La Gare de Lyon à Paris est la première gare française à accueillir une consigne automatique Amazon Locker, compatible avec une livraison en un jour ouvré ou livraison express (entre 2 et 5 jours). L'inauguration ce matin de l'équipement, baptisé fort à-propos Denis (comme Diderot, le nom du boulevard qui jouxte le bâtiment), a été l'occasion pour Amazon et SNCF Gares & Connexions d'annoncer leur partenariat, qui prévoit le déploiement dans 980 gares françaises sur les cinq prochaines années de consignes Amazon Lockers (contenant chacun entre 88 et 111 casiers). Cela représente le tiers des gares gérées par la SNCF sur le territoire. « Depuis quelques années, nous avons installé 200 lockers avec Pickup (ndlr : groupe La Poste) dans 200 gares. Nous avons l'ambition d'aller beaucoup plus loin, avec quasiment 1.000 gares équipées de consignes automatiques de colis, et nous avons choisi Amazon à l'issue d'une consultation » déclare Patrick Ropert, directeur général de SNCF Gares & Connexions. « Le développement du réseau français des Amazon Lockers correspond à notre volonté de nous rapprocher au plus près du quotidien de nos clients. Nous en avons déjà installé 500 dans 400 villes (contre 230 l'année dernière) sur les principaux points de passage, hypermarchés, stations essences, centres commerciaux. Dans les gares, nous allons en installer en moyenne un par jour ouvré sur les 5 prochaines années » souligne Ronan Bolé, directeur des opérations France d'Amazon. Ces consignes automatiques permettent de récupérer son colis dans un délai de trois jours, à partir d'un code unique de retrait ou d'un code barre reçu par e-mail. Il existe environ 6.500 Amazon Lockers dans le monde répartis à environ 50/50 entre les Etats-Unis et l'Europe (environ 2.000 au Royaume-Uni, 500 en France et 380 en Allemagne). JLR
Le distributeur d'électronique grand public Exertis et Prologis (1) ont inauguré hier la nouvelle plateforme logistique de l'entreprise à Marly-la-Ville. En transférant ses opérations vers ce bâtiment flambant neuf de 24.000 m², Exertis a gagné 45% de surface supplémentaire par rapport à son ancien site de Roissy. Il lui a d'ailleurs fallu près de 50 jours pour transférer sur place ses 9.000 références produit, pour un total de 6.000 palettes. Avec plus de 150 marques partenaires dans les domaines de la micro-informatique, du jeu, de la mobilité et de l'audio-vidéo, Exertis se positionne comme un distributeur multi-spécialiste à valeur ajoutée, aussi bien B2C que B2B, et avait engagé ce projet afin de gagner en performance logistique et en réactivité. « L'opération s'inscrit dans une opération de grande envergure impliquant la réhabilitation d'une friche industrielle qui devrait contribuer au développement d'un pôle de compétitivité dans une région en forte évolution », commente Cécile Tricault, country manager France de Prologis, qui développe ce parc depuis l'acquisition des terrains en 2014. JPG (1) Supply Chain Managers, retrouvez ce soir Prologis pour une soirée exceptionnelle au Pavillon Dauphine sur le thème de la robotisation et de l'intelligence artificielle. Inscription obligatoire
A ce jour, vous êtes déjà plus de 400 inscrits pour le Forum d'été, la grande manifestation de la Supply Chain organisée chaque année par Supply Chain Magazine en partenariat et dans les locaux de l'ESCP-Europe, avenue de la République à Paris. Cette année le thème central de cette journée sera « La traçabilité de bout en bout de la Supply Chain ». Après les crises sanitaires que l'on a connu en début d'année, où en est la maturité des entreprises dans le suivi des produits alimentaires, pharmaceutiques et industriels ? Quelles sont les nouvelles technologies qui permettent de réelles avancées dans ce domaine : Blockchain, Internet des objets, plateformes collaboratives... ? Le programme : de nombreuses interventions d'experts, deux tables rondes et la présence de nos partenaires qui pourront répondre à toutes vos questions au moment des pauses et du déjeuner : Acteos, Adameo, Amber Road, Argon, Neopost Shipping, Supply Chain Event, Shippeo, Bureau Veritas, Vif, Worldline, Zebra et Zetes. Cette journée est entièrement gratuite et ouverte à tous. Contact partenaires : Philippe Tesson / philippe.tesson@scmag.fr Programme complet, renseignements pratiques et inscription en ligne
Filiale de diffusion-distribution de l'éditeur Editis, Interforum prévoit pour cette année l'impression de 2 millions d'ouvrages via son service à la commande Copernics. Sur les neuf premiers mois de son exploitation, ce service synonyme de stocks réduits chez les éditeurs et les libraires a déjà permis à plus d'un million de livres d'être imprimés à la demande et immédiatement intégrés à son circuit de distribution. Copernics s'appuie sur les solutions technologiques de la société Epac Systèmes, qui exploite un site situé non loin des entrepôts d'Interforum, implantés à Malesherbes, dans le Loiret. Toutes les demandes d'impression à la commande y sont transmises et traitées, avant que les ouvrages imprimés ne soient acheminés par tapis roulant chez Interforum pour une mise en carton puis une expédition chez les éditeurs ou les libraires dans un délais de 24 à 48 heures. Peuvent bien sûr s'adjoindre à ces commandes d'autres livres commandés depuis le stock d'Interforum (il est disponible dans des tours de stockage d'une capacité de 90.000 palettes). Copernics produit actuellement 10.000 ouvrages par jour et peut atteindre aisément les 20.000. AD
Pourquoi l'Homme conservera toujours un rôle primordial dans des processus mécanisés, automatisés ou robotisé ? Thierry Vasseur, vice-président France et Benelux de Zebra, apporte ses propres éléments de réponse : « Au cours de ces dernières années, le débat sur la possible modification des opérations industrielles par l'automatisation s'est intensifié. En effet, les médias souhaitant créer l'évènement pourraient titrer : les robots finiront-ils par prendre nos emplois et qu'adviendra-t-il de la main d'œuvre humaine ? Toute exagération gardée, l'essor des robots sous forme d'Intelligence Artificielle (IA) profite sans nul doute à certaines activités, telles que la fabrication ou le secteur des transports et de la logistique (T&L). Par exemple, les robots peuvent réaliser des tâches banales et répétitives sans perte de concentration ni risque d'erreur. Ils peuvent également atteindre des espaces difficiles d'accès et évaluer les quantités de stock avec une plus grande précision ». Photo : Thierry Vasseur Pour lire la suite
Il y a 18 mois, six constructeurs automobiles et leurs six Lead Service Providers (LSP) rassemblés au sein de la European Finished Vehicle Logistics Association se lançaient dans le projet César, une initiative visant à analyser en détail leurs opérations, à définir ensemble de bonnes pratiques et à optimiser l'utilisation des capacités de transport dans un contexte très tendue. Différents POC (proof of concept) vont être lancés, les procédures à tester comprenant notamment la transmission de données sous un format standardisé et la création d'une « boite à outils » permettant d'établir un « modèle stable » de reporting entre chargeurs et LSP. « Les plannings de livraison des constructeurs sont au mieux variables, au pire très mauvais, et la plupart du temps inexistants » considère Bell Waller, directeur associé du cabinet britannique ICDP. « Si la variabilité des plannings sur 12 mois glissants est assez bonne, à 13%, la variabilité grimpe à 67% à la semaine et 700% à la journée » ajoute-t-il. Et le coût de cette variabilité est d'autant plus élevé que les capacités de transport sont rares. La 1ère étape consistera pour les constructeurs à s'entendre en interne sur leurs prévisions et à fournir aux LSP un planning unique, approuvé par les ventes et le marketing. La 2nde verra les constructeurs communiquer davantage avec ces LSP, notamment sur les plannings de ventes et de production, à charge pour ces derniers de mettre en face les capacités de transport nécessaires. Les résultats de ces POC seront dévoilés lors de la prochaine conférence de l'association à Mainz au mois d'octobre. PM Source : Automotive Logistics
Le transitaire Panalpina annonce avoir déployé la solution proposée par Conex pour assurer ses quelque 70.000 déclarations annuelles de dédouanement en France. Pour Panalpina, l'enjeu est notamment de sécuriser la saisie de ses déclarations douanières, qui relèvent de 23 déclarants répartis sur 5 sites (le Havre et Roissy à titre principal, mais aussi Nantes, Lyon et Strasbourg). C'est en fait depuis fin 2017 que cette équipe travaille avec l'outil phare de Conex, la suite logicielle DeltaPass pour le dédouanement électronique, ainsi qu'avec l'Encyclopédie Douanière, un ensemble de bases de données pour le suivi réglementaire quotidien des déclarants. « Nous allons pouvoir développer des prestations conseils douaniers plus abouties pour nos clients. Nos déclarants vont non seulement gagner en productivité, mais aussi en qualité de service en s'appuyant sur cet outil expert », fait valoir Doriane Guery, la responsable douane France de Panalpina. En pratique les déclarations de Panalpina sont saisies sur l'interface DeltaPass via conex et transitent en mode SaaS vers les serveurs sécurisés de l'éditeur, la formule permettant à chaque membre du service d'avoir une vision d'ensemble de l'activité, alors même que les saisies sont réalisées sur différents sites géographiques. MR
Le prestataire transport et logistique Dachser annonce qu'en matière de fret maritime, il va mettre en place 26 nouvelles connexions LCL (Less than a Container Load) d'ici fin 2018, et que la fréquence de départ de 6 connexions déjà existantes va doubler pour devenir hebdomadaire. Parmi les nouveaux itinéraires proposés par le prestataire figurent des liaisons entre Brême, en Allemagne, et plusieurs villes américaines (Los Angeles, New-York, Chicago, Boston, Houston, Atlanta et Charlotte) ainsi qu'entre Hambourg et les villes indiennes de Chennai, New Dehli et Nhava Sheva. Sans compter une nouvelle connexion hebdomadaire entre Shanghai et Santos, au Brésil. Dachser devrait par ailleurs mettre en place des itinéraires depuis Anvers vers Hong-Kong, Singapour, Nhava Sheva, Busan (Corée du Sud) et Veracruz (Mexique). AD
En mai dernier, AR Racking a finalisé une nouvelle installation au sein d'un entrepôt d'Agility Global Integrated Logistics en Algérie. Il s'agissait en fait d'aménager l'extension du site du prestataire situé à Khemis El Khechna, à 30 km à l'est d'Alger, pour lequel AR Racking a conçu et installé un système de stockage de conventionnel AR Pal (14.000 emplacements pour des palettes d'une tonne) au sein duquel opèrent des chariots élévateurs de type VNA, adaptés aux allées étroites. Il s'agit à ce jour d'un des plus importants projets réalisés en Afrique du Nord par AR Racking, qui développe ses activités en Algérie depuis 2013, en direct ou via plusieurs agents/distributeurs. C'est d'ailleurs le plus actif de ces agents, la société Ben Redouane, qui a géré le projet Agility. On rappellera que ce dernier opère dans plus de 100 pays dans le monde, avec une large palette de solutions supply chain, alliant des services d'expédition et de distribution en fret routier, aérien ou maritime et plus de 2 millions de m² de capacités de stockage. Sans compter ses services spécialisés dans la logistique de projets, ou de produits dangereux. MR
Afin de capitaliser sur le succès de la jonction ferroviaire entre la Chine et l'Europe, Deutsche Bahn et Georgian Railway ont signé un partenariat stratégique pour développer les volumes le long de la « Belt and Road ». Selon les termes de l'accord, DB sera responsable de la partie européenne du transport, sa filiale DB Schenker récupérant les volumes de transport multimodal générés, tandis que Georgian Railway s'occupera du transport en direction du Moyen-Orient, mais aussi de l'Inde et de l'Est de l'Asie via la Mer Caspienne. Il faut dire que les volumes ferroviaires vont bon train depuis la réouverture de ce couloir Est-Ouest : 40.000 EVP y ont circulé en 2016 dans les deux sens et pas moins de 200.000 sont attendus à horizon 2020. Si les deux partenaires n'ont pas avancé de tarifs, il est estimé que le coût d'un EVP transporté par le rail entre la Chine et l'Allemagne avoisine les 4.000 € pour un temps de transit allant de 14 à 16 jours selon le la ligne empruntée (Nord via la Sibérie ou Sud via le Kazakhstan). PM Source : Deutsche Bahn, Cargo Forwarder David Peradze (gauche) CEO de Georgian Railway et Alexander Doll (droite) Membre du Comité Directeur pour le Transport de Fret et la Logistique chez Deutsche Bahn