Est-ce l’effet de l’évolution d’un environnement mondial que les anglo-saxons qualifient souvent de VUCA (volatile, incertain, complexe, ambigu) ? En tout cas, l’éditeur américain Llamasoft, spécialisé dans les logiciels de conception, de modélisation et d'optimisation de la supply chain, a enregistré en 2018 une croissance de plus de 40% de ses revenus d’abonnement et gagné l’an dernier plus de 80 nouveaux clients, portant ainsi son portefeuille à près de 700. En zone EMEA, figurent parmi les groupes ayant signé ou renouvelé un accord avec Llamasoft des acteurs tels qu'Airbus, Essilor, FM Logistic, GlaxoSmithKline, Solvay ou Total. Et ailleurs dans le monde, d'autres grands noms sont cités comme Alibaba, General Motors ou Home Depot. « En leur fournissant un cadre pour l’étude des interdépendances sous-jacentes dans leurs supply chains mondiales de plus en plus complexes, nous aidons les plus grandes entreprises du monde à tirer parti d’une conception et d’une prise de décision plus intelligentes en tant qu’arme concurrentielle », a déclaré Razat Gaurav, le Pdg de Llamasoft. Notons que pour soutenir une telle croissance, l'effectif global de l'éditeur a augmenté de plus de 15% sur un an. JLR
Razat Gaurav, le Pdg de Llamasoft. Crédit photo Llamasoft
C'est avec son compatriote Fricke, grossiste spécialisé dans les pièces de rechange pour machines agricoles et véhicules utilitaires, que Jungheinrich a créé en début d'année une co-entreprise dédiée à la vente de pièces de rechange, baptisée Trex.Parts. Les deux partenaires ont décidé de rapprocher leurs expertises en commerce en ligne et en équipements de manutention pour lancer cette activité qui reposera essentiellement sur internet, et qui devrait constituer un important levier de croissance pour chacune des parties. « Il s'agit d'une initiative internationale et multi-fournisseurs car Trex.Parts commercialisera aussi bien des pièces pour des chariots estampillés Jungheinrich que pour d'autres équipements de marque Toyota, Nissan, Linde ou Still, souligne Christian Erlach, membre du board de Jungheinrich en charge du marketing et des ventes. Et dans la mesure où nous faisons des réparations et que certains clients sont utilisateurs de plusieurs marques, la formule permettra également d'améliorer le service que nous leur apportons ». AD
Le fabricant d'emballages papier/carton Smurfit Kappa lance un concours international invitant tous les concepteurs, ingénieurs et autres inventeurs à concevoir des emballages innovants susceptibles de générer moins de déchets non recyclables. Baptisé Better Planet Packaging Design Challenge, ce concours propose de relever deux défis : le premier consiste à trouver une alternative aux films étirables utilisés pour stabiliser les palettes via une solution recyclable ou réutilisable, et le second porte sur le développement d’emballages e-commerce entièrement recyclable pour transporter des produits nécessitant une protection thermique (le chocolat, par exemple). Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 29 mars et seront étudiées par un jury sélectionné au sein de diverses divisions de Smurfit Kappa. Les gagnants recevront chacun 8.000 € et les solutions retenues seront présentées en mai prochain lors de l’événement Innovation de Smurfit Kappa à Noordwijk, aux Pays-Bas. AD
Dans le cadre de son dernier appel à programmes relevant du dispositif des Certificats d’Economie d’Energie (CEE), le ministère de la Transition Ecologique et Solidaire a retenu 18 projets, dont celui de l’organisme Cemafroid baptisé FROIF (Formation des Routiers Opérateurs d’Installation de Froid). Lancé en septembre dernier, ce programme vise à former 12.000 conducteurs routiers du transport frigorifique aux écogestes spécifiques de la chaîne du froid, à les sensibiliser aux économies d’énergie et à en faire des ambassadeurs de ces bonnes pratiques auprès de leurs interlocuteurs, notamment les chargeurs et réceptionnaires. « Des marges de progrès par la formation et la diffusion de bonnes pratiques existent dans le transport frigorifique pour diminuer les consommations d’énergie, souligne Cemafroid. Une étude comparative que nous avons réalisée en juillet 2018 sur un véhicule utilitaire frigorifique en livraison avec et sans arrêt du groupe a, par exemple, montré une baisse de consommation du groupe de 32 % lorsque celui-ci est arrêté pendant les phases de déchargement ». Au-delà de l'aspect environnemental, c'est aussi sur les coûts liés à l'utilisation du véhicule et au fonctionnement de son groupe de froid que l'impact devrait être largement positif. AD
Permettre à tous les acteurs de la chaîne du transport combiné de communiquer de manière digitale sur la base de contenus uniformisés respectant la norme d’échange de données du secteur (DIN SPEC 91073-DGIT). C’est l’objectif recherché par l’opérateur de transport combiné de conteneurs Contargo avec la mise à disposition gratuite, sous forme numérique et en open source, de sa bibliothèque Java « Intermodal Domain ». Cette dernière regroupe tous les termes techniques du secteur ainsi que des éléments de programmation permettant de les intégrer dans des applications. « En tant qu’entreprise de transport combiné, nous sommes intéressés par l’amélioration de la communication, l’harmonisation des termes techniques et la création de normes », souligne Henrik Hanke, responsable informatique de Contargo. Publiée en avril dernier, la norme en question est une initiative conjointe du spécialiste allemand des études pour le transport combiné SGKV (Studien Geseelschaft für den Kombinierten Verkeh) et de l'Institut allemand de normalisation (DIN). AD
Henrik Hanke, responsable informatique de Contargo. Crédit photo Contargo
Certains bâtiments logistiques, notamment grande hauteur, sont construits avec une partie sous le niveau du sol qui peut rencontrer des problèmes d’infiltration d’eau. C’est pour résoudre ce problème d’imperméabilisation de structures enterrées que la société finlandaise Uretek a développé une nouvelle technique brevetée, dénommée Water Barrier, qui permet de générer une épaisse barrière imperméabilisante à l’arrière du voile contre terre. Après un état des lieux réalisé à l’aide d’un équipement spécifique pour localiser les «macro-vides», un ingénieur spécialisé définit le maillage d’injection de la résine expansive dans le sol, ou à l’arrière du voile contre terre. L’opération s’effectue sans nécessiter de démolition des parois, ni d’excavation. Elle est complétée par la diffusion d’un gel saturant pour remplir tous les micro-vides non atteints par la résine. JLR
Le prestataire transport et logistique Heppner annonce la nomination d'Alain Goehl au poste de directeur régional pour l’Allemagne du Sud, une région au cœur du positionnement historique de ce groupe (bientôt centenaire) sur la gestion des flux franco-allemands. « Au regard de l’Allemagne, la France est aujourd’hui perçue comme un pays complexe à distribuer. Les volumes d’échanges en jeu et ces spécificités nécessitent de faire appel à de véritables spécialistes de ces flux. En Allemagne du Sud, nous sommes le spécialiste de la France ; et en France, Heppner a une expertise unique des flux vers l’Allemagne. De ce côté du Rhin, notre maillage régional repose sur 7 agences et 140 collaborateurs, et nous permet d’assurer un service de livraison dans les meilleurs délais », souligne Alain Goehl. Né en Allemagne, celui-ci a débuté sa carrière dans le transport multimodal et la logistique chez Ziegler, où il a notamment été responsable de la messagerie européenne. Mais c'est en France, au sein de l'agence Heppner de Strasbourg qu'il a ensuite officié pendant une dizaine d'année, et assuré le développement de sa Direction du Service International. AD
Alain Goehl, directeur régional Allemagne du Sud chez Heppner
Si la croissance des volumes routiers et le nombre de commandes de semi-remorques aux Etats-Unis ont fléchi fin 2018, après plusieurs trimestres records, les projets portant sur les camions autonomes vont bon train. Pour preuve, un collaborateur de CNBC a identifié un de de ces tracteurs signé Embark tirant une remorque aux couleurs d’Amazon sur une autoroute californienne. Interrogés par nos confrères, les deux partenaires ont confirmé l’existence de travaux sans en révéler la teneur. « Nous sommes collaborons en permanence avec des sociétés innovantes et estimons que la circulation routière autonome apportera davantage de sécurité sur les routes ainsi qu’un meilleur environnement de travail pour les chauffeurs longue distance », indique un porte-parole d’Amazon. La circulation de ces nouveaux ensembles routiers se fait en tout cas en accord avec la directive AV 3.0, modifiée en octobre dernier par la National Highway Transportation Safety Administration. PM