Le seul segment d’activité qui a progressé l’an dernier au sein port d’Anvers est celui concernant le transbordement de conteneurs équivalent vingt pieds (EVP). Le deuxième port européen a traité sur la période 12 millions d’EVP, soit une augmentation de 1,3 % en volume (+0,2 % en tonnage, avec 139 Mt de marchandises transportées). L’autorité portuaire explique cette augmentation par la reprise dynamique des opérations de transbordements constatée à partir du mois du juillet, compensant largement un début d’année marquée par plusieurs mois difficiles et l’annulation d’un certain nombre de départs de navires (blank sailing). « Cela nous a permis d’afficher de meilleurs résultats que les autres ports et de compenser les pertes enregistrées dans d’autres segments », se réjouit Jacques Vandermeiren, le Pdg du port d’Anvers. Le volume global de marchandises traité l’an dernier par le port belge s’est élevé à 230,8 Mt (-3,1 %). Le vrac liquide y a contribué à hauteur de 69 Mt (-4,2 %), le vrac sec à 11,6 Mt (-17 %), le vrac conventionnel à 6,6 Mt (-20,6 %) et enfin le trafic RoRo à 4,6 Mt (-9,4 %). « En 2020, la crise sanitaire et le protectionnisme croissant causé par les aléas commerciaux à l’échelle mondiale ont clairement impacté de façon préjudiciable les flux de marchandises en vrac, ce qui a résulté en une baisse du volume de transbordement total de 16 % par rapport à 2019 », explique le port d’Anvers. Sur l’exercice écoulé, le port belge a dû composer avec une baisse des flux impliquant l’acier, les engrais, les minerais, le sable, le gravier, produits chimiques ou encore le pétrole brut. « Nous nous sommes retrouvés dans une tempête, mais nous avons tenu la barre notamment grâce à un nouveau record de volumétrie atteint dans le transbordement de conteneurs », conclut Jacques Vandermeiren. AD