Ca débute comme une devinette enfantine : BtoB et BtoC sont dans le même bateau. Sauf que l’objectif du directeur Supply Chain, c’est évidemment que ni l’un ni l’autre de ces flux logistiques ne prennent l’eau. Avec la flambée de l’e-commerce, beaucoup de retailers se posent la question de réunir dans un même entrepôt les préparations de commandes pour le réassort des magasins et pour les ventes en ligne, si possible à partir d’un stock commun. C’est le thème de notre podcast de la semaine, dans lequel Maxime Rabiller reçoit Laurent Cochet, le directeur du développement d’Autostore en France. L’automatisation peut-elle répondre à la fois aux contraintes de volatilité et de large gamme du B-to-C et à la forte volumétrie du BtoB ? Je vous laisse le découvrir dans ce nouveau podcast de Supply Chain Magazine. Bonne écoute ! Jean-Luc Rognon
Pour écouter le podcast « Logistique BtoB et BtoC, comment les faire cohabiter? », cliquez ici
Demand Driven Technologies, le spécialiste américain des solutions DDMRP, qui a ouvert l’année dernière près de Bordeaux son premier bureau en Europe, vous invite la semaine prochaine à un évènement francophone extrêmement riche en retours d’expériences et en débats thématiques. Du mardi 4 au jeudi 6 mai, de 14h00 à 17h30, pas moins de 25 conférences en ligne d’une demi-heure chacune sont programmées sur le thème suivant : « Comment aller vers une Supply Chain intuitive ? Déjouer les perturbations, augmenter la visibilité, optimiser le flux de votre Supply Chain ». Avec l’intervention de praticiens de la méthodologie Demand Driven MRP dans différents secteurs industriels et de consultants de DD Tech et de ses partenaires (Agilea, Catena Strategies, Maestis, Optim Ressources). A noter notamment les témoignages de Figeac Aéro (le 4 mai de 15h00 à 15h30), de Michelin (le 4 et le 5 mai, de 16h à 16h30, sur deux sujets différents), de Macopharma (le 5 mai de 15h30 à 16h00) et de Stemcell (le 6 mai de 16h à 16h30). Sans oublier la roadmap produits des solutions R+ et DBR+ de DD Tech, le mardi 4 mai, de 16h30 à 17h00.
Le groupe japonais Panasonic Corporation a annoncé vendredi le rachat de l’éditeur américain de solutions de Supply Chain de bout-en-bout Blue Yonder (anciennement JDA Software) pour un montant de 7,1 Md$ (environ 5,86 Md€). Il s’agit de la plus grosse acquisition réalisée par Panasonic au cours de la dernière décennie. Rappelons que Panasonic avait déjà pris une participation au capital de Blue Yonder à hauteur de 20% en mai 2020 (voir NL 3140), lui permettant de disposer d’un siège au conseil d’administration de l’éditeur américain. A travers cette nouvelle opération, le groupe nippon acquerra le reste des actions (ainsi que la dette à rembourser) notamment auprès des deux actionnaires majoritaires, Blackstone et New Mountain Capital. Blue Yonder est désormais valorisée à 8,5 Md$. « La pandémie de la Covid-19, la croissance du e-commerce et la prolifération des datas ont considérablement accru le besoin de disposer de supply chains plus intelligentes, autonomes et à la pointe de la technologie », a déclaré Panasonic dans un communiqué de presse. A noter que le groupe japonais est également propriétaire de l’intégrateur belge Zetes. JF
Le Japonais Bridgestone cède pour un montant symbolique son unique usine française de pneus de Béthune, dans le Pas-de-Calais, qu’il ferme en mai, à son prestataire logistique depuis plus de 18 ans. Le groupe nordiste Log’S va transformer ce site de 32 hectares en un pôle industriel multi-technologies, via sa filiale SIG, qui est aménageur d’anciens sites industriels dans les Hauts de France (Norzinco à Anzin, La Martinoire à Wattrelos, friche Usinor de Denain). Le but est d’y attirer des activités industrielles - par exemple du reconditionnement/recyclage de pneus - technologiques et logistiques. « Log’S entend lui-même contribuer à la réindustrialisation du site en proposant à ses clients de participer à l’appel à projets en cours sur toute la chaîne logistique, en complément des projets industriels initiés par Bridgestone », déclare Franck Grimonprez, président du groupe Log’S. Selon la société, 90 000 m² sont prévus pour la logistique. Les élus locaux voudraient que Bridgestone rapatrie sur place sa logistique traitée actuellement à Anvers. Le manufacturier, qui employait 863 personnes sur place, s’engage à participer aux investissements d’aménagement, qui ne démarreront pas avant 2022. Les porteurs de projets se verront garantir « des coûts de location favorables ». VL
Vu l’émergence de nouveaux besoins immobiliers associés à la problématique de logistique urbaine, le cabinet Arthur Loyd Logistique se dote d’un département dédié placé sous la direction d’Erick Schiller, qui avait rejoint l’équipe d’ALL à l’automne 2019. Emballement du e-commerce depuis un an, nouvelles habitudes de consommation qui devraient perdurer en BtoC comme en BtoB ; « À nous d’accompagner nos clients avec des solutions pertinentes, de l’entrepôt XXL jusqu’au dark-store de quartier, sans omettre les considérations environnementales et sociales qui façonnent déjà la logistique de demain » commente Didier Terrier, le directeur général associé d’Arthur Loyd Logistique. De son côté, Erick Schiller souligne que la logistique urbaine est aussi un moyen de permettre aux petits commerces de lutter à armes égales avec les géants d’internet. « Les enseignes ont compris qu’en l’absence de contact en magasin, la question de la relation client allait se déplacer sur la capacité à livrer dans les meilleures conditions », note-t-il, en rappelant l’importance pour cela d’implantations logistiques au plus près du cœur des villes, en anticipant notamment sur les évolutions à venir en matière de zones à faibles émissions (ZFE). « Or il y a une réserve méconnue de surfaces mal-utilisées ou peu valorisées dans les villes, à envisager sous le prisme de la logistique urbaine. Par ailleurs, qui dit urbain dit mixte : les projets résidentiels, tertiaires, commerciaux se devront d’intégrer la logistique urbaine dans leur programmation, et c’est là que nous intervenons », indique Erick Schiller. Le département qui se structure sous sa direction va en priorité cibler les secteurs de Paris et Lyon intramuros, mais l’enjeu sera d’étayer ensuite la démarche en s’appuyant sur les 73 implantations en région de ce réseau spécialisé dans l’immobilier d’entreprise. MR
Le constructeur Yale donne accès à trois nouveaux modèles de transpalettes à plateforme dans sa série MPX, les MP20X, MP25X et MP30X. Ciblant les applications de moyenne à forte intensité, ces engins ont des capacités de charge qui vont de 2 à 3 tonnes, sont disponibles avec des batteries plomb-acide comme lithiuim-ion et sont proposés avec trois grandes configurations de plateformes (rabattable, fixe avec protection arrière et fixe avec protections latérales). Afin de répondre à un maximum de besoins, plusieurs longueurs de fourches sont par ailleurs accessibles avec une hauteur standard de 85 mm. L’exploitation des transpalettes est facilitée via un timon ergonomique réglable en hauteur sur certaines configurations. Il existe un large choix d’options : kit de feux de travail pour environnement faiblement éclairés, système de levée intelligente, version chambre froide, hauteur de fourches de 75 mm, etc. AD
L’investisseur immobilier Montea annonce le rachat au prestataire DSV d’un site logistique d’environ 20 000 m² au sein du port de Bruxelles, assorti de la signature avec l’autorité portuaire d’un contrat de concession sur 30 ans (prorogeable) pour le foncier de 35 000 m² sur lequel est situé le bâtiment. Ce dernier va être modernisé (éclairage LED, panneaux solaires et autres bornes de recharge…) et a déjà été pris à bail pour 10 ans ferme par le transporteur-logisticien belge Van Moer Logistics. Après avoir récemment acquis le terminal trimodal adjacent TTB, celui-ci recherchait des capacités de stockage à proximité, l’entrepôt en question ayant l’avantage d’être connecté par voie d’eau au centre de la capitale, et la remise en service de ses infrastructures ferroviaires étant au programme. On notera que Van Moer Logistics opère déjà une large palette de prestations à l’échelle du pays, y compris sur le port d’Anvers pour des secteurs industriels, et dispose de plus de 400 000 m² d’entrepôts avec une vingtaine de sites, d’une flotte de plusieurs centaines de camions, et de près d’une dizaines de barges fluviales. Du côté de Montea, qui a investi 7 M€ dans cette opération à plusieurs échelons (avec l’accompagnement de JLL), ce projet s’inscrit dans un axe de croissance autour de hubs multimodaux et de centres de distribution urbains à proximité de grandes villes. MR
XPO Logistics a décroché un contrat avec Asos pour gérer son nouveau centre de distribution de Lichfield, au nord de Birmingham. Ce site de 40 000 m² devrait être opérationnel au mois d’août, avec à la clé la création de 2 000 emplois dans les trois prochaines années. C’est une nouvelle étape dans la relation entre l’enseigne de e-commerce textile et XPO Logistics, qui opère déjà des années son site de gestion des retours de Doncaster, au nord de Sheffield, et son centre de distribution historique situé non loin de là, à Barnsley (environ 100 000 m² et près de 4 000 collaborateurs). Ce dernier continuera à être géré par le logisticien puisque l’enseigne vient aussi de lui renouveler son contrat. « Ces deux nouveaux contrats pluriannuels témoignent du dévouement de notre équipe et de l'expertise de pointe dont nous avons fait preuve sur le site de Barnsley au cours des huit dernières années, se félicite Gavin Williams, directeur général supply chain Royaume-Uni et Irlande de XPO Logistics. Nous sommes impatients d’appliquer notre savoir-faire à notre troisième site Asos avec le lancement des opérations à Lichfield. »AD