Orano TN, la filiale du groupe Orano (ex Areva) spécialiste de la logistique nucléaire, et Bureau Veritas ont annoncé la signature d’un accord de partenariat stratégique portant sur une nouvelle offre de certification destinée au transport nucléaire. L’objectif est d’accompagner le développement des flux de transport maritime de matières issues du cycle nucléaire ainsi que de terres rares et de sources médicales en garantissant le respect des plus hauts standards de qualité et de sécurité. L’offre de certification comprend l’inspection et la certification des navires, celle des ports par lesquels transitent ces matières nucléaires (en particulier en Afrique et en Asie), mais également les activités de conception d’emballages de transport et d’entreposage. Les experts de Bureau Veritas seront chargés de vérifier la conformité du processus de fabrication via des inspections sur les sites industriels de production. Les deux partenaires ont également prévu développer des outils digitaux innovants. « En mettant nos forces en commun avec Bureau Veritas, l’ambition d’Orano est de proposer à nos clients des solutions de transport à haute valeur ajoutée, fiables et sûres pour les marchés en plein développement » a déclaré Frédéric de Agostini, le directeur d’Orano TN. JLR
C’est la suite logique de l’annonce faite par GT Location en octobre 2018 de réorganiser progressivement ses activités autour d'une fonction d'organisateur transport, notamment dans les secteurs de l'automotive (pneumatiques, pièces auto), du médical ou de l'industrie (voir NL 2794). La société créée en 1946 par Gaston Trochery (le grand-père de l’actuel dirigeant Michel Sarrat), qui a été baptisée GT Location en 1985, s’appellera désormais GT Solutions, le pluriel soulignant le caractère «sur mesure» des réponses apportées aux clients. la nouvelle identité visuelle ainsi que sa baseline (Global Transport solutions) ont été dévoilées aux salariés vendredi dernier. Ce changement de nom illustre non seulement l’élargissement progressif de son champ d’action au-delà de la location de véhicules avec conducteur (organisation de transport, école du conducteur, atelier de réparation poids lourds, gestion du travail temporaire et recrutement), mais devrait aussi servir ses nouvelles ambitions de développement à l’international. GT Solutions devient désormais l’unique marque commerciale de la société (les noms de filiales régionales, ainsi que ce de GT Béton Services et GT Dauga disparaissent), à l’exception de Stavi Aquitaine (dépannage et réparation) et de Sully GT Promotion, société commune créée en 2016 avec le groupe Sully dans le secteur de l’immobilier. Le coût global de ce changement de nom sur cette société de 2 000 salariés et de 1 840 véhicules est évalué à 320 k€. JLR
L’intégrateur autrichien TGW présentera son système de trieur à pochettes OmniPick sur le prochain salon LogiMat (du 19 au 21 février à Stuttgart, en Allemagne). Basé sur des recherches en robotique et en IA, il s’adresse aux acteurs du e-commerce et acteurs de l’omnicanal à la recherche d’une solution leur permettant de faire face à l’évolution future de leur activitéavec une manutention réduite au minimum. OmniPick transporte, séquence, range, trie et distribue tous types de produits dans des pochettes dédiées qui circulent ensuite sur un convoyeur aérien, les chargements/déchargements de pochettes ainsi que l’emballage des marchandises pouvant aussi être effectués de manière totalement automatique. AD
Le convoyeur à pochettes Omnipick de TGW sera présenté à LogiMat en février. Crédit photo
«Nous souhaitons participer activement et officiellement à cette consultation, vous rencontrer et vous exposer les atouts du secteur du transport combiné». Voilà le message que vient d’adresser le Groupement National des Transports Combinés (GNTC) à la Ministre des Transports Elisabeth Borne dans le cadre du Grand débat national ouvert le 15 janvier à l’initiative du chef de l’Etat. L’une de ses thématiques étant la transition écologique, l’organisation professionnelle souhaite rappeler à la Ministre et aux Français que «l’intermodalité est une filière d’avenir » et que le transport combiné permet de faire circuler «plus d’un million de poids lourds en moins tous les ans en France». Lors de son AG d’octobre dernier, elle avait déjà indiqué que beaucoup de chemin restait à parcourir en matière de transport combiné (voir NL n°2787). «Vous souhaitez développer un modèle de transport de marchandises durable et écologique? Chiche!», interpelle aujourd’hui Dominique Denormandie, son président. AD
Dominique Denormandie, président du GNTC. Crédit photo
Par l’intermédiaire d’EcoVadis, plateforme denotation RSEdes entreprises et fournisseurs, GlaxoSmithKline, Teva et Takeda ont noué la semaine dernière un partenariat promouvant la transparence au sein de la Supply Chain pharmaceutique. Dénommée «Responsible Health Initiative», cette initiative mondiales’articule autour de quatre priorités : 1 harmoniser les normes de l’industrie pour les évaluations RSE, et disposer d’indicateurs fiables et comparables au niveau mondial, 2 créer une plate-forme commune pour faciliter le partage des performances RSE entre les fournisseurs/tiers et les membres RHI, 3 mettre en place des outils partagés pour renforcer l’engagement des fournisseurs et les impliquer dans des plans d’amélioration, 4 travailler ensemble pour réduire les risques sociaux environnementaux et éthiques et accroître la visibilité du programme achats responsables dans toute la chaine d’approvisionnement. «Face a? des modèles d’affaires des secteurs de la sante? et de l’industrie pharmaceutique qui évoluent et tendent a? se chevaucher, il était logique pour ces organisations de se rassembler sur des besoins communs et d’adresser ensemble les partenaires commerciaux impliqués sur les enjeux de RSE,commente Pierre-Franc?ois Thaler, cofondateur d’EcoVadis. Cette initiative s’inscrit dans la lignée de celles déjà lancées dans la chimie (Together for Sustainability, en 2011), le ferroviaire (Railsponsible en 2014), ou les FMCG (l’association AIM progress, initiée en 2016). PM
Investisseur, propriétaire, développeur et gestionnaire d'actifs logistiques, P3 Logistic Parks a nommé Andrea Amoretti comme chef de la construction Europe de l’Ouest. A ce titre, il sera responsable de l’ensemble des activités de construction de l’investisseur-développeur sur la France, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne et les Pays-Bas, y compris la supervision des projets clés en main en cours en Allemagne et en Espagne. Outre-Rhin, ces projets incluent le parc P3 de Kamen, dans la région de la Ruhr (voir NL n°2785) ainsi que celui de Gottfrieding, en Basse-Bavière (voir NL n°2786), et en Espagne, son parc P3 Illescas, près de Tolède (voir NL n°2788). Diplômé en génie civil de l'Université de Parme, Andrea Amoretti occupait auparavant le poste de senior projet manager au sein du bureau italien de P3 Logistic Parks, gérant d’important projets de développement clés en main. Avant cela, il avait occupé un poste de chef d’équipe au sein de la société d’ingénierie, conseil et gestion de projets Arcadis en Italie, et un poste de chef de projet au sein de la société d’ingénierie FxxM Ingegneria Spa, où parmi les projets les plus importants figurait le développement de deux grands centres logistiques à Oman. AD
Andrea Amoretti, chef de la construction Europe de l’Ouest de P3 Logistic Parks. Crédit photo P3
En novembre dernier à Anvers, lors des Supply Chain Awards 2018 organisés par les associations professionnelles belges de la logistique et de la supply chain PICS Belgium et VIB, le prix du projet de l’année a été décerné à l’équipe composée d’ Euro Pool System, spécialiste européen des emballages réutilisables pour la chaîne logistique des produits frais, du distributeur Delhaize et de l’intégrateur RFID Aucxis. Leur projet « Centre de service du futur RLDC (Reverse Logistics Distribution Center)» concerne la gestion automatisée des retours des bacs de transport consignés (grâce à l’EDI, la RFID et l’utilisation de lignes de tri et de convoyage). Il permet notamment d’en faciliter la gestion par ses partenaires distributeurs, qui n’ont plus besoin ni de les trier ni de les compter. Etant donné que la VIB (Vereniging voor Inkoop en Bedrijfslogistiek), qui regroupe les responsables Achats, Logistique et SC belges d’expression néerlandophone est membre de l’ELA (European Logistics Association), l’équipe lauréate des Supply Chain Awards 2018 est désormais qualifiée pour concourir cette année au niveau européen à l’European Award for Logistics Excellence, l’équivalent de la Ligue des Champions des projets logistiques ! JLR
L’équipe Euro Pool System / Delaize / Aucxis, lauréate du projet de l’année, encadrée par le jury des Supply Chain Awards 2018.
134 M$, c’est le montant que va investir DHL Express dans son nouveau centre de tri situé sur l’aéroport de Copenhague. Fortement automatisé (seule une centaine de recrutements sont prévus), ce hub de 26.172 m² (bureaux compris) lui offrira une capacité de tri de 37.000 colis par heure, disponible 24h/24. « Nous voulons croître à travers la qualité. Ainsi nous investissons de manière significative dans l’expansion de nos capacités afin d’améliorer notre efficacité ainsi que celle de nos livraisons » explique John Pearson, CEO Monde de DHL Express. Outre la rapidité des flux au sein du hub, le temps de transit des marchandises provenant ou à destination du Danemark devrait en effet être considérablement réduit dans la mesure où celles-ci doivent actuellement faire une escale soit en Grande Bretagne, soit à Leipzig. En parallèle, DHL annonce un autre développement au Danemark, à savoir la construction d’un terminal dans la ville de Fredericia, dans le centre du pays. Représentant un investissement de 13,4 M€, il devrait ouvrir ses portes en 2020. Ces deux nouvelles destinations seront desservies entre autres par les cinq nouveaux Airbus A330 et 14 Boeing 777 qu’a commandé l’expressiste en fin d’année dernière. PM