« L’accès aux différents vaccins constitue un défi majeur pour notre pays qui exige la mobilisation de tous les acteurs du monde de la santé. » Dans un communiqué de presse publié jeudi dernier, c’est en ces termes que la Chambre Syndicale des répartiteurs pharmaceutiques (CSRP), l’Union de syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) et la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France (FSP) ont interpellé le gouvernement pour lui demander de les impliquer dans la logistique de distribution des vaccins contre le Covid-19. Ces trois organisations phares du secteur santé demandent à jouer un rôle dans la campagne de vaccination en mettant en exergue leur expérience, leur complémentarité et leur couverture géographique. « Avec les répartiteurs pharmaceutiques et les pharmaciens d’officine, le gouvernement dispose de deux réseaux solides, éprouvés et réactifs, qui travaillent quotidiennement ensemble pour assurer aux patients l’accès à leurs traitements, expliquent les trois organisations. Avec leur important maillage territorial, ce sont 180 agences de répartition et 21 000 pharmacies qui se connaissent parfaitement et échangent plusieurs fois par jour pour optimiser la logistique du dernier kilomètre et garantir une dispensation de qualité. » Ces acteurs du monde de la santé estiment en avoir apporté la démonstration notamment dans le cadre de la distribution des tests antigéniques ou encore au printemps dernier dans celle des masques anti-Covid 19 (voir NL n°3123). « S’agissant du vaccin Pfizer qui ne peut rester plus de 5 jours à une température comprise entre 2° et 8° C, les moyens des répartiteurs pharmaceutiques permettent une livraison aux officines dans un délai conforme aux contraintes fixées par le fabricant, rappellent en outre les trois organisations. De la même manière, nous saurons nous adapter aux caractéristiques des autres vaccins mis sur le marché prochainement. » Estimant pouvoir se plier à toutes les contraintes techniques et organisations de campagnes de vaccination, répartiteurs pharmaceutiques et pharmaciens d’officine se disent donc prêt à prêter main-forte au gouvernement. AD