Bonne nouvelle, la Newsletter quotidienne de Supply Chain Magazine reprend à partir d'aujourd'hui. Vous avez probablement pris aussi quelques congés durant la période estivale et vous avez besoin de savoir ce qui s'est passé en votre absence.Tout au long de cette semaine, nous allons vous proposer une synthèse des principales informations de l'été dans le monde de la Supply Chain. Vous ne raterez-rien !
ALS Customs Services a racheté début août la société française Delta Douane. Les deux entreprises, qui sont spécialisées dans les activités de conseil en douane et les opérations de dédouanement import-export (décorrélées d'une prestation de transport international), avaient déjà annoncé en janvier dernier la signature d'un accord stratégique (voir NL n°2637) en vertu duquel Delta Douane devenait le partenaire exclusif d'ALS en matière de courtage en douane pour la France. Delta Douane a été créée en 2015 par ses deux dirigeants Robert Toussaint (président) et Fabrice Raimond (Directeur général), qui restent à la tête de l'entreprise. Implantée à Rouen, Lille, Lyon et Paris (activité de conseil), elle réalise 170.000 opérations/an pour des clients issus du domaine de l'industrie, de la pharma, du textile et de la grande distribution. « Si nous voulions continuer à répondre à la demande de nos clients, notamment les grands comptes, pour des opérations de dédouanement dans d'autres pays, nous devions prendre une autre dimension et nous adosser à un groupe, qui étend considérablement notre rayon d'action » nous a confié Fabrice Raimond, le DG de Delta Douane. Avec des succursales sur douze sites commerciaux en Allemagne, en Belgique, au Luxembourg et en Suisse, ALS Customs Services GmbH a été créée en 1989. Elle fait aujourd'hui partie du groupe Rhenus depuis 2016, lors du rachat d'ALS (Allgemeine Land- und Seespedition), qui avait également des activités de logistique dans la Ruhr. JLR
De gauche à droite : Robert Toussaint, Président de Delta Douane, Olaf Metzger, Pdg de Rhenus Freight Logistics, Fabrice Raimond, DG de Delta Douane, et Thomas Kaulbach, DG d'ALS Customs Services.
Le fabricant isérois Serge Ferrari, spécialisé dans les matériaux composites souples pour le bâtiment, l'industrie, le mobilier et le nautisme, a dressé cet été un premier bilan positif après un an et demi d'utilisation combinée des TMS d'Infflux et de Microtrans. Le gain de productivité est estimé à 20 heures par mois, et le suivi et le contrôle précis des coûts par expédition aurait permis à la société de constater dès la fin 2017 un écart en sa faveur de 1% du montant total des factures transport. « Le Transport joue un rôle déterminant dans notre chaîne logistique et représente un poste de coûts important. Une solution TMS s'imposait pour identifier les gisements d'économie, d'efficacité et de renégociation » résume Marie-Laure Schiel, chargée de projets Supply Chain chez Serge Ferrari. Les TMS des éditeurs Infflux et de Microtrans, sociétés soeurs au sein du Groupe CFD, ont été sélectionnés en décembre 2016. Ils apparaissent comme complémentaires, l'un axé sur les aspects opérationnels et de tracking (Infflux) et l'autre sur les aspects financiers et tarifaires (Microtrans). JLR
A l'âge de 60 ans, Gérard Palazzo est décédé le 4 août à la suite d'un cancer. Depuis 2011, il était Directeur du Produit Santé chez Heppner. Dans un communiqué, Jean-Thomas Schmitt, le Directeur Général du groupe, a rendu hommage à cette figure emblématique et engagée du secteur du transport et de la logistique : « Infatigable et passionné, Gérard aura marqué l'histoire de la profession et d'Heppner. Au-delà de son expertise reconnue sur les Bonnes Pratiques de Distribution, Gérard aura certainement marqué tous ceux qui ont collaboré avec lui, chez Heppner ou avant, par son professionnalisme, son intégrité et sa gentillesse ». Gérard Palazzo avait été successivement Directeur du Marché Santé chez Geodis (de 1994 à 2205), chez Mory Group (entre 2005 et 2008) et chez Wincanton (aujourd'hui Rhenus Logistics), de 2008 à 2011. Il était également président de Certipharm depuis avril 2016, et membre fondateur du Pharma Logistics Club. JLR
L'évolution de certaines offres industrielles vers une économie d'usage pourrait expliquer en partie la hausse spectaculaire de +32% sur les douze derniers mois du chiffre d'affaires de la société Syncron, spécialisée dans les solutions en mode Saas (software as a service) dédiées à la gestion et à la tarification des pièces de rechange. L'éditeur suédois en est persuadé, cette croissance est le résultat d'un engouement des industriels pour la mise en palce de solutio ns après-vente innovantes qui permettront notamment redéfinir leur offre de service et de tirer parti des opportunités offertes par la « servicisation ». Depuis 2015, Syncron a enregistré une croissance de 50% du nombre de ses clients en Amérique du Nord, en Europe, en Asie, et au Moyen-Orient. Il réalise aujourd'hui plus de 40% de son CA sur le marché américain. JLR
L'intégrateur de solutions d'automatisation Swisslog a communiqué cet été sur les performances du système robotisé de stockage et de préparation de commande ACPaQ. Lancée commercialement il y a un an, et déjà adoptée par la chaîne de magasins allemande Dm-Drogeriemarkt pour l'un de ses nouveaux centres logistiques et par l'embouteilleur Coca-Cola Amatil New Zealand pour son centre de distribution d'Aukland, la solution ACPaQ est le fruit de la collboration entre Swisslog et sa maison mère, le groupe Kuka. Il s'agit d'une solution de palettisation hétérogène pouvant traiter des volumes allant jusqu'à 500.000 cartons/jour. Elle est composée du système de stockage automatisé multiniveaux à navettes CycloneCarrier de Swisslog et d'une cellule de palettisation RowPaQ, qui se matérialise par un ou plusieurs bras robotisés Kuka, qui peuvent poser jusqu'à 1.000 cartons par heure à une position exacte prédéfinie par le logiciel de palettisation. « Les navettes déchargent les cartons dans le bon ordre dès qu'une commande est passée et tout le système est géré par le logiciel de management d'entrepôt SynQ », note Swisslog. AD
Le service de transport combiné fluvial exploité par CFT entre le Port de Dunkerque et divers terminaux portuaires intérieurs, dont ceux de Lille et de Dourges, a annoncé une augmentation de sa capacité d'emport sur l'axe Dunkerque-Dourges. Le terminal LDCT Dourges, desservi jusqu'ici par deux unités fluviales de 78 et 88 EVP, comptera le 1er septembre une troisième unité fluviale de 88 EVP, permettant de faire passer la capacité hebdomadaire de l'axe Dunkerque-Dourges à l'import de 330 à plus de 500 EVP. Sur le seul mois de juin, et tous axes confondus, Nord Ports Shuttle a enregistré un trafic de près de 2.800 EVP, son record mensuel. Après avoir été étendu vers le port de Béthune à la fin 2017, ce service dessert aussi depuis le mois de mai un des terminaux portuaires de Valenciennes (voir NL n°2717). AD Photo Studio Mallevaey
En juin, Gilles Cyprès a rejoint le cabinet de conseil Mews Partners en tant que senior manager. Agé de 43 ans, ce diplômé de l'école nationale supérieure des Mines de Paris (promo 95) a développé une expertise dans les missions d'optimisation de produits, et dans les projets supply chain, de performance achat et d'excellence opérationnelle dans l'industrie (en particulier dans les domaines de l'énergie, des biens d'équipement, l'automobile et les transports). Il a d'abord commencé sa carrière chez GrDF, entre 2000 et 2003, comme responsable Maîtrise d'Oeuvre des Travaux Gaz, puis a travaillé 13 ans (entre 2003 et 2016) chez Inter Action Consultants, successivement en tant que chargé de projet, responsable projet puis senior manager. Depuis 2016, il était senior manager au sein du cabinet de conseil Ayming (ex Lowendalmasaï). Chez Mews Partners, il va travailler notamment sur le développement et l'enrichissement de l'offre Design to value et de Management par la valeur. JLR
L'équipementier et logisticien du secteur aéronautique s'est vu confier la responsabilité de l'entreposage et de la logistique des quelque 28.000 outils de manutention utilisés par le motoriste anglais dans la fabrication de ses moteurs à réaction au Royaume-Uni. Daher centralisera et stockera ces équipements pesant de 500 grammes à 30 tonnes dans un entrepôt de 30.000 m2 situé à Doncaster, dans le nord-ouest de l'Angleterre. Il assurera aussi leur emballage et expédition sur les sites de production ainsi que leur retour à l'entrepôt. Inventaires et localisations seront en outre facilités : Daher a créé un portail web interne où l'inventaire des outils en entrepôt est mis à jour en permanence et les opérateurs sont équipés de lunettes intelligentes dotées de caméras pour y être dirigés en mode Wifi. Les deux entreprises sont partenaires depuis une quinzaine d'années. Daher fourni notamment au motoriste des conteneurs d'outils et de kitting sur mesure pour la production de ses moteurs à réaction. AD
Walmart, dont les ventes e-commerce ont bondi de +40% au cours du dernier trimestre, entend accélérer ses opérations de click & collect, notamment dans le domaine du frais, via des points « Pickup Tower » installés dans ses magasins. 200 sont déjà en service, et 700 sont prévu d'ici à la fin de l'année. Pour accélérer la préparation, le distributeur teste actuellement le système Alphabot, développé par Alert Innovation, une startup du Massachussetts fondée en 2016. C'est un système de type miniload qui évite aux préparateurs de se déplacer. Le premier test aura lieu vers à la fin de l'année à Salem (New Hampshire), le temps de construire une extension de 1.800 m² et d'installer le système. PM
DP World a annoncé la signature d'un accord pour la construction d'une plate-forme logistique multimodale de 1.000 hectares proche de Bamako. Il s'agit d'un contrat de concession de 20 ans, renouvelable automatiquement. Elle sera située le long de l'axe principal reliant Bamako à Dakar, dont le port est opéré par l'entreprise émiratie, ainsi que de la ligne ferroviaire reliant les deux villes. DP World indique que 4 millions de tonnes de marchandises et 300.000 EVP pourront y être traités. L'opérateur portuaire émirati investira 50 M$ (43 M€) dans la première phase de projet dont la construction, qui devrait durer 18 mois, démarrera en 2019. JF