Cabinet de conseil spécialisé en supply chain créé en 2016 par Philippe Lachaize et Alexandre Baron, Flow & Co a intégré le groupe de conseil en stratégie et management Square. Ce dernier intervient principalement auprès d’acteurs de la finance, de la banque, de l’assurance, de l’énergie et des services, est présent en France, en Belgique et au Luxembourg, et comprend déjà les cabinets de conseil comme Tallis Consulting, Viatys Conseil, Vertuo Conseil, Adway et Initio (750 consultants). En intégrant Flow & Co (12 consultants), il ajoute donc une corde à son arc, pouvant aussi désormais intervenir sur des missions en supply chain. « Flow & Co dispose d’une expertise d’une catégorie de clientèle que nous n’avions pas», confirme Eric Bonnel, directeur général en charge des finances du groupe Square. Les consultants de Flow & Co mènent depuis des années des missions sur la mécanisation/robotisation des entrepôts, l’amélioration des processus logistiques, la définition de plans directeurs supply chain ou encore la sélection d’outils de type TMS ou OMS auprès d’industriels et d’acteurs de la GMS (Decathlon, Intermarché, Auchan…). « En intégrant le groupe Square, nous allons pouvoir nous démultiplier et renforcer nos compétences en matière d’innovation », souligne de son côté Philippe Lachaize, co-fondateur de Flow & Co. A noter que le groupe Square s’appuie également depuis 2012 sur des partenariats qu’il a scellé avec des laboratoires de recherche de grandes écoles comme HEC Paris, l’ESCP Europe ou encore Paris Dauphine. AD
Eric Bonnel, directeur général en charge des finances du groupe Square. Crédit photo DR
Un CA 2018 en croissance de +5,2%, à 7,36 Mds US $ et une dette qui, même si elle reste encore très impressionnante (1,19 Md US $), a été réduite significativement de 43% par rapport à 2017. Ceva veut clairement faire passer le message que les changements structurels et les mesures de désendettement commencent à porter leurs fruits. L’EBITDA ajusté (bénéfice avant intérêts, impôts, amortissements, résultat de cessions ou de transferts d’immobilisations), à 260 M US $, est en baisse de -7,1% en raison de l’impact de coûts non récurrents (54 M US $) provenant principalement de l’activité en Italie (nouveaux investissements et défaillance d’un partenaire). Du coup, la marge EBITDA ressort à 2,7%, contre 3,3% en 2017. « Nous prévoyons pour 2021 de dépasser les 9 Mds US$ de CA avec un EBITDA ajusté compris entre 470 et 490 M US $, ce qui correspond à une marge EBITDA de 4,5 à 5%. Un nouveau chapitre de Ceva est en en train de s’écrire, avec notre partenaire stratégique » a déclaré Xavier Urbain, le pdg de Ceva Logistics. CMA CGM, ce partenaire stratégique actionnaire à hauteur de 24,99%, a d’ailleurs lancé le 12 février dernier une OPA amicale sur Ceva, qui se déroulera jusqu’au 14 mars. Selon Ceva, l’opération devrait être finalisée le 17 avril 2019. A noter que le CA de l’activité Freight Management de Ceva est en hausse de +7,3% à 3,5 Mds US $, et que celui de la logistique contractuelle progresse de +3,3% à 3,85 Mds US $ avec de nouveaux clients aux Etats-Unis dans les PGC, le retail et l’e-commerce, aux Benelux (industrie) et un élargissement de son portefeuille sur la santé et les PGC en Europe. Par ailleurs, Anji-Ceva, la société commune à 50-50 créée en Chine en 2002 avec Anji Automotive Logistics se porte très bien : la hausse de son CA de +23,7% à 1,4 Md US $ a bénéficié non seulement de la croissance des contrats existants mais aussi de l’élargissement à d’autres secteurs que la logistique automobile depuis le transfert à la JV des activités chinoises de Ceva en logistique contractuelle en juillet 2017. JLR
Xavier Urbain, le pdg de Ceva Logistics. Crédit photo DR
Une marketplace digitale de gestion de fret international air-mer destinée à optimiser les relations commerciales entre chargeurs de type PME/TPE et transitaires, dans le cadre d’opérations de transport régulier. Voilà le positionnement de la future plateforme ClearOnBoard (COB) qui sera présentée lors de la prochaine SITL (du 26 au 28 mars à Paris Porte de Versailles) et dont le lancement opérationnel est prévu sur le deuxième semestre 2019. « Elle permettra aux chargeurs d’effectuer des demandes de transport auprès de transitaires partenaires puis de comparer leurs offres et de payer en quelques clics par notre intermédiaire ceux qu’ils auront sélectionnés », précise Eric Le Calvez, co-fondateur de COB. La plateforme leur permettra en outre de gérer l’ensemble de leurs dossiers freight. « Nous devrions démarrer avec une demi-douzaine de partenaires transitaires spécialisés dans les transports de marchandises entre le France et l’Afrique subsaharienne », poursuit Eric Le Calvez. Au terme de sa première année d’exercice, le responsable ambitionne de comptabiliser une quinzaine de partenaires transitaires et une centaine de clients actifs. A moyen-long terme est par ailleurs envisagée une diversification des zones géographiques couvertes (Europe, Asie…). D’ici là, la société ambitionne de procéder sa première levée de fonds d’un montant de 500 000 €. COB est aujourd’hui détenu par ses deux co-fondateurs, un pool d’experts et un transitaire d’origine belge. A voir sur le Hall 1, stand N64
Après 7 M€ en 2018, c’est 8 M€ que compte investir cette année l’expressiste DHL Express dans ses infrastructures en France. Sont notamment programmés l’agrandissement de son agence de Nice, une extension de la chaîne de tri sur sa plateforme aérienne de Marseille et le déménagement de ses agences de Mulhouse et d’Annecy vers de nouvelles installations plus modernes et plus vastes. L’agence de Nice va voir les capacités de son entrepôt passer à 1 700 m2, l’extension de la chaîne de tri avec chargement direct des véhicules de la plateforme marseillaise va permettre au site de traiter 6 100 pièces/heure, contre 5 000 aujourd’hui, et les futures agences de Mulhouse et d’Annecy afficheront respectivement des surfaces de 4 165 et 2 659 m2. Il s’agit pour l’expressiste de continuer à renforcer son réseau afin de faire face à la croissance des flux, liées notamment à l’essor du e-commerce. Après une augmentation de 7 % en 2018, DHL Express France s’attend à enregistrer une hausse de 6 % de son activité en volume sur 2019, et il estime qu’il livrera 1 colis sur 2 à des particuliers à horizon 5 ans (contre 1 sur 3 environ à ce jour). AD
DLH Express France anticipe une hausse de 6 % de son activité en volume sur 2019
L’organisateur de salons professionnels Reed Expositions France recruté Thomas Desplanques comme directeur de sa division transport et logistique. Sous la responsabilité d’Alain Bagnaud, directeur général du pôle transport logistique & tourisme de Reed Expositions France, il est en charge depuis le 4 février des salons Supply Chain Event et SITL. Et cette nomination marque son retour chez l’organisateur de salons : de 2012 à 2016, Thomas Desplanques y a été directeur des salons dédiés au tourisme Map Pro et IFTM-Top Resa. Avant cela, il a travaillé au sein de l’enseigne Decathlon, où il a participé à la création de Decathlon Voyages, ainsi que pour le groupe Carrefour, où il a été directeur régional (2003-2006) puis directeur du réseau Carrefour Voyages et Spectacles (2006-2012). Avant de revenir chez Reed Expositions France, il était directeur de Securitas Mobile & Securitas Télésurveillance-Téléassistance en France, deux BU du groupe international suédois Securitas. AD
Thomas Desplanques, directeur de la division transport & logistique de Reed Expositions France. Crédit photo
Le groupe américain Lineage Logistics achète son concurrent Preferred Freezer Services pour plus de 1 milliard de $. La combinaison du numéro 2 et du numéro 3 du secteur permet de constituer le plus grand exploitant d'entrepôts réfrigérés au monde, avec 200 plates-formes (dont 17 automatisées), 1,3 milliard de m3 d'espaces en température dirigée en Amérique, Europe et Asie. L'opération une fois bouclée au cours du second trimestre, Lineage Logistics et Preferred Freezer Services devraient réaliser un chiffre d'affaire annuel de 2 Mds de $. L'an dernier déjà, Lineage Logistics, propriété du fonds Bay Grove Capital avait acheté le distributeur anglais de produits frais Yearsley et un an plus tôt Partner Logistics, un groupe européen présent en Angleterre, Hollande et Belgique. CCT