Axa XL Risk Consulting, qui appartient à l’assureur Axa XL (la division grands risques du groupe Axa), a présenté aujourd’hui à Paris à ses clients une solution digitalisée de suivi en temps réel et de bout-en-bout des marchandises dénommée Connected Cargo, en partenariat avec la start-up israélienne Contguard. Destinée aux ETI et aux grands comptes qui veulent sécuriser et optimiser leur supply chain, cette offre de suivi et d’alerte s’appuie sur une plate-forme cloud utilisant des algorithmes d’intelligence artificielle pour analyser en temps réel les masses de données issues de capteurs IoT, placés dans les containers (géolocalisation, température, humidité, ouvertures de portes, chocs, etc). Pour l’assureur, il s’agit surtout d’un moyen pour réduire la sinistralité de ses clients. «Travailler avec Contguard nous permet d’augmenter l’expertise de nos consultants et de proposer à nos clients un service de prévention plus précis et impactant en matière de gestion des risques liés au transport et à la logistique» a déclaré Maxime Ambourg, directeur Offre & Innovation d’AXA Matrix, la filiale d'AXA Corporate Solutions spécialisée dans l'évaluation et la gestion des risques. Co-fondée en 2012 par Yiftach Nativ et Hanan Weisler, Contguard Ltd cible notamment les industriels des secteurs pharmaceutique, alimentaire et automobile. Sur son site web sont citées des références clients telles que Nike, Philip Morris, et les groupes israéliens Teva Pharmaceutical Industries et Elbit Systems (défense). Elle compte depuis 2018 parmi ses actionnaires AXA Venture Partners, le fonds d’investissement d’AXA dédié à la technologie, aux côtés de Canaan Partners, Citi Ventures et Kreos Capital. JLR
La solution Connected Cargo est basée sur une technologie développée par la start-up israélienne Contguard de de suivi en temps réel et de bout-en-bout des marchandises en utilisant des capteurs IOT à l’intérieur des conteneurs. Crédit photo Contguard
Cigales, pins d’Alep, lavandes et romarin pour stimuler l’innovation des 150 collaborateurs rattachés au siège d’ID Logistics et doper la stratégie du groupe… Le logisticien a inauguré hier son nouveau siège social à Orgon, près de Saint-Rémy de Provence. L’occasion de faire le point sur les nouveaux projets, notamment la construction d’une plate-forme logistique fortement mécanisée de 50000m² au sud de Cavaillon, sur la ZAC des Hauts-Banquets, pour une enseigne de la grande distribution. Les travaux pourraient débuter fin 2021 pour une livraison en 2022. Un projet phare pour ID Logistics, qui table sur 400 recrutements (caristes, préparateurs de commandes, spécialistes de la maintenance et cadres). Non loin de là, à Courthezon, sur la ZAC de la Grande Blanche, la construction d’un bâtiment de 55000m2 va débuter en septembre prochain pour le compte d’un distributeur spécialisé. Au sud de Paris, dans l’Essonne, ID Logistics vient par ailleurs d’obtenir un permis de construire pour un entrepôt de 50000m2 sur la commune du Plessis-Pâté. 40 M€ vont être engagés pour bâtir et aménager ce site multiclients pour le secteur pharmaceutique et cosmétique dans lequel le 3PL a enrichi son savoir-faire depuis le rachat de l’espagnol Logiters en 2016. Sur la péninsule ibérique justement, afin de suivre l’expansion du spécialiste des cosmétiques Coty (parfums Calvin Klein, Adidas..), ID Logistics a ouvert en janvier dernier 30000 m² d’entrepôts supplémentaires sur la commune de Granollers, en périphérie de Barcelone. Quant aux appels d’offres, ils se multiplient en ce moment. ID Logistics s’est notamment positionné sur le dossier d’un «gros faiseur» concernant sa logistique import/export via le port de Marseille-Fos. La réponse sera connue à la fin du premier semestre 2019. NBC
Le pdg Eric Hémar, le Conseil d'administration et le Comité de direction d’ID Logistics ont inauguré jeudi leur nouveau siège social éco-conçu situé à Orgon, au cœur de la Provence. Crédit photo Colas Declercq
L’initiative portée par dix patrons indépendants de magasins U en région lyonnaise est assez inédite. Il s’agit de mutualiser et d’industrialiser la préparation des commandes de leur marketplace dénommée CoursesU Lyon en investissant dans une plate-forme de 3000 m² située à Saint Priest. L’entrepôt, inauguré officiellement mercredi, abrite quelque 12000 références, avec l’originalité, pour les fruits et légumes, de proposer un achat à l’unité et non plus seulement au kilo. «Nous faisons clairement la différence en «premiumisant» notre service de livraison» a déclaréAurélien Pouzin, le président de Courses U Lyon. Les dix partenaires ont en effet pris une participation dans la société lyonnaise Ideal Services, spécialisée dans le dernier kilomètre, pour développer un service Drive Truck qui permet de livrer les clients, où qu’ils soient (sur un parking, à la sortie du travail, sur un campus universitaire, etc). JLR
Partenaire depuis sa création en février 2018 de la plate-forme d’expédition de colis multi-transporteurs Boxtal, le cybermarchand de chaussures pour femmes My Choupi Chouz envisage désormais d’exploiter son service ‘1er kilomètre by Boxtal’. Lancée au printemps 2017, cette offre facilite les expéditions des e-commerçants en leur permettant de disposer d’une seule et même collecte pour tous les transporteurs. Un camion passe chercher tous leurs colis quels que soient les transporteurs utilisés puis les acheminent chez ces derniers qui les réinjectent dans leurs réseaux. En matière de dernier kilomètre, My Choupi Chouz propose aujourd’hui de la livraison à domicile (Colissimo), express (Chronopost) et en points relais (Chronopost Shop2Shop). AD
Start-up proposant une solution de géolocalisation d’actifs indoor, Uwinloc va lancer un tag intelligent d’ici à la fin de l’année et un tag flexible au second semestre 2021. Avec le premier, logisticiens et industriels pourront localiser en temps réel leurs actifs en s’appuyant sur la technologie RTLS (Real Time Location System). «La fréquence de rafraîchissement des données pourra s’effectuer en moins d’une seconde », précise Eric Cariou, PDG d’Uwinloc. Ce tag intégrera en outre des capteurs qui pourront collecter des données de vitesse et de température. Pour ce qui est du tag flexible, destiné à s’adapter à des supports de tailles et de formes diverses, il sera proposé dans une version papier et une version plastifiée avec un tarif unitaire d’environ 30 centimes d’euros. «Ces nouvelles étiquettes ont vocation à répondre à un nombre toujours plus grand d’applications dans l’industrie et de la logistique», poursuit Eric Cariou. La start-up ambitionne ainsi d’accroître sa présence dans ces deux secteurs, sa solution étant déjà exploitée par plusieurs logisticiens en France, en Allemagne et aux Etats-Unis (voir NL n° 2742). Sur le point de boucler une nouvelle levée de fonds d’un montant de 8 à 12 M€, elle envisage aussi d’ouvrir des filiales aux Etats-Unis et en Chine. AD
En élargissant la gamme de ses étiquettes connectées, Uwinloc souhaite répondre à un plus grand nombre d’applications dans l’industrie et la logistique. Crédit photo Uwinloc
Cette année, afin de soutenir son programme de développement (voir NL n°2862), le spécialiste de la distribution de colis e-commerce Mondial Relay va recruter plus de 150 collaborateurs en CDI ainsi que de nouveaux partenaires transporteurs et Points Relais. Plus d’une centaine d’embauches concerneront des postes d’opérationnels tels qu’agents de quais ou managers de proximité. «Ce plan de recrutement doit nous permettre d’enrichir et améliorer la qualité de nos prestations ainsi que de soutenir le développement de nos services et offre de livraison», note Mondial Relay. A la fin 2019, la filiale du groupe HFH souhaite totaliser 9000 Point Relais en France, contre un peu plus de 7 400 fin 2018. Prochainement, elle lancera ainsi une page web dédiée au recrutement de partenaires transporteurs et commerçants. AD
En 2017, la Commission Européenne et la Banque Européenne de l’Investissement avaient mis en place un nouvel outil de financement de projets de transport efficaces et respectueux de l’environnement, baptisé CEF Transport Blending Facility (CEF pour Connecting Europe Facility, et blending renvoyant au mélange de fonds publics et privés). Une nouvelle tranche budgétaire de 200M€ vient de lui être allouée par l’UE, qui servira en premier lieu à promouvoir l’investissement dans le Système de Gestion du Trafic Ferroviaire Européen (ERTMS), ainsi qu'à développer des infrastructures destinées aux « carburants alternatifs ». Soutenu par plusieurs banques nationales de promotion et par des investisseurs privés, ce projet s’inscrit dans la politique européenne de digitalisation et de décarbonisation du transport. Les candidatures pourront être déposées jusqu’en mars 2021, après quoi le plan de financement du transport décarboné devrait être inscrit durablement dans le budget européen. En 2018, la BEI a investi quelque 8,4Md€ dans divers projets de transport en Europe. PM
La direction de Walmart, numéro un mondial des hypermarchés, a décidé d'accélérer son programme de robotisation de ses magasins. Cette année, 300 établissements vont disposer de machines qui scannent les rayons afin de repérer les produits en rupture de stock. De même le nombre de convyeurs va être multiplié par 2 pour atteindre 1 200, afin de pouvoir scanner et trier les marchandises dès la sortie des camions. Walmart va aussi automatiser le nettoyage de 1 500 hypermarchés et finalement installer 900 tours de 5 mètres de haut dans les magasins pour que les internautes viennent eux même chercher leurs commandes, sans aucune intervention des vendeurs. Cette robotisation tous azimuts réduit les besoins en main d’oeuvre, mais la direction de Walmart assure que les intéressés seront réorientés vers d'autres secteurs d'activité, tel l’e-commerce. L’enseigne a embauché 40 000 personnes pour préparer les commandes en ligne. CCT