Le fournisseur de solutions IoT Ineo-Sense a signé un contrat avec le fabricant de pièces et de structures aéronautiques Lauak qui prévoit le déploiement de 14 000 capteurs intelligents sur les caisses de production exploitées sur son site industriel d’Hasparren (Pyrénées Atlantique). Ils permettront aux opérateurs de localiser et d’identifier en temps réel tous les encours de production sur chaque zone d’exploitation via le réseau de communication LoRa, en utilisant la plateforme logicielle pour électronique embarquée Clover-Core développée par Ineo-Sense. L’industriel entend ainsi optimiser ses plannings de fabrication selon la réelle disponibilité de ses ressources, diminuer les temps d’attente entre ses différents étapes de fabrication et déclencher en temps réel des alertes sur les priorités de traitement des caisses grâce aux LED équipant les capteurs. Lauak anticipe une réduction de plus de 20 % son lead time. La pleine exploitation du réseau de capteurs sera effective en juin prochain et la solution sera ensuite dupliquée dans l’usine portugaise de l’industriel puis peut-être aussi sur ses 7 autres sites de production. AD
Des capteurs IoT placé sur des caisses plastique vont permettre à l'industriel Lauak de localiser et d’identifier en temps réel tous les encours de production sur son site d’Hasparren (Pyrénées Atlantique). Crédit photo DR
«La mobilisation qui a conduit à l’organisation du Grand Débat National est née d’un ras-le-bol fiscal et quels que soient les choix et les orientations qui seront pris à l’issue de cette grande concertation ou dans le cas de la loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités) en l’occurrence, nous ne pouvons imaginer qu’ils se traduisent par de nouvelles taxes qui viendraient peser une fois de plus sur les entreprises, l’activité, l’emploi et in fine le pouvoir d’achat » ont indiqué ce matin Union TLF et la FNTR dans un communiqué. Ce qui provoque la colère de ces deux organisations, c’est que parmi les 620 amendements déposés dans le cadre du projet de loi LOM (examiné à partir du 6 mars prochain par la Commission du Développement durable du Sénat) figure la proposition d’une vignette obligatoire pour les poids lourds étrangers de plus de 3,5t qui empruntent le réseau routier français. Selon l’Union TLF et la FNTR, cet amendement déposé par une trentaine d’élus de droite et du centre serait inapplicable en l’état car allant à l’encontre des règles européennes de non-discrimination entre les nationaux et les étrangers. Il risquerait par conséquent d’aboutir à l’idée déjà évoquée d’une taxation généralisée des camions, une solution que la FNTR et Union TLF qualifient de simpliste et dangereuse pour l’activité et l’emploi, notamment dans les TPE/PME très largement majoritaires dans le secteur du transport routier de marchandises (TRM). JLR
Le Groupe Pomona annonce le recrutement de Mourad Bensadik au poste de directeur Technique et Logistique. A ce titre, il rejoint le Comité exécutif de cet acteur majeur de la distribution de produits alimentaires ou non à destination des professionnels de la RHD (restauration hors domicile). Jusque récemment, il officiait en tant que directeur Logistique, Transport et Flux du Groupe Fnac-Darty. Il avait intégré la Fnac en 2014 et a notamment contribué à la mise en musique de son modèle omnicanal, ainsi qu'à la poursuite de l'automatisation de ses entrepôts, puis à l'accompagnement de sa fusion avec l'enseigne d'électroménager et de produits techniques. Titulaire d’une maitrise de Sciences Economiques et d'un 3e cycle en Ressources Humaines de l'Essec, Mourad Bensadik avait débuté aux RH de différentes enseignes du Groupe PPR, dont La Redoute, avant d'intégrer Relais Colis il y a dix ans, et d'en assurer la direction générale entre 2012 et 2014. MR
Mourad Bensadik, désormais directeur Technique et Logistique du Groupe Pomona. Crédit photo DR
Filiale d’Engie Inéo, Delaplace.pro sera présente à plus d’un titre sur le salon SITL 2019 (26-28 mars, Porte de Versailles). En plus de son stand, la start-up créée en janvier 2017 proposera des démonstrations exclusives de sa solution sur la zone Smart Demo by SITL et sera en lice pour le Start Up Contest. « Quand on sait que 20% des surfaces logistiques sont sous-utilisées, comment ne pas réagir pour proposer une solution vertueuse pour l’environnement qui répondent aux besoins des professionnels ? C’est pourquoi nous avons imaginé une solution qui réponde à ces enjeux, tout en gagnant en agilité et flexibilité dans le circuit d’approvisionnement et de distribution des produits, et créé le premier maillage connecté d’entrepôts sur le territoire français » explique Pierre-Arnaud Catimel co-fondateur et directeur commercial de Delaplace.pro. La plate-forme web, 100% BtoB, se propose de mettre en relation l’offre et la demande en matière de capacités de stockage et de prestations annexes (réception, contrôle, préparation de commandes, transport). Une fois que l’utilisateur a exprimé sa demande sur le site, Delaplace.pro s’engage sous 72 heures à répondre avec trois offres au besoin exprimé, avec des éléments de comparaison pour sélectionner la plus pertinente. Plus de 800.000 m2 de surfaces logistiques, provenant de plus de 500 partenaires sur toute la France, seraient déjà référencées sur sa plate-forme digitale. A voir sur le stand N 68 (Hall 1) et sur l’espace Start up & Smart Demo
A l’issue de sa visite du port de Nogent-sur-Seine (au sud-est de Paris), Élisabeth Borne, la ministre chargée des Transports, a confirmé vendredi dernier son intention de lancer en 2020 une enquête publique pour le projet de canal à grand gabarit de la Seine entre Bray-sur-Seine et Nogent-sur-Seine. L’enjeu de ce projet de tronçon de 27 km pour les péniches de 2 500 t, qui dort dans les cartons depuis une quarantaine d’années faute de volonté politique (et de financement), est de gagner en compétitivité (15 à 20% de gain) sur cet axe fluvial en permettant de raccorder en grand gabarit et sans rupture de charge la région Grand Est, riche en céréales, et les ports de l’axe Seine (Rouen et le Havre), voire les grands ports d'Europe du Nord via le futur Canal Seine Nord. Basé à Nogent-sur-Seine, le groupe Soufflet, spécialisé dans les filières céréalières se sent concerné au premier chef par ce projet. « Le coût d’affrètement de conteneurs depuis Nogent-sur-Seine vers Le Havre s’élève à 18,5 € par tonne par la voie fluviale, contre 20,5 € par tonne par voie routière. Pour le vrac, cette charge s’élève à 10 € par tonne par péniche et à 12,5 € par tonne par camion » précise un communiqué de la société pour prouver le potentiel important de développement important de cet axe fluvial, aujourd’hui pénalisé « par le vieillissement des infrastructures qui conduit à l’indisponibilité des écluses ».JLR
La genèse du projet de canal à grand gabarit de la Seine entre Bray-sur-Seine et Nogent-sur-Seine remonte à une quarantaine d’années. L’enquête publique pourrait être lancée l’année prochaine. Crédit photo DR
La startup californienne Flexport vient de boucler une impressionnante levée de fonds portant sur 1 Md de $. Ce courtier de la Silicon Valley joue les intermédiaires entre d'un côté commerçants et fabricants, de l'autre les transporteurs maritimes et aériens. Flexport, créé 6 ans plus tôt par des développeurs, a le même mode de fonctionnement que les agences de voyage en ligne Expedia et Priceline. Le financement est assuré par le fonds Vision du groupe Softbank, Founders Fund, DST Global, Cherubic Ventures, Susa Ventures et SF Express. Avec leur aide, Flexport va pouvoir embaucher des centaines d'ingénieurs et enrichir son réseau logistique en y ajoutant des centres de distribution dans les grandes villes. Le groupe annonce d'ores et déjà 10 000 clients dans 200 pays. Il a réalisé l'an dernier 500 M de $ de volume d'affaires, en travaillant surtout avec des marques de l’e-commerce, telles Sonos, Allbirds ou encore MeUndies. Il leur a permis de se développer à grande échelle, sans avoir besoin pour autant d’une solide infrastructure logistique. CCT