L'automatisation des process d'emballages fait son chemin au sein du Mouvement E.Leclerc à l'initiative de Logilec, une structure créée en 1996 pour accompagner les centrales d'achats de l’enseigne dans l'optimisation de leur gestion des approvisionnements et de leur supply chain. Logilec est en première ligne dans la mise en œuvre de la stratégie omnicanale lancée en 2016, déclinée sur les volets parapharmacie, articles de sport, vin et spiritueux, et dernièrement sur les biens culturels. C'est justement sur un site logistique traitant essentiellement des articles culturels et de parapharmacie, situé à Gellainville près de Chartres, qu'a été installée une machine d'emballages automatisée du spécialiste italien CMC. En l'occurrence son modèle CMC CartonWrap, qui assure une optimisation 3D des dimensions des colis. « Le process d'emballage manuel en place exigeait non seulement beaucoup de main d'œuvre, mais il constituait aussi un goulet d'étranglement lors des pics d'activités saisonniers, principalement en fin d'année, quitte à limiter la croissance de l'activité. De plus, nous peinions à maitriser tout l'éventail de cartons qu'impliquait la multiplication des références et la diversification des tailles de commandes. D'où notre prise de conscience que l'automatisation pouvait devenir un levier de performance », indique Cyril Baumann, directeur du développement logistique de Logilec. Le projet s'est monté avec CMC, ainsi que son partenaire français ABI Graphique. La majorité des commandes en question portant sur des articles fins, comme des livres, des DVD ou des jeux vidéo, l'élimination du vide dans les emballages a été un facteur clé du choix de cette machine qui permet de constituer des colis jusqu'à moins de 5 cm d'épaisseur. Et sa capacité à réaliser près de 1 000 colis à l'heure est en phase avec le niveau de performance exigé lors des pics du Black Friday ou de Noël, où ce site assure de l'ordre de 20 000 expéditions par jour. MR
Le modèle CMC CartonWrap est opérationnel sur le site de Gellainville, près de Chartres. Crédit photo Logilec
Via son pôle métier Distribution & Express, Geodis a signé une convention d’échange d’informations avec le Centre national de la sécurité des mobilités (CNSM). Cette structure créée fin 2017 par la gendarmerie nationale a pour mission d’améliorer la sécurité des mobilités, que ce soit dans le domaine du transport de personnes, de fret ou encore de convois très sensibles (transport de matières dangereuses, munitions, explosifs, équipements militaires…). La convention signée entre les deux partenaires prévoit que les données de géolocalisation des véhicules du prestataire seront accessibles en temps réels par la gendarmerie nationale s’ils transportent des colis sensibles, facilitant son intervention si nécessaire. « En plus de suivre en direct le trajet des véhicules répertoriés sensibles, ce partenariat ouvre la voie à un partage d’informations routières sécuritaires qui nous permettra d’adapter nos plans de transport », souligne Geodis. AD
Richard Lizurey, général d’armée et directeur de la gendarmerie nationale, et Olivier Mélot, directeur général du pôle-métier Distribution & Express de Geodis. Crédit photo DR
Basée à Bonny-sur-Loire, entre Orléans et Nevers, la société Safil est spécialisée dans la fabrication de chariots, présentoirs et pièces industrielles. Son atelier de conception et prototypage a développé la « caisse fil », un contenant de manutention pliable et gerbable, d’une capacité de 600 litres (1230 x 800 x 822 mm) pour un poids à vide de 41 kg. « Cette caisse de manutention permet d’énormes économies transport, nous l’avons constaté chez un grand de la distribution », nous a assuré Vincent Baille, le Pdg de cette PME de 50 personnes fondée en 1946. Le produit est conçu pour acheminer les marchandises entre un entrepôt de distribution et des magasins, en s’affranchissant d’une opération de filmage que Safil estime à 1€ par palette. Un semi-remorque permet de transporter 99 de ces caisses fil pleines, gerbées sur trois niveaux, ou 330 caisses fil pliées (33 piles de 10). Selon les calculs de Safil établis avec un grand distributeur, la solution permettrait de gagner 60 M€ par an avec un parc de 500.000 caisses fil. En outre, la société s’est associée avec la start-up Magma pour doter la caisse d’un module IoT de géolocalisation permettant de suivre en temps réel les contenants d’un site à l’autre, avec possibilité d’alertes. Pour confirmer ses dires, la PME propose à ses prospects de réaliser des pilotes pendant 4 semaines avec 50 caisses fils connectées. JLR
Dassault Falcon Service (DFS), filiale de Dassault Aviation basée sur l’aéroport de Paris-Le Bourget, propose à ses clients un éventail complet de prestations sur mesure pour leur Falcon, dont la maintenance. Elle dispose d’un centre de maintenance secondaire à Mérignac, près de Bordeaux, et cherchait comment faire circuler quotidiennement des pièces détachées entre ses deux centres de maintenance pour répondre aux besoins de ses clients avec un maximum de réactivité, même dans les situations d’urgence (sachant qu’affréter un jet pour des échanges aussi fréquents n’est pas envisageable, tant sur le plan économique qu’environnemental). C’est l’agence bordelaise du transporteur et logisticien belge Ziegler qui lui a apporté la solution en mettant en place en début d’année une navette routière quotidienne entre les deux sites, du lundi au vendredi, jours fériés compris, avec les assurances adaptées au transport de marchandises sensibles. La prestation est gérée au travers d’un processus totalement dématérialisé (EDI), et le chauffeur est géolocalisé, ce qui permet à DFS de suivre en temps réel le bon déroulement des opérations. JLR
Créé par des spécialistes des modèles quantitatifs pour la prévision de la demande et l’optimisation d’inventaires, SKU Science présentera son portail web d’unification/analyse de données supply chain à l’occasion de la SITL (26-28 mars, Paris Porte de Versailles). Utilisant les toutes dernières technologies web, big data et machine learning, ce portail permet d’analyser aisément à partir de différents modèles toutes les données liées à la demande, aux stocks, à la planification ou encore aux KPI. « Permettant de travailler efficacement sur la planification de la demande et d’anticiper les niveaux de stocks, la solution apporte de la valeur ajoutée aux responsables supply chain, aux prévisionnistes et aux responsables S&OP », souligne Stéphane Leclercq, co-fondateur de SKU Science. Ses utilisateurs peuvent en outre partager l’ensemble des données avec tous les intervenants de leur supply chain, internes comme internes. La solution s’adresse aussi bien aux grands comptes qu’aux PME, et sera commercialisée au cours de ce mois de mars, via plusieurs formules d’abonnements. AD A voir sur le stand P87 Hall 1.
En début d'année est sortie la 2ème édition du « guide de la transformation digitale », ouvrage de référence dû à Vincent Ducrey et Emmanuel Vivier, co-fondateurs du Hub Institute, un think tank digital spécialisé dans la transformation numérique des entreprises. Présenté de manière pédagogique (auditer, planifier, tester, déployer, optimiser), le cœur du livre propose une méthode en six chantiers, avec une feuille de route articulée en cinq étapes. L’ouvrage ne s’adresse pas spécifiquement aux directeurs SC mais à tous les dirigeants souhaitant comprendre et maîtriser les enjeux stratégiques à venir liés au digital, quelle que soit la taille des organisations. Une partie introductive recense 4 grandes ruptures et 14 tendances technologiques qui changent le monde, ainsi que les « 100 start-ups qui vont disrupter les industries traditionnelles ». Une vingtaine de témoignages de « digital officers » dans de grandes entreprises et d'experts vient compléter ce guide très complet. JLR
Le guide de la transformation digitale (2ème édition augmentée), par Vincent Ducrey et Emmanuel Vivier, Hub Institute Collection, aux éditions Eyrolles, 352 pages - 35 € Crédit photo
L’opérateur postal privé InPost a équipé 3.800 de ses collaborateurs terrain du terminal tactile TC56 de Zebra Technologies, fonctionnant sous Android et doté d’une connectivité 4G LTE. Substitué à une ancienne tablette Windows et intégrant l’application métier MobiCourier développée par l’éditeur OpenNet.pl, ce terminal aurait déjà permis à InPost de réduire ses délais de livraison de 10 % depuis le début de son utilisation à l’été 2018. Avec cette nouvelle solution, l’opérateur est à même de transmettre en temps réel à ses collaborateurs des informations clients ainsi que des recommandations d’itinéraires. L'opérateur postal a en outre opté pour le service d’assistance Zebra OneCare, qui assure une réparation ou un remplacement rapide des terminaux en cas de dommages. AD