Vendredi a été posée la 1ère pierre d'un centre de conservation d'œuvres d'art au sein de l'aéroport Paris-Le Bourget, au Nord-Est de Paris. La conception et la construction de ce bâtiment offrant 24.000 m² de surfaces de stockage réparties sur 4 étages ont été confiées au contractant global GSE par les deux co-investisseurs et co-exploitants. En l'occurrence le Groupe ADP, également aménageur du terrain, et l'entreprise Andrée Chenue, spécialiste de la logistique d'œuvres d'art dont l'histoire remonte à 1760 (aujourd'hui filiale du groupe Horus Finance). En novembre 2017, les deux partenaires avaient signé une promesse de bail en l'état futur d'achèvement (BEFA) pour ce bâtiment qui sera le 1er en France spécifiquement conçu pour le stockage et la conservation d'œuvres d'art. Ils ont également créé deux sociétés communes, l'une en charge de l'investissement, l'autre de l'exploitation de ce site dont la première tranche doit être livrée à l'été 2019. Imaginé par l'agence GBL Architectes, ce bâtiment HQE « très performant » sera situé sur la partie Est de la plateforme aéroportuaire, à un jet de pierre des pistes pour faciliter le transport d’œuvres d’art par voie aérienne, notamment pour les échanges entre musées. L'ensemble de ses espaces de stockage seront tenus hors poussière, protégés du risque d’incendie par un système de raréfaction en oxygène, et évidemment doté d’une sécurité anti-effraction de pointe. Sans compter le contrôle de la température et de l’hygrométrie. Les réserves seront personnalisables et pourront être équipées à la demande des clients, propriétaires et institutions culturelles. Beaucoup sont intéressés par la proximité des pistes et de Paris, et la palette de services assurés sur place, comme l'emballage et le pilotage du transport. Des espaces seront par ailleurs destinés à la restauration d'œuvres et à la conservation de collections de mode. MR
Les espaces de stockage disposeront de 5,6m de hauteur libre en rez-de-chaussée, et de 3,4 m dans les étages. Crédit photo ADP
Smartrac, une société néerlandaise spécialisée dans le développement de tags RFID, vient de s'associer à la startup californienne Citizens Reserve, experte en technologie blockchain. Les deux partenaires se proposent de digitaliser la supply chain en utilisant la plateforme Suku construite sur la blockchain et lancée par Citizens Reserve en septembre dernier. Les tags Smartrac, qui sont utilisés notamment par Adidas, le chinois Alibaba ou encore le suisse Mammut, pourront désormais être répertoriés sur la blockchain. Cette solution, qui se veut supérieure au code barre, attribue à chaque produit sa propre identité digitale qui ne peut être ni falsifiée, ni copiée ni perdue, selon Eric Piscini, le directeur général de Citizens Reserve, un ancien du cabinet de consultants Deloitte. Smarttrac et son partenaire Citizens Reserve promettent ainsi la création d'une supply chain plus transparente, avec une traçabilité unitaire de l'usine au magasin. CCT
Doucement mais sûrement, Amazon progresse dans la maîtrise de ses flux maritimes, c’est du moins ce qu’affirment nos confrères d’USA Today. Que ce soit sous le nom d’Amazon Logistics ou de sa filiale chinoise Beijing Century Joyo Courier Service, ce ne sont pas moins de 5.300 conteneurs qui ont été réservés et expédiés en 2018 par Amazon (en qualité de transitaire), selon les informations récoltées par Ocean Audit. Ce n’est encore qu’une goutte d’eau dans l’océan des flux d’Amazon, mais ces conteneurs gérés en propre n’en demeurent pas moins une nouvelle preuve de sa volonté de maitriser complètement le transport et la logistique, l’e-commerçant étant désormais en mesure d’offrir aux vendeurs chinois un service porte-à-porte à destination des Etats-Unis. Avec à la clef de nombreux avantages: maitrise des coûts et du processus, visibilité totale, réduction du nombre de ruptures de charges (donc de la casse). PM
Le centre de contacts clients du prestataire Rhenus Logistics en Alsace a décroché une certification ISO 18295 pour sa relation clients avec les laboratoires pharmaceutiques dans le cadre de prestations logistiques et de transport. La démarche qualité entamée par le centre pour sa division pharmacie à la fin 2017 a entrainé un audit et la mise en place de nouveaux process internes afin de mieux structurer la gestion de l’information et le traitement des réclamations des laboratoires pharmaceutiques stockant leurs produits dans les entrepôts de Rhenus de Strasbourg. Ont notamment été mise en place un manuel d’intégration et un plan de formation pour tout nouveau collaborateur, des textes types pour la communication par email avec les clients et des tableaux de bord de suivi de la relation clients. Rhenus Logistics Alsace est la première entreprise française à obtenir la certification ISO 18295 dans le domaine de la logistique pharmaceutique. « Cette démarche nous permet d’améliorer la gestion de notre relation client dans le cadre de la logistique pharmaceutique où les bonnes pratiques de distribution imposent déjà un cadre qualitatif très normé», souligne Sophie Conte, directeur business de Rhenus Logistics France. AD
L’équipe du service Customers and Transport Solutions de Rhenus Logistics à Strasbourg. Crédit photo DR
Depuis le 11 janvier, le spécialiste de l'acquisition automatique de données Datalogic propose aussi une version sans fil de sa gamme de lecteurs à main Gryphon 4500, imageurs exploitables en magasins comme dans les univers de la logistique et du transport (ils peuvent lire les codes 1D, 2D, codes à barres empilés ou encore les codes Digimarc). Elle est basée sur un système de recharge par induction qui est proposé soit sur un modèle avec technologie de communication Bluetooth (GBT4500) soit sur un modèle exploitant le système de communication radio Star Cordless System à bande étroite de Datalogic (GM4500). Pour le fabricant, en éliminant les contacts, la recharge par induction réduit aussi les coûts de maintenance et de nettoyage par rapport aux solutions de charge traditionnelles. «Nous avons constaté une nette diminution de la quantité de terminaux mis en réserve par les clients pour des problèmes de recharge sur le premier de nos lecteurs qui en a bénéficié, le Joya Touch, explique Giulio Berzuini, general manager retail industry de Datalogic. Nous avons donc décidé d’appliquer également cette technologie à d’autres familles de produits.» AD
La start-up lilloise Everysens, éditrice d’une plateforme de visibilité logistique multimodale, a annoncé le recrutement de Dominique Josse au poste de «senior sales». A cette fonction, il aura notamment pour mission d’accompagner le développement commercial à l’international de la société. Avec plus de 20 ans d’expérience dans la vente B-to-B d’applications d’entreprises, en particulier dans le domaine du SaaS, Dominique Josse a débuté sa carrière comme Branch sales manager au sein de la société informatique croate IN2 Grupa puis a été consultant avant de gérer le processus d’avant-vente chez l’éditeur d’ERP et solutions SCM Baan Company (aujourd’hui dans le giron de l’éditeur Infor Global Solutions). En 2000, ce quadrilingue rejoint l’éditeur SaaS américain Saba Software, où il a contribué notamment à la mise en place de sa branche Europe du Sud, en développant notamment un programme de partenariats dans une dizaine de pays. AD
Dominique Josse, «senior sales» chez Everysens. Crédit photo DR
Après une série de tests réalisés en Autriche, le constructeur Man (groupe Volkswagen) vient de mettre en circulation à Madrid un camion entièrement électrique dans le cadre d’un test en grandeur nature en condition normale d’utilisation. Le camion testé est un 26 t avec 11,3 t de charge utile, capable de transporter 19 palettes Euro. Il est propulsé par un moteur de 264 kW (360 cv) et ses batteries sont rechargeables en 90 minutes sur courant continu ou en quatre à huit heures en courant alternatif avec le chargeur triphasé embarqué. Les groupe Mazo et Acotral, tous deux spécialisés dans le transport frigorifique, ont été retenus pour ce pilote qui leur permet d’accéder aux zones à circulation réduite de la capitale espagnole et de circuler de nuit. Seule ombre au tableau pour Grupo Mazo : une autonomie plafonnée à 180 km qui pourrait limiter l’accès à certains entrepôts de ses clients, à savoir Lidl et Mercadona, situés en périphérie de la capitale. PM
Suite à un test réalisé dans deux de ses magasins en Pennsylvanie, le distributeur américain Giant Food Stores (filiale d’Ahold Delhaize USA) va progressivement déployer Marty dans l’ensemble de ses 172 supermarchés présents en Pennsylvanie, Maryland, Virginie et Virginie Occidentale. Un peu plus grand qu’un humain de taille moyenne, Marty est un robot à tout faire conçu par Jabil, une filiale de Badger Technologies. Il scanne les allées pour surveiller les ruptures de stocks et vérifie au passage la validité des prix affichés sur les étalages, mais il est également capable de détecter tout débris ou liquide versé sur le sol. Le cas échéant, il envoie un signal aux employés du magasin pour qu’il interviennent dans les meilleurs délais. « Amener la robotique et l’intelligence artificielle sur la surface de vente est un projet qui nous était cher, et nous sommes très satisfaits de la réaction des clients dans nos magasins pilotes » rapporte Nicholas Beltram, Président de Giant Food Stores. Delhaize, qui compte quelque 500 supermarchés aux Etats-Unis, entend à terme déployer ce robot, ou une solution similaire, sur l’ensemble de son réseau. PM