Réalisée par le cabinet de recrutement Fed Supply en partenariat avec l'Aslog, la nouvelle enquête 360° sur l'emploi en Supply Chain, Transport et logistique apporte quelques éléments inédits de réflexion sur la perception du marché, à la fois côté offre et côté demande. L'étude a été menée entre décembre 2017 et mai 2018 auprès de 658 candidats potentiels, et les bureaux Fed Supply en régions Nord, Grand Ouest, Île-de-France et Sud-Est ont parallèlement interrogés 65 recruteurs. Premier constat : 54% des candidats jugent les salaires plutôt conformes à leurs attentes, ce qui est plutôt encourageant pour les employeurs, qui selon Fed Supply, créent actuellement en majorité des postes s'adressant à des profils jeunes diplômés ou débutant. Et mêmes si les candidats du panel sont 55% à exercer une activité professionnelle depuis plus de 10 ans, cela ne les empêche pas de considérer à 64% qu'il y a davantage d'opportunités de postes en ce moment. En revanche, ils ne sont que 33% à penser que les postes permanents ont le vent en poupe, alors que 61% des employeurs interrogés disent privilégier les CDI. Autre décalage intéressant : contrairement à ce que pensent les candidats, le critère numéro un de sélection des recruteurs en supply chain ne serait pas pas l'expérience (qui arrive en n°2) mais bien les fameux « soft skills » : confiance en soi, empathie, gestion du stress, communication, créativité, audace, curiosité, sens du collectif... Employeurs et candidats se rejoignent néanmoins sur le même constat : les postes de la Supply Chain deviennent de plus en plus segmentés : responsable S&OP, responsable appro, responsable planning, etc. « Nous constatons que c'est la croissance de l'activité qui oblige les organisations à segmenter les responsabilités afin de gagner en efficacité » explique Romain Devriese, directeur associé Fed Supply. Une grille de rémunération par région complète l'étude, avec des focus sur les différents métiers : planification, prévision des ventes, coordination logistique, approvisionnement, exploitant de plate-forme, transport & douane. JLR Photo : Romain Devriese, directeur associé Fed Supply Pour consulter l'étude
Sur son exercice 2017/2018 clos le 31 mars, le prestataire FM Logistic a enregistré un chiffre d'affaires de près de 1,2 Md€, en hausse de 9,5%. Ses activités d'entreposage/ manutention représentent 56% du total, le transport 34% et le conditionnement 10%. Sur cet exercice, le prestataire aura recruté quelque 3.000 nouveaux collaborateurs, soit deux fois plus qu'en 2016/2017. Son résultat d'exploitation s'établi à 31,4 M€, contre 33 M€ en 2016/2017. « La croissance a aussi été une source de difficulté, reconnaît Jean-Christophe Machet, président de FM Logistic. De nombreux démarrages et une hausse des coûts salariaux, tout particulièrement en Europe, ont eu un impact sur notre rentabilité. » Résultat, le groupe va désormais porter une attention toute particulière à la rentabilité de chacun de ses dossiers, en plus de continuer à miser sur la formation de ses équipes. « Après deux années de croissance organique de près de 10%, le groupe souhaite modérer son rythme de développement pour mieux absorber les nombreux démarrages d'activités », poursuit le prestataire. Dans son approche commerciale, il se concentrera désormais sur les projets « offrant pérennité et complémentarité au regard de sa stratégie sectorielle ». AD Photo :Jean-Christophe Machet,le président de FM Logistic
Depuis 20 ans, l'éditeur savoyard Stock-IT est un adepte de la rime en IT pour prénommer les modules de son WMS : Cb-IT, Contrôle-IT, Edi-IT, Order-IT, Consult-IT (visualisation du niveau de stock par les clients), Wave-IT, Crossdock-IT, Pca-IT ou encore Track-IT ! Le dernier projet en date n'est pas un module du WMS mais une plateforme online de mise en relation entre logisticiens et chercheurs de stockage, avec ou sans prestation. Le concept de Supply-IT s'appuie sur la relation de partenariat entretenue par Stock-IT et les plus de 200 clients qui utilisent son WMS et qui peuvent ainsi mettre en place une démarche de recherche d'affaires. L'outil dispose d'un moteur de recherche performant pour aider les utilisateurs à trouver le prestataire logistique qui correspond à leurs critères. La plate-forme propose également un système de notation et d'évaluation des échanges entre utilisateur et logisticien. JLR Sur le site supply-it.fr, une interface cartographique permet de visualiser les capa cités de stockage disponibles sur toute la France.
Le spécialiste de la livraison express de colis Chronopost a réceptionné cet été une messagerie située aux portes de Paris, à Aulnay-sous-Bois, dans le parc logistique développé par Segro sur 18 hectares de l'ancien site PSA. Construit par GSE et certifié BREEAM« Very Good » pour les phases conception et réalisation, ce bâtiment de 11.038 m² est un centre de tri de colis qui devrait être entièrement automatisé pour une mise en exploitation d'ici la fin de l'année. Disposant de 99 portes à quai, il permettra à Chronopost de traiter 160.000 colis par jour, en provenance de la région parisienne et du Nord de la France et à destination de l'ensemble de l'Hexagone. Présenté comme le plus innovant du réseau Chronopost, qui fait partie de DPDgroup donc du Groupe La Poste, ce hub automatisé intègre notamment une zone en température contrôlée de 470 m² qui permettra notamment de développer la distribution de produits alimentaires. Enfin, le site dispose de près de 1.000 m² de bureaux et accueillera une agence en charge du pilotage des livraisons du dernier km en local. Près d'une centaine de créations d'emploi sont annoncés. Ce retour de l'emploi sur l'ancien site PSA avait d'ailleurs été souligné à l'occasion de l'inauguration en avril du premier bâtiment développé sur place par Segro, en l'occurrence la plate-forme de Carrefour dédiée à son activité e-commerce alimentaire, et opérée Stef Logistique. Selon la foncière spécialisée en immobilier logistique et industriel Segro, ces opérations démontrent toute la pertinence d'intégrer la logistique du dernier kilomètre à l'intérieur des zones urbaines denses. Elles illustrent également son savoir-faire en matière de requalification de sites industriels. La troisième et dernière phase de ce Segro Logistics Park Aulnay est d'ailleurs en cours de négociation, pour une livraison prévue fin 2019. MR
Elle n'avait pas encore de nom quand le fabricant de palettes plastiques Smart-Flow l'avait dévoilée discrètement lors de la dernière SITL (voir NL n°2683). La nouvelle caisse palette plastique entièrement repliable s'appelle Smart Sleeve Pack, elle succède au modèle Tripbox, utilisé notamment dans l'industrie automobile et le packaging. Composée de 3 éléments tous dissociables (une ceinture, une coiffe et une palette plastique), elle affiche un volume de stockage de 516 litres, une capacité de charge par unité de 400 kg et une charge maximale de gerbage de 1 600 kg. Ses dimensions sont de 1.200 x 800 x 850 mm et son poids est de 32,5 kg. La ceinture est pliable et peut s'insère à plat entre la palette et la coiffe lors du retour à vide de la caisse palette. La solution, entièrement verrouillable, peut bénéficier de barres métalliques de renfort en option et être personnalisée avec des logos ou marquages et être utilisée avec des étiquettes codes-barres ou RFID. AD
Le fournisseur d'équipements de manutention et solutions logistiques Fenwick-Linde inaugurera ce jeudi une nouvelle agence locale sur la commune de Collégien en Seine-et-Marne. Venant se substituer à une ancienne infrastructure implantée jusqu'ici temporairement à Lognes, elle hébergera 8 collaborateurs vente chariots et 41 collaborateurs SAV sur 1.000 m². Dépendante de l'agence régionale IDF Nord, située à Gonesse, dans le Val d'Oise, et dirigée par Christophe Puillon, elle a vocation à répondre à l'expansion de la logistique en Seine-et-Marne et à y accroître l'activité de Fenwick-Linde. « C'est un département vaste et en pleine expansion, en particulier sur les métiers de la logistique avec un peu plus de 10.000 établissements et une tendance à la hausse avec la perspective du Grand Paris », explique l'entreprise. L'agence de Collégien sera dirigée par Valérie Polier. AD
Alec Lafourcade-Jumenbo a été nommé directeur industriel de l'entreprise spécialiste des chariots autonomes Balyo, intégrant aussi de ce fait son comité exécutif. Diplômé de Supélec et titulaire d'un master de l'université américaine de l'Illinois/Urbana-Champaign, il aura pour mission la mise en place « d'un outil industriel adéquat en collaboration avec les partenaires de Balyo ». Ces partenaires réunissent les groupes Kion Group AG, maison mère de Linde Material Handling, et Hyster-Yale Group, tous deux actionnaires de l'entreprise. Alec Lafourcade-Jumenbo a travaillé précédemment pour des groupes comme Sagem et des start-ups comme Aldebaran Robotics ou DxO. D'autres recrutements sont prévus chez Balyo. La société compte embaucher plusieurs dizaines de nouveaux collaborateurs dans les 12 à 24 prochains mois, notamment de jeunes ingénieurs approchés via ses partenariats avec des écoles d'ingénieurs et des IUT. Elle comptait 127 salariés fin 2017, un exercice où elle a levé 45,6 M€ avec son introduction en Bourse à Paris. AD Photo :Alec Lafourcade-Jumenbo, directeur indutriel de Balyo
Le groupe allemand Contargo, qui exploite un grand réseau logistique de transport de conteneurs entre les ports maritimes européens et leur hinterland, a inauguré officiellement la version agrandie et modernisée de son terminal de Neuss, sur le Rhin, tout près de Düsseldorf. Sa surface a quasiment triplé, passant de 32.000 m² à 84.000 m² disponibles pour la manutention trimodale des conteneurs, et deux nouvelles grues ont été installées, portant à cinq le nombre total de portiques à conteneurs. Par ailleurs, la voie ferrée a été rallongée à 1.400 mètres pour permettre le chargement ou déchargement simultanés de deux trains complets. Au total, la capacité de manutention du terminal a doublé pour atteindre les 200.000 conteneurs, ce qui fait de Contargo Neuss GmbH la nouvelle plaque tournante du groupe Contargo pour les ports maritimes de Rotterdam et d'Anvers. Avec cette extension, les conteneurs provenant d'autres terminaux Contargo seront maintenant consolidés sur les barges à Neuss. JLR
Prix bas ne signifie pas nécessairement service au rabais, c'est du moins ce que veut démontrer Aldi USA en lançant la livraison à domicile. Après avoir réalisé plusieurs pilotes depuis 2016, le discounteur va en effet proposer dans plus de 1.800 magasins les services du livreur Instacart, qui devraient couvrir 35 états d'ici la mi-novembre. Avec ce partenariat, Aldi entend aligner ses prestations avec nombre d'autres retailers, dont plusieurs passent déjà par l'intermédiaire d'Instacart : c'est le cas notamment de Costco, Target, Whole Foods, Kroger et Albertson's. Cette option de livraison à domicile s'inscrit également dans la stratégie d'Aldi de chercher à étoffer et à embellir son offre : le distributeur veut augmenter de 40% ses références en produits frais et bio et va investir 1,6 Md$ dans la rénovation de 1.300 magasins d'ici 2020. Il prévoit de dépenser 3,4 Md$ pour atteindre les 2.500 magasins aux Etats-Unis d'ici 2022. PM