Les supply chains s’adaptent en permanence, ce n’est pas nouveau. Ce qui l’est un peu plus ces derniers mois, c’est le degré des incertitudes et de la volatilité de la demande. Ce contexte de crise sanitaire souligne l’importance des notions d’agilité et de résilience, qui seront les grands thèmes cette année de Supply Chain Event (17-18 novembre, Pavillon 5.1, Paris Porte de Versailles). En avant-première du salon, ses deux co-organisateurs Reed Expositions et Supply Chain Magazine vous ont proposé hier de suivre en direct une table ronde webinaire SCE Live intitulée « Le digital, un ressort d’agilité pour rebondir ». Si vous voulez vous faire une idée des évolutions très récentes en matière de projets de transformation digitale de la Supply Chain, retrouvez en replay les passionnants échanges de nos quatre intervenants, qui exposeront sur SCE 2020 : Florent Boizard (Hardis Group), Frédéric Zielinski (Savoye), Fabienne Cêtre (Manhattan Associates) et Yacine Zeroual (FuturMaster).
Pour voir le replay de la table ronde « Le digital, un ressort d’agilité pour rebondir », cliquez ici.
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La foncière Arefim est en passe de gagner son pari de développer un parc logistique haut de gamme dédié aux acteurs de la Cosmetic Valley, près d’Orléans. Quelques semaines après y avoir livré un premier entrepôt aux Parfums Christian Dior (voir NL 3190), l’arrivée du groupe L’Oréal est annoncée sur un futur bâtiment de 35 000 m² « dédiés majoritairement à la logistique ». Les travaux ont récemment été lancés par le contractant général Idec, pour une entrée dans les murs du géant des cosmétiques d’ici la fin 2021, dans le cadre d’un bail de neuf ans ferme (le bâtiment visant une certification Breeam Excellent, pour répondre au cahier des charges exigeant du futur occupant, en lien avec son programme environnemental « L’Oréal pour le Futur », formalisé en juin dernier). Et courant octobre, un autre chantier devrait être lancé par GSE au sein de ce Cosmetic Park Orléans (en fait situé sur la commune voisine de Boigny-sur-Bionne), pour accueillir un autre acteur de la parfumerie. « Avec les capacités d’extension déjà prévues de ces trois projets, environ 100 000 m² dédiés à la logistique ont d’ores et déjà trouvé preneurs, et le parc affiche quasi complet sur son versant purement logistique », nous indique Valéry Fenes, le directeur du développement d’Arefim. À charge pour la foncière de concrétiser le reste de ce programme (initié en collaboration avec JBD Expertise en AMO), qui prévoit aussi l’implantation d’un restaurant inter-entreprises, d’une crèche, d’équipements sportifs et de loisir, et même d’un hôtel. Sans compter la construction de locaux d’activité permettant d’accueillir une dizaine de PME et PMI sur plusieurs centaines de m² chacune, sur une partie du parc qui devrait être développée en blanc à partir de l’année prochaine. Cette mixité du programme entend à la fois répondre aux attentes des collectivités locales et aux éventuels besoins des grands occupants de voir certains de leurs partenaires de s’implanter près d’eux. « L’ambition d’Arefim de miser sur la création de ce type de parcs mixtes et hauts de gamme avait pu soulever un certain scepticisme, mais l’intérêt de grands industriels et chargeurs est au rendez-vous, afin de proposer des conditions de travail optimales à leurs équipes », poursuit Valéry Fenes, en soulignant que ce type de parc vise un standard différent de celui qu’on associe habituellement à la logistique, en ayant en tête les 3PL employant un large volet d’intérimaires. Arefim a déjà mis en route le développement de deux autres programmes de ce type, un Airport Park à Beauvais ou un Metal Park près de Metz. Et d’autres suivront, nous assure-t-on. MR
Les entrepôts du Cosmetic Park porteront en façade les zébrures dont Arefim entend faire sa signature, dans le cadre d’une collaboration avec le cabinet d’architecture A26.
La société française B.workshop, spécialisée dans le conseil en solution backoffice et en intégration des ERP JD Edwards et Netsuite (Oracle), lance une nouvelle offre dans le domaine de la Supply Chain. Il s’agit d’un accompagnement des projets DDMRP via une solution intégrée nativement à Oracle JD Edwards, et qui ne nécessite aucun interfaçage. Pour la mise en œuvre chez ses clients de cette méthodologie de flux tirés multi-niveaux pour la planification et la gestion de stock, B.workshop préconise un séquencement par étapes : positionnement des points stratégiques de découplage, dimensionnement des buffers, ajustement dynamique des buffers, planification par la demande réelle, et exécution des ordres planifiés de manière collaborative et visuelle. JLR
La start-up toulousaine Next4, qui a développé une solution de tracking dédiée au transport maritime, peut désormais se prévaloir de la compatibilité de son tracker de conteneurs avec les standards de la DCSA (Digital Container Shipping Association). La mission de cette organisation à but non lucratif, constituée des représentants des grandes compagnies maritimes, est de promouvoir et de rendre interopérables les solutions de « smart containers » afin d’assurer la continuité des services digitaux maritimes de traçabilité dans le monde entier. Next4 insiste notamment sur la compatibilité de sa solution avec le BLE (Bluetooth Low Energy), qui fait également partie du standard de la DCSA. Il est notamment utilisé pour le contrôle de la présence des marchandises dans le conteneur, le suivi des intervenants ou encore l’émission du numéro du conteneur vers les relais de point de passage (gateway). Rappelons que Next4 travaille déjà avec des transitaires tels que DB Schenker et Bolloré Logistics. JLR
Le terminal IoT de la solution de traking de conteneurs maritimes Next4 répond aux standards de la DCSA (Digital Container Shipping Association).
Quand Jean-Pierre Gaumet a été nommé à la présidence de l’AFT en janvier dernier, il était également prévu de doter rapidement l’association pour le développement de la formation dans le transport et la logistique d’une déléguée générale. Son nom a été annoncé hier à l’issue du conseil d’administration qui a également entériné l’entrée de l’OTRE dans l’association. Il s’agit de Valérie Dequen, juriste de formation (titulaire d’un DESS en Droit des affaires et d’un diplôme de Juriste Conseil d’Entreprise -DJCE), qui a déjà au cours de sa carrière occupé les fonctions de déléguée générale de deux organisations professionnelles, pour Afflec (commerce alimentaire de proximité), de 2009 à 2013, puis à partir de 2013 pour Inoha, qui fédère les industriels du bricolage, du jardinage et de l’aménagement du logement. Sa prise de fonctions à l’AFT est fixée au 1er octobre. Au nombre de ses missions figurent notamment l’animation des équipes, la poursuite du processus de modernisation de l’association et la mise en œuvre des décisions prises par le conseil d’administration. Rappelons que les actions de l’AFT portent sur le cofinancement de la formation professionnelle et le soutien des établissements d’enseignement en Transport-Logistique, l’élaboration des contenus de formation, l’orientation des publics vers ces métiers et l’analyse de leurs évolutions et l’accompagnement des entreprises du secteur sur les questions sociétales. JLR
Valérie Dequen, la nouvelle déléguée générale de l’AFT.
Le 3PL XPO Logistics annonce la mise en place outre-Manche une solution de distribution multiservices pour le fabricant d’équipements de chauffage, ventilation et climatisation Samsung Climate Solutions. Dans ce cadre, le logisticien assure des prestations d’entreposage, de dédouanement et de livraisons à domicile via son service ‘last mile’. Les appareils de climatisation de son client sont stockés dans son entrepôt de Crick, au nord-ouest de Northampton, et la distribution du dernier km effectuée à partir de 10 hubs régionaux. Les livraisons peuvent être réalisées en J+1 dans 95 % des cas et toutes les livraisons peuvent être suivies en temps réel par les consommateurs depuis leurs smartphones via l’application de tracking de XPO (Trax). AD
XPO Logistics fait de l’entreposage, du dédouanement et de la livraison à domicile pour Samsung Climate Solutions.