cesser la production de voitures aux USA pour se concentrer uniquement sur les pickups, 4X4 et camions. « Il est clair que nous allons en ressentir les effets pendant les jours à venir, mais au-delà nous n'en savons rien. Nous ne voyons pas cette situation impacter négativement nos ventes » a déclaré à Detroit News Joe Hinrichs, EVP et Président des Opérations de Ford. Malgré un stock de véhicules important, les analystes voient les choses d'un autre œil et s'attendent à des résultats en baisse à la fin du trimestre. Cet incendie devrait en effet couter à Ford quelque 15.000 pickups par semaine. PM
A l'occasion de la conférence Uber Elevate dédiée au sujet de la mobilité, Dara Khosrowshahi, CEO d'Uber, a levé le voile sur la dernière initiative d'Uber Eats : la livraison des plats préparés par des drones. « Appuyez sur un bouton et votre repas arrive à votre porte » a-t-il affirmé. C'est à San Diego qu'a en ce moment lieu un test avec la bénédiction des autorités américaines. Cinq à 30 minutes sont nécessaires à la réception du colis... « selon qu'il est livré par drone ou par voiture » a également indiqué le CEO histoire de ringardiser un peu les modes de livraison traditionnels. PM Photo :Dara Khosrowshahi, CEO d'Uber