Il n'est pas étonnant que les outils de gestion du transport fassent de plus en plus d'adeptes chez les transporteurs comme chez les chargeurs. En effet, l'une des grandes promesses de ces solutions TMS est de contribuer à accélérer les flux tout en optimisant les process et les coûts. Dans le numéro 11 de Supply Chain Magazine, paru la semaine dernière, nous avons décidé de faire un point complet sur cette offre très vaste de solutions TMS. Le dossier « Pour vos appels d'offres », réalisé par Maxime Rabiller, recense dans un panorama du marché pas moins d'une cinquantaine d'éditeurs, avec leurs spécificités en termes de fonctionnalités, de références clients, de mode de facturation. Quant au phénomène des plates-formes collaboratives transport, qui a fait l'objet de notre dernière table ronde Supply Chain TV, nous lui avons aussi consacré plusieurs pages de compte rendu dans cette édition de rentrée. Et si vous n'avez pas pu assister au Forum d'été de juillet, vous pourrez également avoir un aperçu dans ce numéro des réflexions en cours pour améliorer la traçabilité de bout en bout de la supply chain. La traçabilité, il en est également question, entre autres sujets, dans notre enquête du mois sur la supply chain des fruits et légumes, avec en outre un mini focus sur la place de marché e-commerce B-to-B que vient de lancer la Semmaris sur le MIN de Rungis. Sans oublier l'interview du responsable Supply Chain de Kaporal, pionnier à la fois pour le transport ferroviaire de ses produits depuis l'Asie (en amont) et sur le ship-from-store (en aval), ou encore le retour d'expérience des laboratoires Pierre Fabre sur la mise en œuvre du DDMRP. La liste des sujets passionnants abordés dans ce numéro 11 est encore longue, alors n'hésitez pas à en consulter le sommaire ! JLR Pour accéder à l'édito et au sommaire de SCMag n°11 de septembre Pours'abonner à Supply Chain Magazine
Le Parc Industriel de la Plaine de l'Ain (PIPA) repart à l'initiative pour aider ses entreprises à pourvoir leurs besoins de recrutement. Notamment dans les fonctions logistiques qui représentent près de la moitié des 6.630 emplois que totalisent les 180 sociétés présentes sur ce site de 1.000 hectares situé à Saint-Vulbas, au Nord-Est de l'agglomération lyonnaise. Il faut dire que 22 nouvelles sociétés se sont installées en 2017, et qu'aux besoins de recrutement à court terme s'ajouteront dans les prochaines années des centaines de créations d'emplois liées au développement de 107 hectares supplémentaires, annoncé mi-septembre. Pour répondre aux besoins urgents de ses adhérents logisticiens, le Club des Entreprises du PIPA lance cet automne sa 5e session mutualisée de formation. Le nouveau format associe 3 entreprises et 3 OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé), pour former 18 profils logistiques polyvalents qui bénéficieront du label « compagnons de la logistique ». Etrenné en 2016 (voir NL n°2512), cette formule a été plébiscitée par les entreprises, avec 75 candidats formés. Des réunions d'information pour recruter ces alternants en contrat de professionnalisation sont programmées les 27 et 28 septembre, le volet formation devant débuter en novembre. Par ailleurs, la première édition du Forum de l'emploi logistique du PIPA se tiendra le 11 octobre, pour permettre à de potentiels candidats de rencontrer sans intermédiaire 15 entreprises en recherche de collaborateurs. En plus d'explications sur les métiers du secteur, des visites d'entrepôts seront organisées, sachant que les besoins à pourvoir sont très variés en termes de profil, de poste, de contrat ou de niveau de responsabilité. MR
Une étude de l'organisme Incisiv menée pour le compte de l'éditeur JDA Software et le cabinet de conseil KMPG révèle que les responsables supply chain considèrent les solutions d'analyse prédictives, l'IoT et l'IA comme les technologies les plus à même d'impacter tous les maillons de leur supply chain, 60 cadres supply chain de l'industrie et de la distribution ayant été sondés pour cette étude mondiale (« Digital supply chain in retail & manufacturing »). « L'analyse prédictive est considérée comme très disruptive au niveau des prévisions, de la localisation des moyens de transport et de l'optimisation des stocks », note l'étude. Des différences existent toutefois entre distributeurs et industriels : dans l'industrie, un responsable supply chain sur deux a ainsi indiqué qu'il comptait tester des véhicules autonomes et la blockchain dans les 24 mois. Côté distribution, les responsables supply chain de la distribution considèrent que le cloud avait leur préférence pour la planification et le S&OP (70%), la gestion des transports (63%), les prévisions/réapprovisionnements (60%) et la gestion des entrepôts ainsi que pour la traçabilité (57%). A noter aussi que la visibilité des produits en temps réel dans la supply chain motive les investissements des industriels et des distributeurs à hauteur de 50% et 57%. AD Analyse prédictive, IoT et IA sont considérées comme des solutions plus disruptives que les drones, les imprimantes 3D ou encore la RFID.
Selon l'indice « Parcel Shipping Index » de l'entreprise américaine de solutions d'affranchissement Pitney Bowes, le nombre de colis expédiés l'an dernier dans les 13 pays objets de son étude a bondi de 17%. Il est passé de 63,6 milliards d'unités en 2016 à 74,4 milliards d'unités en 2017, représentant sur cette dernière période un marché de 279 milliards de dollars (+11%). Mais ces données auraient été toutes autres sans la Chine. L'Empire du Milieu a affiché une hausse de volumétrie de 28%, correspondant à 40 milliards d'unités, loin devant les États-Unis (11,9 milliards, +8%) et le Japon (9,6 milliards, +2%). Hors Chine, le taux de croissance mondial passe ainsi de 17% à 6%. Pour ce qui est de la France, elle a enregistré l'an dernier une croissance de sa volumétrie annuelle de 5%, avec 1,2 milliard de colis expédiés. Il s'agit de la plus forte hausse constatée ces 5 dernières années, 5 acteurs s'y partageant 70% du marché des expéditions selon Pitney Bowes (La Poste, Geodis, TNT, UPS et FedEx). A noter aussi que d'après l'entreprise américaine, les 100 milliards de colis expédiés seront atteints dans les 13 pays étudiés d'ici à 2020. AD
L'indice « Parcel Shipping Index » couvre l'Allemagne l'Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, les États-Unis, la France, l'Inde, l'Italie, le Japon, la Norvège, le Royaume-Uni et la Suède.
La pénurie de chauffeurs routiers au Japon oblige les logisticiens à faire preuve de créativité… Le transporteur Fukuyama Transporting décide de mettre un terme aux livraisons le dimanche (principalement des vêtements et de la nourriture) pour ses clients professionnels. L'objectif est de libérer du temps pour ses chauffeurs et de rendre les conditions de travail plus attractives. A compter de janvier, ce service disparaitra sauf pour des expéditions jugées urgentes. Fukuyama Transporting prévoit en contrepartie d'élargir ses services les autres jours de la semaine, en particulier la livraison le jour même dans tout le pays. Shigehiro Komaru, President & CEO, en appelle à la raison et prie ses clients « de comprendre que cette décision vise à sécuriser le personnel ». Rappelons que cette pénurie de main d'œuvre a déjà poussé de grands transporteurs, comme Yamato Transport et SG Holdings unit Sagawa Express, à augmenter les prix des livraisons à domicile (voir NL n°2744 et NL n°2677). JF
La branche Transport & Logistics du groupe Bolloré a récemment conclu de nouveaux accords avec deux partenaires africains, Banadir Gate en Somalie et Ewan Technology Solutions en Erythrée. L'enjeu est d'élargir son offre de services, d'augmenter la qualité de ses prestations et de développer de nouvelles opportunités commerciales. Partenaires de longue date, Bolloré T&L et Banadir Gate ont déjà mené différents projets pour le compte de grandes institutions internationales, et assurent ensemble le transport de denrées et produits pharmaceutiques pour plusieurs ONG présentes dans le pays. Le contrat d'agent exclusif signé en juin dernier vise à renforcer leur collaboration. Quant au contrat similaire signé en mai avec Ewan Technology Solutions, il ouvre de nouvelles pistes de projets communs, après une première collaboration pour le transport de matériel médical depuis les États-Unis. PM