Vous l’avez sans doute remarqué en tant que lecteur fidèle de la newsletter Supply Chain Magazine, il n’y a pas eu d’édition hier, en raison d’un problème technique de la plate-forme d’envoi et de mise en page en mode cloud d’un éditeur américain bien connu. Nous vous présentons nos plus humbles excuses face à ce désagrément, que nous n’avions pas anticipé. Tout est rentré dans l’ordre aujourd’hui, en milieu de matinée, et notre interaction quotidienne peut donc reprendre son cours. J’espère que notre absence médiatique ne vous aura pas trop contrarié…De toute façon, si vous étiez en manque d’informations, vous avez sans doute pu vous rattraper en assistant aux différentes conférences de Digital SITL, qui se poursuivent jusqu’à la fin de la semaine!
Alors que le Projet de Loi de Finances Rectificative n°3 (PLFR3) arrivera à l’Assemblée en séance publique lundi prochain, 29 juin, un amendement proposé par le gouvernement et une proposition de loi émanant d’une trentaine de députés de diverses sensibilités ont fait littéralement bondir les représentants de la filière transport et logistique, Union TLF, la FNTR et l’OTRE. Ils dénoncent « une relance à deux vitesses » face à l’inégalité de traitement de l’amendement gouvernemental, qui vise à reporter d’un an la suppression de l’avantage fiscal des entreprises sur le Gazole Non Routier (GNR). Cela bénéficierait en premier lieu aux acteurs du BTP touchés par la crise et aux entreprises opérant dans le transport frigorifique, mais pas au TRM dans son ensemble, à qui le gouvernement « refuse » le report au 1er janvier 2022 de l’augmentation de la fiscalité sur le gazole professionnel. L’autre sujet d’inquiétude, évoqué par Union TLF, concerne la proposition de « moratoire sur l’implantation de nouveaux entrepôts logistiques destinés aux opérateurs du commerce en ligne et portant mesures d’urgence pour protéger le commerce de proximité d’une concurrence déloyale », portée par une trentaine de députés (dont Delphine Batho, Cédric Villani, François-Michel Lambert et François Ruffin). Cette proposition de loi vise à instaurer un moratoire de deux ans sur la délivrance de tout permis de construire pour les grands entrepôts logistiques du commerce en ligne (d’une surface supérieure à 1 000 m² !), afin « de prévenir une déstabilisation supplémentaire des commerces physiques durement affectés par la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid 19 et de donner au commerce de proximité le temps de développer des offres commerciales collectives, physiques ou utilisant les services numériques, adaptées aux nouvelles attentes des consommateurs ». Il prévoit également de soumettre la création ou l’extension de surface d’entrepôts logistiques e-commerce aux mêmes conditions d’implantation que les grandes surfaces et à la taxe sur les surfaces commerciales (Tascom), dont elles sont actuellement exonérées (voir suite). JLR
L’augmentation extrêmement rapide de la domination d’Amazon sur le commerce en ligne en France est clairement pointée du doigt par l’initiative des parlementaires proposant ce moratoire. Au sujet du géant de l’e-commerce, le texte du projet de loi cite d’ailleurs « quatre méga?projets autorisés par l’État à Augny?Metz (185 000 m2), Colombier Saugneu ? Lyon St Exupéry (160 000 m2), Senlis (55 000 m2) et Fournès (39000 m2) avec un entrepôt et centre de tri de 18 mètres de haut (6 étages) à 4 kilomètres du Pont du Gard» , ainsi qu’un permis de construire délivré « pour un projet à Belfort (76 000 m2) », et l’imminence de l’autorisation de deux autres projets, à Dambach?la?Ville, dans le Bas-Rhin (150 000 m2) et à Rouen (120 000 m2). « Arrêtez de tirer sur le logisticien ! » réagit Union TLF dans un communiqué hier matin, en rappelant que la création de grands sites logistiques, le plus souvent omnicanaux, est une réponse à l’élargissement des gammes de produits, à la nécessité de massifier les produits transportés et au besoin de livrer les clients rapidement et à moindre coût. « Croyons-nous un seul instant que l’interdiction des sites logistiques e-commerce changerait le comportement des Français qui souhaitent bénéficier d’une gamme large pour leur achat ? Bien sûr que non. Ces mêmes produits seraient simplement acheminés depuis nos frontières et livrés par une multitude de transporteurs, sans massification ni optimisation. Résultat : l’empreinte carbone des produits ainsi transportés serait doublée voire davantage » plaide le communiqué d’Union TLF. En conclusion, son président Eric Hémar (également Pdg d’ID Logistics) n’y va pas par quatre chemins : « Les leçons du confinement sont à peine tirées que le logisticien est de nouveau la cible d’attaque caricaturale. La crise Covid a montré l’utilité et l’efficacité des organisations logistiques et particulièrement celle de l’e-commerce. Il est contradictoire de se féliciter de l’accès des Français à l’ensemble des produits en quelques heures et de refuser de voir les organisations qui sont derrières» déclare-t-il. La pression monte…JLR
Cela fait plus de 10 ans que Generix a misé sur le cloud pour développer son offre de solutions collaboratives au service de la supply chain des acteurs de la distribution, de l’industrie et de la prestation logistique. Et c’est en tirant parti des atouts de cette architecture en matière d’exploitation de données hétérogènes et d’algorithmie que l’éditeur lance trois nouvelles fonctions qui viennent enrichir la pertinence de ses solutions de Supply Chain Execution en matière d’excellence opérationnelle, au bénéfice des opérations en entrepôt ou de transport, et de l’information temps réel des clients. Baptisée Generix Data Power, la première est présentée comme un renouvellement de l’analyse de la performance des opérations, avec une granularité plus fine. Avec WMS Pilotage, l’enjeu est d’accélérer la prise de décision en entrepôt grâce à une vision 360° en temps réel des évènements internes et externes. Et le volet Supply Chain Visibility s’inscrit dans la digitalisation du pilotage des flux de transport. En pratique, ces différentes évolutions permettent à Generix de proposer de nouveaux services applicatifs d’aide à la décision et de planification qui viennent compléter les solutions WMS et TMS de sa plateforme Generix Supply Chain Hub. Il s’agit par exemple de pouvoir faire des simulations d’impact et de coûts pour éclairer en temps réel les prises de décisions opérationnelles, ou de pousser plus loin l’optimisation des choix de structure de stockage, d’organisation et de moyens, ou d’ordonnancement. Un autre champ d’application porte sur la prédiction des volumes de charge et de capacité, ou l’anticipation de potentielles pénuries de moyen. « Pionnier du SaaS dans le domaine de la supply chain, Generix Group propose de manière agile de nouveaux services contribuant à la performance et à l’excellence opérationnelle de nos clients. Les avantages du cloud, couplés à une exploitation et une analyse industrialisée de leurs données et de leurs flux permettent aux prestataires logistiques, industriels et distributeurs de gagner en résilience et en compétitivité », commente Jean-Charles Deconninck, son président. MR
Jean-Charles Deconninck, président de Generix Group
Bien que très impacté par la crise sanitaire (voir NL 3125), GT Logistics n’en a pas moins réussi à étoffer son portefeuille clients et à étendre son périmètre d’intervention chez ses partenaires historiques entre la fin 2019 et le 1er semestre 2020. En juin, ce spécialiste des prestations logistique in-situ a ainsi pris la main sur les activités de support à la production du sidérurgiste Arcelor sur son site de Dunkerque (59). Il y est en charge des alimentations en outillages, consommables, métaux et matières d’additions, ainsi que du tri et recyclage de matières, ou de la manutention des équipements lourds. Avec le CEA, clients historique pour lequel GT s’active sur les sites du Barp, en Gironde, et de Grenoble, une nouvelle prestation de logistique et de support a démarré courant mars à Ripault, en Indre-et-Loire. Dans les secteurs de l’énergie et de la chimie, le prestataire a également été retenu par le spécialiste du stockage et de la distribution de gaz naturel Terega, et a renouvelé et étendu son partenariat avec le groupe chimique Arkema. Depuis début 2020, GT Logistics effectue pour le premier des opérations de réception, stockage et distribution de matériels de maintenance sur son site de Pau, et pour le second une 4ème prestation in situ s’ajoute sur l’installation d’Arkema à Serquigny, dans l’Eure. Sur ce site, GT Logistics gère l’ensemble des flux internes depuis avril 2020, que ce soit au service de la production ou en soutien aux recherches avancées des matières plastiques du futur qu’abrite ce Centre de recherche mondiale d’Arkema. A noter par ailleurs qu’à la fin 2019, GT Logistics a été référencé sur deux sites supplémentaires de l’industriel Collins Aerospace, à Vernon (27) et Saint-Ouen-l’Aumône (93). GT Logistics y effectue des opérations de réception, de contrôle administratif, de magasinage, de kitting, d’approvisionnement de bords de lignes et de conditionnement / expédition d’équipements aéronautiques sensibles. AD
GT Logistics a démarré en avril une prestation in situ sur un 4ème site de l'industriel Arkema, à Serquigny, dans l'Eure.
Fruit d’une collaboration entre le spécialiste de l’immobilier logistique EOL et l’Aslog, avec la contribution d’Evolis et de GS1, la deuxième édition du Guide de l’Intralogistique est désormais disponible en téléchargement sur le site de l’Aslog. Le sous-titre de cet imposant ouvrage de 92 pages est plus explicite : 2020?-?2021 Mécanisation, Automatisation, Robotisation. Il s’agit en fait d’un tour d’horizon des solutions automatisées dans la logistique en France, émaillé d’exemple et de citations de différents équipementiers, de chiffres sur le marché et d’éclairages divers sur les enjeux, les limites et les facteurs clés de succès. A noter également à la fin de ce livre blanc 6 intéressantes interviews côté utilisateurs : Christophe Poutiers ex-directeur supply chain de Bazarchic, et désormais directeur des opérations de Brico Privé ; Yann Belgy DG d’ID Logistics Pologne et Roumanie ; Éric Defontaine, directeur supply chain de Sodebo ; Jérôme Lamonin directeur logistique et service clients de Heineken Entreprise ; Olivier Damo, directeur logistique, en charge de la revitalisation économique et sociale chez ITM- Logistique Alimentaire International ; et Patrick Bellart, directeur innovation technologique et automatisation chez FM Logistic. JLR
Pour télécharger ce livre blanc sur le site de l’Aslog, cliquez ici
La filiale portugaise d’ID Logistics a annoncé la signature d’un contrat de trois ans avec le fabricant de farine de blé local Fábricas Lusitana. Dans le cadre de cet accord, le logisticien assure en fait depuis plus d’un an une grande partie des process de stockage et de préparation de commandes, ainsi que du transport, pour le compte de cet industriel multi-marques basé à Alcains, au centre du pays. A ce jour, ID Logistics traite tous les mois 750 tonnes de farine et environ 95 000 cartons. « Notre expérience dans le secteur de la distribution alimentaire et des biens de consommation nous permet de répondre à une forte demande sans compromettre l’efficacité de notre service », souligne Hugo Oliveira, le DG du 3PL au Portugal. AD
ID Logistics traite déjà tous les mois 750 000 kg de farine et 95 000 cartons pour Fábricas Lusitana.
Le 18 juin en Chine ? Pas de célébration du discours prononcé par le général de Gaulle mais une grand-messe commerciale qui a atteint un nouveau record pour cette édition 2020. Les deux e-commerçants chinois, Alibaba et JD.com, ont réalisé à eux deux plus de 136 milliards de dollars de vente à l’occasion de ce « 6.18 ». Rappelons que JD.com est à l’origine de cette initiative (de la même façon, Alibaba était l’initiateur de la journée des célibataires le 11 novembre). Les résultats obtenus cette année indiquent une nette reprise de la consommation en Chine. Le chiffre d’affaires généré cette année par JD.com s’élève à 269,2 milliards de yuans (33,65 Md€) contre 201,5 milliards de yuans (25,18 Md€) en 2019. Alibaba a quant à lui plus que doublé ses ventes avec 698,2 milliards de yuans (87,27 M€) contre 268,4 milliards de yuans (33,55 M€) en 2019. En matière logistique, ces montants pharaoniques se traduisent par une quantité industrielle de colis mis en circulation. Selon des données officielles, près de 4,7 milliards de colis ont été traités par la poste et les sociétés et de messagerie chinoises à l’occasion de cette « fête du shoping » (+48% par rapport à l’année dernière) JF