Le constructeur Opel et sa marque-sœur britannique Vauxhall ont reconduit le contrat du prestataire logistique Gefco pour piloter l'ensemble de leur supply chain pendant quatre ans à compter du 1er janvier 2019. Les deux parties avaient signé un accord sur cinq ans en 2013, mais Opel/Vauxhall évoluait à l'époque dans le giron du groupe automobile américain GM avant d'être racheté par le groupe PSA au printemps 2017. Le nouveau contrat couvre l'ensemble de la logistique amont et aval du constructeur en Europe et en Turquie, Gefco devant, d'une part, assurer l'approvisionnement de ses usines d'assemblage en pièces depuis les sites de ses fournisseurs, et d'autre part, prendre en charge la livraison de ses véhicules auprès de ses concessionnaires et importateurs. « En pilotant tous ses flux logistiques en Europe et en Turquie, nous lui permettront de se concentrer sur son cœur de métier », souligne Antoine Redier, vice-président exécutif solutions 4PL de Gefco. Pour répondre encore mieux à ses besoins, le prestataire va en outre recruter une centaine d'ingénieurs supplémentaires dans les six pays où le constructeur opère (Allemagne, Royaume-Uni, France, Espagne, Pologne et Hongrie). Avec le renouvellement de ce contrat, Gefco gère donc la supply chain de l'ensemble des marques du groupe PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall). Le prestataire a en effet signé fin 2016 un contrat de 8 Mds€ sur 5 ans pour optimiser toute sa supply chain industrielle au niveau mondial à compter de 2017 (voir NL n°2369). Rappelons aussi que le groupe PSA détient toujours 25% de Gefco. AD
Le vendredi 9 novembre, de 8h30 à 11h30 à l'Hôtel de Sers à Paris (8e), Oracle vous invite à une matinée organisée en partenariat avec Supply Chain Magazine et Deloitte sur le thème de la découverte interactive des nouvelles avancées en matière de TMS (Transport Management System) au service de la performance des opérations de transport. Après une introduction de Jean-Pierre Merx, directeur Supply Chain Europe du Sud chez Oracle et de Jean-Philippe Guillaume, co-fondateur de Supply Chain Magazine, cette demi-journée intitulée « Blockchain, Machine Learning, IoT : le TMS au cœur de la Supply Chain digitale » sera l'occasion de faire le point, avec les consultants d'Oracle et de Deloitte sur l'apport réel des nouvelles technologies pour les applications TMS, via notamment l'exemple d'Oracle Transportation Management (OTM) en mode cloud. La matinée se poursuivra par un partage d'expérience sur la mise en place d'un projet TMS au sein du groupe Seb. Renseignements et inscription
SAP vient de lancer à Paris, dans un nouvel espace de plus de 260 m², son accélérateur de startups B2B Tech français SAP.iO Foundry. Elles étaient 70 candidates sur la ligne de départ, puis 20, puis 14 en soutenance. L'éditeur en a finalement retenu 6 pour cette première promotion, dont au moins trois ont un rapport direct avec des problématiques Supply Chain : Brennus Analytics (solution SaaS basée sur l'IA pour l'optimisation dynamique des prix en fonction des objectifs stratégiques mais aussi opérationnels comme la charge et la capacité des usines et l'état des stocks), Citodi (solution d'IA appliquée à l'optimisation de tournées de livraisons) et Wakeo (plateforme Saas de tracking en temps réel des flux de transport B2B utilisant du machine learning). Les trois autres sont davantage orientées industrie et finances : Energiency (analyse de la performance énergétique industrielle), Scortex (contrôle qualité automatisé), et Supervizor (analyse automatisée des données comptables et opérationnelles). Déjà « matures et structurées », ces six start-up seront accompagnées durant 10 semaines dans le cadre d'un programme de mentoring et de formation personnalisé qui va les amener à rencontrer les équipes de SAP, ses clients, son réseau de partenaires. Elles auront chacune deux mentors, l'un issu du comex de SAP France ou de l'une des startups SAP, et l'autre étant un dirigeant d'une start-up française emblématique (c'est le cas par exemple de Pierre Khoury, CEO de Shippeo). Chaque semaine de formation se rapportera à un thème précis : complémentarité technique et fonctionnelle, business développement et Go To Market, scalability et funding. « Contrairement à ce qui se passe dans le BtoC, il est difficile pour une start-up BtoB de réellement accélérer son business car il faut pouvoir s'intégrer au SI des entreprises, c'est un point essentiel » nous a confié Sébastien Gibier, le directeur de SAP.iO Foundry Paris. C'est pourquoi, sur les trois premières semaines du programme, les efforts vont se concentrer sur la recherche d'une intégration fonctionnelle et technique entre la solution des start-up et l'un des nombreux modules de SAP, afin d'identifier un cas d'usage fonctionnel pour un client. Les deux prochaines promotions devraient être lancées en 2019, a priori l'une avant le printemps et une autre à l'automne. JLR Photo :Sébastien Gibier, le directeur de SAP.iO Foundry Paris
L'enseigne dédiée aux animaux de compagnie Animalis est entrée dans les murs de son nouvel entrepôt situé à Meung-sur-Loire, au sud-ouest d'Orléans. Développé par la foncière spécialisée en immobilier logistique Argan, qui en reste propriétaire, ce site de 13.000 m² a été construit par le contractant général Idec (voir NL n°2736), sur des plans signés du cabinet d'architecture SAGL. Lancé il y a 20 ans par le groupe belge de distribution Louis Delhaize, Animalis a longtemps opéré en s'appuyant à la fois sur l'approvisionnement en direct des magasins par ses fournisseurs et sur un entrepôt situé à Courcouronnes (91), devenu trop exigu. En fait depuis un an, une partie des stocks avait déjà été centralisée sur un site loué temporairement à Baule, à proximité du nouvel entrepôt qui va prendre le relais pour assurer l'ensemble des opérations logistiques de l'enseigne. Nombre de collaborateurs ont d'ailleurs opté pour un déménagement vers le Loiret. Ce nouveau site devrait accueillir environ 9.000 références de produits, distribués via la quarantaine d'animaleries d'Animalis ou via ses sites e-commerce. Il va permettre d'accompagner la stratégie de croissance de l'entreprise, y compris à l'international, d'autant que la réserve foncière permet d'envisager une extension à 30.000 m² à moyen terme. MR
Le groupe familial breton STG spécialisé dans le transport et la logistique sous température dirigée a cédé 75% de son capital au fond d'investissement Hivest Capital Partners (la famille Gautier fondatrice en conserve 25%). Créé en 1949, STG compte 3.500 collaborateurs, 1.600 véhicules, 35 plateformes et 160.000 m2 d'entrepôts, ayant aussi une activité à l'international à travers sa filiale STG & Nagel Logistique, dans le cadre de son partenariat avec le transporteur allemand Nagel. Il réalise aujourd'hui un chiffre d'affaires annuel de près de 400 M€. L'entrée du fonds d'investissement dans son capital doit lui donner les moyens de répondre aux nouveaux enjeux de la logistique du froid (production zéro CO2, tracking, gestion des stocks, services numériques...) et de réaliser des opérations de croissance externe. « Avec l'avènement du digital, notre secteur est entré dans une nouvelle ère, explique Antoine Gautier, directeur général de STG. L'ouverture du capital va permettre au groupe d'y prendre pleinement sa place et d'accélérer les projets déjà initiés. » AD
L'éditeur suédois Syncron spécialiste des solutions SaaS de gestion et de tarification de pièces détachées a levé 67 millions de dollars auprès du fond d'investissement Summit Partners. L'opération doit lui permettre de continuer à étendre ses opérations à l'international et de poursuivre le développement de ses solutions : il a enregistré une croissance de 50% du nombre de ses clients en Amérique du Nord, en Europe, en Asie, et au Moyen-Orient depuis 2015 (voir NL n°2755) et a récemment fait évoluer sa suite applicative intégrée Syncron Service Cloud (voir NL n°2697). Syncron, qui compte actuellement un peu plus de 330 collaborateurs répartis sur 10 sites dans le monde, travaille aussi désormais à une introduction en Bourse. AD
Dans le cadre d'une stratégie de développement et de diversification de son offre, Etyo (anciennement Batyom) a nommé ce mois-ci Linda Tempestini au poste d'Intralogistics Solutions Manager. La société se positionne désormais sur une offre d'accompagnement à la mise en oeuvre (AMO) de systèmes mécanisés ou robotisés au sein des bâtiments pour le compte d'investisseurs, d'industriels ou de logisticiens, en plus de son activité d'AMO sur le volet purement immobilier. Ces deux offres indépendantes mais complémentaires peuvent bien évidemment se rejoindre au sein d'une prestation complète d'AMO incluant immobilier et solutions intralogistiques sur toutes les étapes du projet : études, faisabilité, conception globale optimisée (dimensionnement du dallage et des flux en tenant compte des futurs équipements), recherche de partenaires, définition des solutions techniques et informatiques, suivi de la réalisation, réception des bâtiments et des systèmes, jusqu'à l'accompagnement au démarrage d'activité. Diplômée de l'école d'ingénieurs Cesti/Supmeca, Linda Tempestini a commencé sa carrière chez Fauchon Paris, en tant que responsable d'exploitation d'un entrepôt sous température dirigée de 3.000 m² à Lisse, puis a rejoint Philips Lighting en 2005 comme ingénieure méthodes, responsable services commandes spéciales puis responsable méthode, avant de devenir chef de projet mécanisation de l'entrepôt Logistéo d'Autodistribution à Réau, qui vient d'être inauguré officiellement la semaine dernière (système à gares et goods to man). « L'ADN d'Etyo c'est d'être opérationnel, de suivre les chantiers jusqu'au bout, que ce soit sur le volet immobilier ou sur le process, et je pense que nous sommes les seuls à proposer cette offre-là » nous a-t-elle confié. JLR
GS1 USA et le laboratoire RFID de l'Auburn Université se sont associés à huit marques et cinq distributeurs pour collecter et comparer pendant un an, de juin 2017 à juin 2018, les données captées par des lecteurs de code-à-barres et par des systèmes RIFD entre l'usine, l'entrepôt du fournisseur et l'entrepôt du distributeur. Nommée « Project Zipper » (projet fermeture éclair), l'étude démontre que l'utilisation de la RFID élimine les erreurs à 99.9%, alors que le taux d'erreur constaté avec les codes-à-barres, malgré les plus de 40 ans de maitrise de cette technologie, atteint globalement les 69% (picking, transport, réception), ce qui entraîne des approximations quant à l'état réel des stocks. « Depuis longtemps, le secteur dans son ensemble préfère ne pas s'en préoccuper et contourner le problème ou ajouter une tolérance à ses systèmes et sa planification pour accepter les erreurs, quand bien même elles sont reconnues » constate Justin Patton, Directeur du Lab RFID de l'Auburn University. Selon lui, le coût de la RIFD à l'échelle de la SC est nettement inférieur aux conséquences d'un stock dont la justesse passe d'environ 95% avec RFID à 63% sans. Les marques et distributeurs engagées dans l'étude auraient même constaté grâce à la RFID une chute de 50% des ruptures ainsi qu'une réduction des stocks obsolètes, des réclamations des entrepôts et clients. Sans oublier des inventaires $ réclamations. PM