Lidl France a lancé en début de semaine une boutique en ligne dédiée au vin s'appuyant sur le logisticien Veolog, après plusieurs expérimentations événementielles dans une logique click&collect reposant sur ses magasins. Cette fois-ci, la formule se veut pérenne, pour une livraison des clients en direct. « L'enjeu reste d'étayer la stratégie de montée en gamme de Lidl en France, avec une offre différente des 90 références proposées en magasin. Notamment pour toucher une catégorie de population que n'atteignent pas forcément les 12 millions de prospectus que nous diffusons chaque semaine, indique Michel Biero, directeur exécutif achats et marketing de l'enseigne en France. La nouvelle boutique propose à ce jour une centaine de références entre 4 et 200 €, et l'extension de la gamme se fera en fonction des opportunités fournisseurs, y compris sur le volet des spiritueux. « Après avoir interrogé trois logisticiens possédant cette expertise bien spécifique, notre choix s'est porté sur Veolog, qui héberge le stock sur une de ses plateformes travaillant pour de grands noms du champagne, dans la Marne. Au-delà du stockage en température dirigée, Veolog assure la préparation des commandes et leur remise aux deux prestataires retenus pour assurer les livraisons », précise Arnaud Girard, le responsable e-commerce. DPD assure celles au domicile des clients, pour un tarif débutant à 7,9 €, tandis que Mondial Relay assure celles en point relais, sans surcharge. Pour cette 2e incursion dans le e-commerce, un an après son site Voyages, Lidl France s'est notamment inspiré de l'expérience d'autres pays, comme l'Allemagne qui avait développé un emballage très résistant, qui a été adapté. Et l'équipe e-commerce française d'une dizaine de personnes planche déjà sur de nouveaux projets. MR Arnaud Girard, responsable e-commerce (Lidl France) Michel Biero, directeur exécutif achats et marketing (Lidl France)
400 m de long, 59 m de large et une capacité de 20.656 EVP (conteneur équivalent 20 pieds). Voilà les impressionnantes mensurations du nouveau porte-conteneurs CMA CGM Antoine de Saint Exupéry inauguré hier au Havre par Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, et Elisabeth Borne, ministre des Transports. Nouveau navire amiral de la compagnie maritime française et plus grand porte-conteneurs au monde battant pavillon français, ce géant des mers est entré en service en février sur la ligne French Asia Line, qui comprendra deux autres navires de même « calibre » d'ici fin 2018, le Jean Mermoz et le Louis Blériot. « Notre groupe a été visionnaire sur les marchés asiatiques et nous estimons qu'ils vont encore se développer, explique Olivier Nivoix, directeur de lignes chez CMA CGM. Prochainement, nous devrions d'ailleurs annoncer la signature de partenariats stratégiques d'innovation avec de grands ports chinois. Nous considérons que l'innovation sera un facteur de différenciation dans le maritime dans les années à venir ». Avec la croissance du e-commerce, le groupe va aussi chercher à se développer sur terre avec des solutions logistiques de bout en bout, d'où sa récente prise de participation dans Ceva Logistics (voir NL n°2701). « Nous souhaitons proposer à nos clients une offre complète de services allant du transport jusqu'à la livraison du dernier kilomètre et incluant la gestion de leurs entrepôts », confirme Rodolphe Saadé, Pdg de CMA CGM. Acquisitions, prises de participation ou créations en propre de nouvelles offres sont donc envisagées. De quoi étoffer l'offre de sa branche logistique CMA CGM Log... AD
Magasins bio, points de vente en circuit court, supermarchés coopératifs, cantines-épiceries... Les nouvelles tendances plus ou moins installées du manger sain, des circuits courts et de l'hybridation des concepts gagnent rapidement le commerce de proximité pour séduire une cible de consommateurs à la recherche de nouvelles formes de commerce, qui créent du lien et donnent du sens. Pour vous plonger dans ces univers émergents, l'Institut du Commerce propose son retail tour « les nouvelles proximité » , organisé dans la journée du 21 septembre . Au programme le matin la visite de nouveaux concepts à Paris et communes limitrophes (Naturalia, Naturalia Origines, Nouveaux Robinsons, Les Comptoirs de la Bio, O'Potager de Ménil), à la rencontre de leurs équipes opérationnelles pour mieux appréhender leurs atouts et les arguments qui séduisent leur zone de chalandise. Après un déjeuner au Café Joyeux (Paris 9e) de la fondation Emeraude Solidaire, la journée se poursuivra avec le décryptage des principales tendances des nouvelles proximités avec Sauveur Fernandez, fondateur d'Econovateur. Renseignements et programme complet
FM Logistic vient d'annoncer la nomination, effective depuis le 18 juin, de Pierre-Antoine Janot au poste de directeur Business Solutions Groupe. Sa mission est de renforcer l'excellence opérationnelle et les capacités d'innovation du prestataire, avec l'objectif de le positionner comme une référence internationale sur ses marchés (PGC, distribution, parfumerie/beauté, industrie, santé...). En tant que membre du comité exécutif du groupe, son périmètre est très large puisqu'il couvre non seulement les expertises concernant les processus métiers du transport, de l'entreposage et du conditionnement, mais aussi les études commerciales, le suivi des projets et l'amélioration continue, ainsi que l'innovation et la création de nouvelles offres à forte valeur ajoutée pour les clients. Ingénieur de formation (ENSIIE) et titulaire d'un DEA en recherche opérationnelle, Pierre-Antoine Janot était depuis 2013 Vice-Président Supply Chain du groupe MOM (Materne, Mont-Blanc). Auparavant, il était directeur des projets au sein de la direction Supply Chain Europe du groupe L'Oréal, qu'il avait rejoint en 1999 et au sein duquel il a travaillé dans différentes division et zones géographiques. JLR
Les 2èmes rencontres Prologis, qui se sont déroulées le 20 juin dernier, portaient sur le thème « Robotique et intelligence artificielle ». Cette manifestation, organisée par le grand spécialiste mondial de l'immobilier logistique, a pour but, chaque année avant l'été, d'inviter des écrivains, des philosophes ou des experts autour d'un sujet de société, puis de confronter cette vision aux questions d'une salle de professionnels de la Supply Chain. L'an passé, le célèbre philosophe Alain Comte Sponville avait évoqué « Le changement », avant d'en débattre avec Michel Fender, universitaire, consultant et auteur de plusieurs ouvrages sur la logistique. Cette année, deux personnalités étaient invitées à partager leur avis sur cette thématique : Alexandre Cadain, CEO d'Anima et Fabien Bardinet, PDG de Balyo. C'est François Rispe, directeur général de Prologis Europe du sud qui en quelques mots a présenté le thème et les intervenants. Puis Alexandre Cadain a pris la parole en expliquant en quoi, selon lui, l'intelligence artificielle constituait une formidable opportunité pour augmenter l'intelligence humaine et relever les défis qui attendent la société de demain. « Il ne faut pas avoir peur de la robotique ! » a expliqué pour sa part Fabien Bardinet. « Depuis des années, la machine soulage l'homme dans ses tâches quotidienne comme dans le monde du travail. Les robots s'inscrivent dans cette volonté de rendre notre vie plus facile ». Mais pourtant l'évolution de l'informatique, la puissance de calcul des ordinateurs et la place qu'occupe désormais la robotique, sont autant de questions qui peuvent soulever des inquiétudes. « La robotique c'est travailler moins et gagner plus ! » répond encore Fabien Bardinet qui pense que les destructions d'emplois liés à la technologie ne peut qu'apporter du bien être dans un monde qui aspire à se soustraire de la fatigue et des contraintes. « La vraie question qui se pose est moins à quel moment le robot va remplacer l'homme mais jusqu'où il peut l'accompagner », complète pour sa part Alexandre Cadain. Au cours du débat animé par Jean-Philippe Guillaume de nombreuses questions ont été soulevées autour de l'éthique ou encore pour aborder la dimension politique et sociétale d'un tel sujet. Pour conclure, François Rispe a remercié les participants pour leurs questions et a souligné le caractère résolument optimiste des présentations. La 3e édition des Rencontres Prologis est déjà prévue. Les décideurs de la Supply Chain seront à nouveau conviés à y participer. JPG Photos de haut en bas : François Rispe, directeur général de Prologis Europe du Sud et Fabien Bardinet, PDG de Balyo Alexandre Cadain, CEO d'Anima Voir la vidéo des 2èmes Rencontres Prologis
Utilisateur depuis 2008 du logiciel d'optimisation de tournées WinRoute de Descartes, le distributeur alimentaire Ségurel s'est équipé au mois de mars de la dernière version de la solution, dotée d'algorithmes optimisés et offrant des possibilités étendues de paramétrage et de modélisation du transport. Depuis son site de 27.000 m² situé à Germainville (28), Ségurel approvisionne un large réseau de clients constitué de près de 800 magasins dans un rayon de 400 kilomètres autour de la ville de Dreux (28) et expédie chaque jour en Ile-de-France près de 10.000 références. Les commandes reçues dans la nuit sont traitées par WinRoute en deux phases distinctes : un premier plan est élaboré afin de déployer efficacement les véhicules et d'établir différents scenarios, puis le plan est affiné en fonction des volumes d'achat et des contraintes en termes de transport et de livraison. « Au final, en 20 minutes seulement, nous sommes désormais capables d'établir le planning de nos 80 véhicules, de visualiser nos tournées, suivre nos chauffeurs et livraisons. En quelques mois, WinRoute nous a permis d'économiser près de 2.000 kilomètres par jour » témoigne Thomas Ségurel, Responsable de l'entrepôt Ségurel de Germainville. Au service des enseignes Coccinelle Supermarché, Coccinelle Express, CocciMarket, et Rapid'Market, l'entreprise effectue le stockage, la préparation et de l'expédition des commandes. PM
Le fabricant et distributeur américain EnerSys a sorti récemment la troisième génération de son dispositif de surveillance sans fil Wi-iQ pour les batteries équipant les véhicules électriques en entrepôt. Comme ses prédécesseurs, le Wi-iQ 3 se connecte dans le faisceau de câbles d'une batterie de chariot et permet d'optimiser la gestion des batteries, de limiter le nombre de recharges ou de changements des batteries, et de maximiser la disponibilité et la productivité de chaque chariot élévateur. Grâce à la technologie Bluetooth Low Energy(BLE), il peut recueillir en permanence des données en provenance de capteurs intelligents situés autour de la batterie à des fins de calcul et de stockage local. Il est doté d'un nouveau logiciel d'analyse et de reporting, et d'une capacité de mémoire quatre fois supérieure à celle du Wi-iQ 2. Des LED placées sur l'appareil fournissent au conducteur des informations visuelles, mais l'option Truck iQ offre aussi la possibilité d'accéder en temps réel via son smartphone aux données sur l'état de la batterie, aux alarmes, à l'autonomie restante et aux actions requises. Le Wi-iQ 3 peut aussi être associé au système cloud de gestion opérationnelle de batteries Xinx, pour présenter aux exploitants une vision globale et précise de leur parc de batteries et de leur état. JLR
Le producteur allemand de rubans C.E. Pattberg souhaitait optimiser le stockage de ses produits et fiabiliser la préparation de commandes sur son site de Hattingen, en plein cœur de la Ruhr. Après avoir creusé la piste d'un transstockeur, la discussion engagée avec le spécialiste de l'automatisation Dematic l'a aiguillé sur la solution Autostore, mêlant bacs et robots. Un point décisif : la compacité du système. Alors que C.E. Pattberg consacrait une bonne partie de son entrepôt grande hauteur de 6.000 m² au stockage de ses produits, l'Autostore installé n'occupe que 170 m² au sol, et permet de stocker ses articles les plus courants. Les 7.800 bacs répartis sur 16 niveaux peuvent chacun contenir de 13 à 300 articles, et 8 robots circulant à la surface des piles collectent les produits dès l'arrivée des commandes. Les articles sont acheminés vers deux stations de préparation, où ils sont regroupés et emballés manuellement. A la clé : une réduction des erreurs de préparation et un bond significatif de la productivité pour assurer les 1.100 prélèvements quotidiens, sachant qu'environ 70% des commandes reçues par C.E. Pattberg concernent des articles stockés dans l'Autostore. Enfin, le système est passé en mode opérationnel en juin dernier, à peine 6 mois après la signature du contrat avec Dematic. MR L'Autostore occupe 170 m² au sein de l'entrepôt de C.E. Pattberg.
Entre 2017 et l'été 2018, Ceva Logistics a pris en charge et complété la phase 1 du projet de transformation de la logistique amont de la B.U. aéronautique de Rolls Royce. Le prestataire a en effet repensé puis implémenté et géré les flux « inbound » nationaux, régionaux et internationaux des divisions civile et défense de la firme britannique, allant de petits colis à des objets hors norme, soit entre 300 à 500 kg de fret par semaine. A l'aide des trois tours de contrôle installées à Ashby-de-la-Zouch (UK), Singapour et Jacksonville (Floride) et de sa plate-forme de gestion de la Supply Chain Matrix, dans laquelle ont été intégrés les plus de 800 fournisseurs de Rolls Royce, Ceva affirme avoir obtenu des gains de visibilité importants. Les expéditions en urgence ont baissé, ainsi que la durée moyenne de transit, avec à la clé des économies et une amélioration du taux de service. Durant la phase II du projet, Ceva veillera à affiner la sélection des modes de transport et à mettre en place du cross-docking et des expéditions directes d'usine à usine. PM