Depuis sa création à Tunis en 1998 en tant que SSII spécialisée en ingénierie logicielle nearshore (sous la dénomination Oxia à l’époque), le champ d’action du groupe Wevioo s’est depuis considérablement étendu. Il y a 10 ans, la société a entamé un virage vers un positionnement en tant qu’acteur du conseil en Industrie 4.0 et supply chain, et intégrateur de solutions digitales et IoT. Un profil à la fois métier et technologique qui lui permet d’accompagner les entreprises dans leur transformation digitale et/ou dans leur expansion à l’international, notamment en Afrique et au Moyen-Orient, avec des filiales à Paris, Dubai, Alger et Abidjan. La troisième grande évolution de la société se déroule en ce moment: il s’agit du renforcement de sa présence dans l’Hexagone, sachant que 70% de son CA (11,5 M€ en 2018 et 14 M€ visés en 2019) est déjà réalisé avec des sociétés françaises (notamment avec des clients «historiques», comme Zodiac Aerospace ou Sagemcom), jusqu’à présent principalement avec des prestations gérées à distance depuis la Tunisie. «Nous souhaitons accélérer et industrialiser notre développement en France car il y a un besoin très fort de proximitéavec nos équipes d’experts» souligne Mehdi Tekaya, le président de Wevioo, qui a travaillé successivement chez Andersen Consulting, Hays Logistique et Argon Consulting (pour qui il a créé une filiale au Moyen-Orient en 2004). Dirigée par Amine Aloulou, la filiale parisienne compte déjà une trentaine de personnes (soit 10% des équipes de Wevioo), dont 5 nouveaux commerciaux recrutés en début d’année. L’objectif est d’embaucher encore une trentaine d’ingénieurs et consultants pour doubler l’effectif d’ici la fin 2019. Parallèlement, Wevioo continue de mettre en avant son modèle de «delivery offshore en mode agile». «C’est une force et une valeur ajoutée car les niveaux de coûts en développement digital nearshore sont beaucoup plus bas» relève Mehdi Tekaya. A noter également que la société a créé en 2017 Wevioo Labs, un accélérateur d’innovation technologique dans lequel elle investit chaque année 3% de son CA pour aider ses clients à développer des POC autour de nouvelles technologies telles que la géolocalisation indoor (UWB), ou la vision intelligente utilisant l’IA. JLR
Amine Aloulou, directeur Wevioo France et Mehdi Tekaya, le président du groupe Wevioo. Crédit photo DR
Afin d’optimiser à l’échelle européenne ses flux de produits finis (plus de 250 références), le fabricant de systèmes d’aide à la conduite Coyote a confié sa logistique à Staci, le spécialiste de la logistique de détail B2B pour les entreprises à réseaux. Ce dernier prend en charge la gestion opérationnelle de ses plus de 100000 commandes annuelles, jusque-là traitées par trois prestataires différents. Les deux partenaires ont planché au passage sur une refonte complète de la chaîne logistique, de la gestion des approvisionnements à la livraison multicanale des destinataires, jusqu’à une formule de différenciation retardée des produits et des types d’abonnement proposés aux clients. C’est en l’occurrence une solution webservice qui permet de personnaliser chaque produit en phase de finalisation de préparation de commande, et d’associer en temps réel chaque boîtier ou accessoire à un destinataire donné. Coyote compte quelque 5 millions d’utilisateurs de ses produits en Europe, et a réalisé 127 M€ de CA en 2018. AD
Pré-annoncée sur la dernière SITL, l’information est désormais officielle: sous le nom d’adameo academy, la société Adameo va proposer un panel de formations professionnelles sur-mesure, adaptées et certifiantes en Supply Chain. Cette nouvelle activité est placée sous la responsabilité de Jean Damiens, expert reconnu de la formation en transport, logistique et supply chain, qui a rejoint le cabinet en conseil métier, technologie, RH et recrutement en fin d’année dernière (voir NL 2842). «Les talents sont recherchés, les compétences sont précieuses. Chacun cherche à consolider son effectif et à le développer au mieux. adameo academy accompagne ainsi nos clients dans la structuration et l’élaboration de leurs plans de formation et contribue à la rétention de leurs talents» déclare Bruno Coste, le président fondateur d’Adameo. Egalement annoncé en avant-première sur la SITL, Adameo structure son activité «Talent Management» pour répondre à la forte demande de management de transition de profils middle et top management. Elle s’appuie sur une communauté d’un peu plus de 1000 managers indépendants soigneusement sélectionnés depuis plus de 20 ans par le cabinet (au travers de son activité FIL by adameo de Recrutement & Executive Search). JLR
Le stand du cabinet en conseil métier, technologie, RH et recrutement en SC Adameo, lors de la dernière SITL. Crédit photo Adameo
Mardi dernier, en présence d’Alexandre Bompard, pdg du groupe, et d’Amélie Oudéa-Castéra, directrice exécutive e-commerce, data et transformation digitale de l’enseigne, Carrefour a présenté son «Lab» commun avec Google, ouvert depuis début mars dans le 13ème arrondissement de Paris (tout près de Station F). Sur les quelque 70 cas d’usage digitaux pressentis depuis novembre 2018 par les deux partenaires (dans le cadre du plan de transformation Carrefour 2022), cinq ont été explorés et 5 autres devraient l’être d’ici la fin du mois. A noter l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) à la fois pour analyser les signaux faibles dans les ventes de produits à forte rotation (afin de détecter plus rapidement les risques de rupture en linéaire), mais aussi pour arriver à prédire précisément le nombre de préparateurs de commandes en Drive, à la demi-heure près et sur un horizon de 3 semaines, en tenant compte des données météo, des promos et de la saisonnalité. Carrefour teste également sur Paris l’optimisation dynamique de l’assortiment de ses magasins de proximité en se basant sur l’analyse des volumes de ventes par référence (sur les produits à forte rotation et à DLC courtes), permettant de déterminer, grâce à l’IA, des groupes de magasins ayant des profils similaires. JLR
Après une augmentation de 13,6 % en 2017 (voir NL n°2696), la production française des biens d’équipements de manutention a progressé l’an dernier de 10,1 %, à 5 Md€, a fait savoir hier le Cisma (syndicat des équipements pour la construction, les infrastructures, la sidérurgie et la manutention). Cette croissance a comme sur l’exercice précédent surtout été portée par les systèmes pour charges isolées, les solutions de stockage et les équipements de levage industriel, et la production 2018 a impliqué le marché intérieur à hauteur de 2,2 Md€ (+ 10,9 %) et l’export à 2,8 Md€ (+ 9,5 %). «La production nationale a dépassé le niveau de 2007, année de référence d’avance la crise», a relevé à ce titre Jean-Claude Fayat, le président du Cisma. Le déficit de la balance commerciale s’est toutefois creusé, à - 754 M€. Les importations de biens d’équipements de manutention ont progressé l’an dernier de 13,8 %, à 3,56 M€. AD
Cet été, Fedex va démarrer des essais de livraison rapide en J+0 de pizzas, produits d'épicerie, médicaments...par un robot. Plano et Frisco (deux villes texanes), Memphis (Tennessee) et Manchester (New Hampshire) seront les premières à accueillir ces "bots". Memphis a été choisie car elle est à proximité du siège de Fedex, et Manchester est voisine de Deka, le groupe d'ingénierie qui a mis au point les robots livreurs. Cette entreprise a été fondée par l'inventeur du Segway. Et ses robots, posés sur 6 roues, sont capables de transporter 45 kg de marchandises sur des trottoirs, des graviers, du sable ou de la neige. Plusieurs clients ont décidé de jouer les cobayes: Pizza Hut, Target, Walgreens, Walmart, Autozone...Les premiers essais, réalisés dans un rayon de 5 km autour des magasins, se feront entre boutiques. La livraison rapide chez les consommateurs ne commencera qu'en 2020. Les robots munis de capteurs et de caméras s'adapteront aux besoins du client. Ils garderont au chaud les pizzas et transporteront les vaccins dans un mini frigo. CCT