Dans une troisième vague de consultation de ses adhérents depuis le début de la crise sanitaire, Afilog les a sondés au fil des semaines du déconfinement, afin de donner la mesure des impacts sur l’activité de l’immobilier logistique et de la dynamique de reprise. Bouclée début juin, cette édition s’appuie sur le retour de près d’une cinquantaine d’acteurs du secteur, et dresse un bilan plutôt mitigé. Point évidemment positif, le niveau d’activité a bien rebondi, relèvent près de la moitié des sondés, même si 41% d’entre eux estiment qu’il leur faudra entre 1 et 6 mois pour retrouver le niveau d’avant crise. Et les chantiers en cours sont surtout repartis, près des trois quart des répondants indiquant ne plus en avoir aucun à l’arrêt, malgré les difficultés liées à la mise en œuvre des mesures sanitaires ou à l’approvisionnement en matériaux. En revanche, le volet administratif devrait plus durablement peser sur la dynamique de reprise. Début juin, les délais d’instruction des dossiers (PC, ICPE…) restaient un souci majeur, tant au niveau des mairies que de l’État (DREAL, DRIEE, préfectures). Mais avec des nuances à apporter selon les régions. D’ailleurs à très court terme, c’est sur ce volet qu’une amplification des actions engagées par Afilog est attendue par ses adhérents, afin de « débloquer les verrous réglementaires et administratifs ». Pour le court et moyen terme revient le sujet plus structurel du lobbying pour la simplification administrative (notamment en lien avec la question de la non artificialisation des sols). Et ce sera ensuite sur le temps long qu’il s’agira de « tirer les enseignements de cette crise sanitaire, et de passer à la « prospective sur les activités de demain ». A suivre, donc. MR