Le 3PL spécialisé dans la logistique de détail des flux marchands et non marchands Staci a loué récemment un entrepôt de 12 000 m² à Jersey City, sur la rive gauche de l’Hudson, aux portes de New York et à quelques encablures de la Statue de la Liberté. Une fois n’est pas coutume, cette première implantation sur le marché américain ne s’accompagne pas d’une acquisition de société, comme Staci l’a fait ces dernières années en Europe, notamment en Espagne ou au Royaume-Uni. On ne connaît pas le nom du signataire du premier contrat outre-Atlantique du 3PL, si ce n’est qu’il s’agit d’une société américaine en forte croissance, déjà cliente du groupe Staci en France (via Eurodislog, que Staci a racheté l’année dernière). En fin d’année dernière, le DG d’Eurodislog Nicolas Morisse avait été mandaté par ce client pour réaliser un audit de son organisation logistique interne aux Etats-Unis, qui a ensuite conduit au lancement d’un appel d’offres remporté par Staci début 2019, face à huit concurrents américains. Voilà comment la filiale Staci US Corp a été créée, et placée sous la présidence de Nicolas Morisse. Dans cet entrepôt américain qui a vocation à être mutualisé, l’idée est de s’inspirer fortement de ce qui se fait aujourd’hui sur leur plate-forme de Saint-Ouen l’Aumône, avec une chaîne mécanisée et du pick to light avec préparation et livraison en J+2 (contre J+7 jusqu’à présent aux Etats-Unis, avec des gains de productivité de l’ordre de 30%) et toute la partie digitalisation de la relation client, qui fait partie de l’ADN de Staci. Le site entre en service en juin, avec une montée en puissance programmée sur trois mois pour gérer l’ensemble des flux nord-américains pour ce client (près de 7 000 commandes seront préparées et expédiées quotidiennement). JLR
Nicolas Morisse, le président de Staci US Corp, devant l’entrepôt de Jersey City ; à quelques encablures de la Statue de la Liberté.
Ce premier gros contrat américain, avec un client qui va devenir le plus important pour le groupe en termes de CA, va permettre à Staci de développer plus avant son activité de prestation logistique aux Etats-Unis. Plus d’une quarantaine de personnes vont être recrutées, y compris deux managers qui faisaient partie de l’équipe logistique de son client. Après de multiples visites outre-Atlantique, le président du groupe Staci Thomas Mortier s’est forgé une opinion sur l’état de la concurrence en matière de logistique publi-promotionnelle, de produits non marchands ou de commandes de détail multiréférences. « C’est un marché atomisé sur lequel il y a beaucoup d’opportunités, car contrairement à l’e-commerce, les innovations sont rares chez nos confrères américains» estime-t-il. D’où l’ambition de Staci de dupliquer outre-Atlantique ses recettes européennes, en s’appuyant notamment sur son SI maison, Augusta, afin de répondre à la demande d’optimisation provenant de divers secteurs. « Nous avons commencé à organiser des conférences téléphoniques aux Etats-Unis avec certains de nos clients européens comme les brasseurs, les laboratoires pharmaceutiques, et quelques grands du food & beverage qui sont très intéressés de nous voir arriver sur le marché avec nos technologies et nos plans de progrès» précise Thomas Mortier. La commercialisation de l’offre devrait démarrer dès septembre. Parallèlement Staci n’est pas contre l’idée de procéder à une acquisition dans l’année qui vient. « Nous sommes très actifs en ce moment pour rencontrer des confrères aux Etats-Unis et identifier les cibles intéressantes » nous a confié le président de Staci. JLR
Thomas Mortier, le président du groupe Staci, étudie les possibilités de procéder à une acquisition de société aux Etats-Unis avant la fin de l’année.
En 2020, Norfrigo va ouvrir une unité d'entreposage frigorifique de 48 000 m3 dans la zone logistique du port ouest de Dunkerque. Ce nouvel entrepôt, qui aura une capacité de 10 400 palettes, sera générateur de 10 à 15 emplois. Alliance entre le groupe familial boulonnais Le Garrec (spécialistes des produits de la mer) et le groupe Stef, Norfrigo dispose actuellement de 30 000 m² répartis sur quatre sites dans la région de Boulogne sur Mer (dont 3 sur le port et un à Wimille, plus au nord). Il a réalisé en 2018 un CA de 8,4 M€ de CA, en progression de +3%. L’ouverture du nouveau site de Dunkerque va lui permettre d’absorber une partie des flux imports pour la clientèle négoce et importateurs. « Le Brexit et la modification des règles fiscales françaises sur l’importation de produits de la mer avec la suppression de la taxe parafiscale à 0.27% dans la loi de finance 2019 sont autant d’opportunités. Cette suppression devrait créer un appel d’air des importations sur le territoire national, et le port de Dunkerque, par sa position proche de Boulogne-sur-Mer, qui est la première place de transformation européenne des produits de la mer, va devenir pour les importateurs-négociants-industriels de la place le point idéal d’entrée dans l’UE, avec la réduction des frais d’approche » a déclaré Antoine Le Garrec, le président de la branche "pêche et service" du Groupe Le Garrec. JLR
Les étiquettes UHF traditionnelles perdent de leur efficacité en distance de lecture lorsqu’elles sont utilisées sur des bacs ou conteneurs pour les environnements sensibles à l’électricité statique telles que les zones ESD (Electro Static Discharge ou ESD) utilisées notamment dans l’industrie électronique pour l’assemblage et la manutention des composants. C’est la raison pour laquelle le fabricant de solutions d’identification et traçabilité Inotec lance une étiquette mixant RFID et ESD. Baptisée Flex on ESD, elle est dotée d’un adhésif spécifique qui fait office d’isolant et lui garantit une conservation de ses performances en distance de lecture lorsqu’elle est placée sur un support antistatique. Flex on ESD utilise un tag RFID UHF EPC Class 1 Gen 2, offre une double identification codes-barres et RFID, et résiste à des lavages hautes pression de 50 bar ainsi qu’à à des environnements extrêmes (de - 40° C à + 100°C par 24 H). AD
A l’instar de toutes les étiquettes proposées par Inotec, la Flex on ESD est personnalisable (logos, graphiques, images multicolores…).
La solution TMS (Transport Management System) de l’éditeur américain Manhattan Associates, dont la base clients est encore majoritairement située outre-Atlantique (Amériques du Nord et du Sud), affiche de nouvelles fonctionnalités dans la dernière version en date. Côté modélisation de réseau, les visualisations de diagrammes de Gantt sont désormais intégrées, et il est possible de simuler le fractionnement des commandes dans les scénarios réels de contraintes de capacité. Par ailleurs, l’application TMS Mobile (sous Android et iOS), conçue initialement pour les chargeurs, s’ouvre également aux transporteurs et aux planificateurs de transports et leur donne un accès mobile en temps réel au statut des envois et la possibilité d'utiliser des applications de navigation tierces gratuites (comme Google Maps et Waze). Cette application mobile est désormais disponible en espagnol et en portugais. Une autre évolution concerne plus spécifiquement le marché américain : Manhattan TMS s’intègre désormais nativement avec les solutions de DAT, un service de mise en relation entre chargeurs et transporteurs routiers de fret (initialement dénommé Dial-a-Truck). A noter également que dans le dernier Magic Quadrant 2019 du Gartner dédié aux solutions TMS, la solution cloud de Manhattan Associates a été classé dans la catégorie Leader, aux côtés d’Oracle, JDA et SAP. JLR
Depuis sa création il y a un an, le pôle multimodal intégré (rail-route + fluvial) de Forwardis a pris en charge un volume d’affaires de près de 1 million de tonnes en croissance de 70%. Cela représente une part de plus de 10 % sur les 9 millions de tonnes transportées au global chaque année en Europe par le commissionnaire de transport de marchandises en modes ferroviaire et fluvial du groupe SNCF. Au niveau de l’activité fluviale, le pôle a contribué au transport de 830 000 tonnes en 2018, en hausse de 80 %, et concernant le transport combiné, il a organisé plus de 2 000 envois en mode rail-route avec des conteneurs de 30 ou de 45 pieds. Les premiers sont notamment exploités dans le transport de sucre entre les Hauts-de-France et la frontière franco-espagnole, et les seconds dans le transport en vrac de céréales ou de sables ainsi que marchandises palettisées entre la France et l’Italie. Depuis début 2019, dix de ces conteneurs de 45 pieds affichent en outre les couleurs de Forwardis et sont équipés de boîtiers de géolocalisation GPS. Ils ont été fournis par la société autrichienne DOT Telematik et ont été installés par le spécialiste de la location de matériels intermodaux Modalis. AD
Le prestataire logistique DHL Supply Chain France a annoncé le recrutement de François Druvert au poste de DSI. Succédant à Nicolas Sanchez, qui a quitté la société, il intègre aussi son Comité de direction. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’école lilloise des Hautes Etudes d’Ingénieur (HEI), François Druvert connait très bien le secteur de la logistique : avant de rejoindre DHL Supply Chain France, il a travaillé comme responsable de service WMS chez FM Logistic et chef de projet IT puis directeur de projets WMS chez XPO Logistics France. Avant cela, il avait été responsable des opérations chez le prestataire logistique Mécanic Services Logistiques (MSL) et responsable méthodes et SI logistique chez le distributeur de matériels électriques Rexel France. AD
Sonaca, sous-traitant belge spécialiste des éléments de structures dans le domaine aérospatial, a choisi de s’appuyer au niveau mondial sur l’APS OMP Plus développé par son compatriote OM Partners. La première mise en œuvre va concerner son site de Gosselies, en Belgique, pour l’élaboration du Plan Directeur de Production (PDP) et l’ordonnancement. D’autres sites en Europe en Chine et en Amérique du Sud seront ensuite intégrés au processus S&OP du sous-traitant aéronautique. « La croissance de Sonaca sur le marché aérospatial rendait indispensable la mise en place d’une solution de pointe en matière de planification supply chain. Nous avons non seulement besoin de conserver l’excellence de nos niveaux de service, mais également de travailler de manière plus flexible et efficace pour répondre aux différents changements et opportunités qui s’offrent à nous » a déclaré Jan Boeckx, le directeur des Opérations de Sonaca. JLR
La société de transport de colis Seur, filiale de DPD en Espagne (groupe La Poste) a signé un accord avec Pudo International pour intégrer dans son réseau national de points de retrait (PickUp) les 150 consignes automatiques qu’exploite ce dernier en Espagne. Rappelons que Pudo International appartient à la société suisse Kern AG, qui concçoit, fabrique et installe ces consignes automatiques dénommées Kern Lockers. En Espagne, la société a déjà signé plusieurs accords avec des distributeurs comme Decathlon et Fnac, qui propose ainsi à leurs clients des services de Clic and Collect automatiques. JLR