Toute la communauté Supply le sait depuis longtemps, mais encore plus depuis huit mois, il faut savoir faire preuve d’agilité quand les évènements l’exigent. C’est pourquoi Supply Chain Magazine a décidé de repousser d’une semaine la date limite de remise des dossiers complets de candidature aux Rois de la Supply Chain 2021. La date butoir n’est plus le vendredi 30 octobre, mais désormais le vendredi 6 novembre 2020. Même s’il s’agit d’un questionnaire concis, qui tient sur un format A4 recto verso, nous savons que cela nécessite des allers-retours et des validations entre les différents protagonistes des équipes candidates, en l’occurrence une entreprise utilisatrice et un ou plusieurs partenaires (fournisseur de solution informatique, matérielle, de services...) ayant participé à la conception et/ou la réalisation du projet. Compte tenu de la période de vacances scolaires et de l’intensification du télétravail dans les entreprises, certaines équipes nous ont remonté leurs difficultés pour finaliser leur candidature dans les temps. D’où cette rallonge d’une semaine. Jean-Luc Rognon
Demandez le dossier de participation à Maxime Rabiller : maxime.rabiller@scmag.fr / 01 48 93 18 65 (participation entièrement gratuite et sans obligation)
Dans une interview exclusive réalisée par Jean-Paul Coulange et Benjamin d’Alguerre pour le site InfosocialRH (qui fait partie de Groupe6TM, comme Supply Chain Magazine), la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion Élisabeth Borne aborde les nombreux dossiers sociaux à l’agenda, en cette période de rebond de la pandémie, notamment la négociation interprofessionnelle en cours sur le télétravail. Elle évoque également le dispositif d’activité partielle de longue durée (APLD), qui permet aux entreprises d’éviter les licenciements face à un ralentissement de l’activité susceptible de se prolonger sur plusieurs mois.
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Après un 2ème trimestre 2020 qualifié de « résilient », avec une activité stable par rapport à la même période de 2019, ID Logistics enregistre une croissance de +7,3% (+5,9% à données comparables) au troisième trimestre, pour un CA de 412,1 M€. La croissance la plus spectaculaire concerne l’activité à l’international (+11,8%, ou +9,5% à données comparables, sur un CA de 228,3 M€), mais l’activité France retrouve également une assez bonne dynamique (+2,1%), à 183,8 M€. « Après avoir bien résisté à la crise sanitaire du Covid-19 au cours du 2ème trimestre 2020, ID Logistics retrouve dès ce 3 ème trimestre 2020 un rythme de croissance soutenu en raison de la qualité de son portefeuille clients, notamment en e-commerce, mais aussi du maintien des ouvertures de sites au cours du 1er semestre, en particulier à l’international » a indiqué son Pdg Eric Hémar. Sur la période, le 3PL a démarré 15 sites dans le monde dont 5 en France. Parmi les nouveaux contrats dans l’Hexagone figurent l’exploitation d’un nouvel entrepôt de 24 000 m² en région lyonnaise pour Leroy Merlin (à partir de 2021) et l’ouverture en région parisienne pour le compte du groupe Nestlé d’un site, qui regroupera les activités des marques Nespresso et Dolce Gusto pour une distribution multicanal. A l’international, à noter également une nouvelle activité brésilienne de 17 000 m² pour Johnson & Johnson dans la région de São Paulo et l’ouverture d’un site de 42 000 m² en Pologne, pour « l’un des leaders mondiaux du e-commerce ». JLR
Alors que la demande placée de m² affiche un net recul depuis le début de l’année (voir NL 3210), les montants investis en immobilier logistique sont sur le même étiage qu’en 2019 dans l’Hexagone, soit 2,3 Md€ investis en neuf mois selon Arthur Loyd Logistique. « En dépit d’un 2ème trimestre en trompe l’œil, marqué par le confinement et le retard pris dans les finalisations de transactions, l’immobilier logistique demeure une cible prisée des investisseurs, qu’ils visent une diversification de leur portefeuille d’actifs, des rendements sécurisés, ou même des opérations plus spéculatives », note Nicolas Chomette, directeur de l’investissement chez ALL. Mais à la différence de l’an dernier, les cessions de portefeuille représentent l’essentiel des volumes investis, soit près d’1,8 Md€, 83% de ce total relevant de 5 opérations dépassant les 100 M€, note le spécialiste du conseil en immobilier d’entreprise en citant les prises de position marquées de KKR, Etche, Investec, ou encore Tristan Capital Partners et Catella. En revanche, les opérations unitaires représente un montant en recul de -59%, de 1,2 Md€ à 483 M€ cette année, malgré un 3ème trimestre plutôt actif (12 des 21 transactions depuis janvier). Et 46% de ce sous-total relève d’opérations unitaires pour des actifs hors des pôles majeurs de la dorsale, à l’image du Vefa signé par Aviva Investors Rela Estate portant sur un entrepôt de 35 000 m² développés par PRD à Verrières-en-Anjou, dont la livraison à un locataire de premier plan est prévue au 3ème trimestre 2021. Par ailleurs le lancement de projets en blanc suscite toujours l’intérêt des investisseurs (4 depuis le début d’année), car « l’écrasement des taux » leur permet d’escompter d’importantes plus-values, note ALL, qui mentionne l’acquisition d’une plateforme XXL à Pont d’Ain par un nouvel entrant sur le marché logistique hexagonal, l’américain Harbert European Real Estate. Les acteurs anglo-saxons représentent d’ailleurs une bonne moitié des montants investis, même si deux grosses opérations ont été portées par les allemands Patrizia et Union Investment. Enfin, ALL comptabilise 8 opérations de Sale & Leaseback depuis début 2020 (soit quelque 19 % des sommes engagées), dont le récent passage de la propriété à la location du prestataire Jacky Perrenot, dans le cadre d’une opération à près de 200 M€ avec le tandem Catella et Tristan Capital Partners. « L’externalisation immobilière demeure un outil privilégié pour les utilisateurs devant faire face à la fragilité de leur trésorerie, et elle offre souvent aux investisseurs l’avantage d’un loyer sécurisé », note ALL, qui anticipe plusieurs opérations de ce type ces prochains mois. MR
Nicolas Chomette, directeur de l’investissement chez Arthur Loyd Logistique
Le cabinet Accenture renforce son partenariat avec l’éditeur américain Blue Yonder (ex-JDA Software) en consolidant son département dédié au S&OP et en développant des offres innovantes et sur-mesure communes d’optimisation des supply chains de leurs clients à partir de la solution Luminate de Blue Yonder, basée sur Microsoft Azure Cloud. Selon une étude Accenture, 76% des responsables supply chain et opérations déclarent que leur entreprise compte accélérer sa transformation numérique et le recours au cloud. Pour l’aider dans cette démarche, le cabinet s’appuie d’ailleurs sur Accenture Cloud First, un groupe multiservices de 70 000 professionnels du cloud computing. « Les entreprises subissent une pression incroyable pour repenser et transformer leurs supply chains afin qu'elles soient plus réactives, efficaces et durables. Et, elles donnent la priorité au cloud pour y parvenir » constate Kris Timmermans, directeur général et responsable international du département Supply Chain & Operations chez Accenture. Les deux partenaires accompagnent notamment les entreprises dans le retail les PGC et la high tech. C’est par exemple le cas avec le spécialiste des produits d’hygiène et de santé Essity, qui a mis en place pendant la pandémie une tour de contrôle pour gagner en visibilité et en réactivité sur ses opérations logistiques, mais également avec Pactiv (services alimentaires et emballages), chez qui Accenture et Blue Yonder ont mis en œuvre une solution bout-en-bout, allant de la planification à l’entreposage et au transport, en passant par la gestion des commandes. JLR
Kris Timmermans, directeur général et responsable international du département Supply Chain & Operations chez Accenture
Le 3PL XPO Logistics a fait l’acquisition de 10 camions-tracteurs et 280 semi-remorques afin de développer son service de livraison par méga-camion sur la péninsule ibérique. Cela fait environ 3 ans que cette formule associant un camion tractant deux semi-remorques (soit une longueur total de 25,25 m pour une charge maximale de 60 tonnes) est opérationnelle en Espagne, et un peu plus d’un an au Portugal. XPO entend utiliser ses nouveaux méga-camions sur son réseau de transport de marchandises en lots partiels (LTL), notamment pour des liaisons entre Valence et Malaga, Barcelone et Madrid, ou Séville et Grenade. Les nouvelles semi-remorques seront aussi utilisées pour le transport en lots complets (FTL) et partiels dans toute la péninsule ibérique, ainsi qu’au Maroc. «Les investissements dans notre flotte nous permettent de développer notre activité tout en satisfaisant nos clients et en contribuant à un avenir plus vert pour le transport de marchandises », note Massimo Marsili, directeur général des activités transport de XPO Logistics en Espagne et au Portugal. Grâce à leur plus grande capacité de charge, ces méga-camions permettent de réduire les émissions de CO2 jusqu’à 20 % par rapport aux camions traditionnels. AD
XPO Logistics a fait l’acquisition de 10 camions-tracteurs mais aussi de 280 semi-remorques.