Newsletter quotidienne n° 3336

Deux installations Exotec sont au programme sur des entrepôts de Decathlon en France, mais c’est une collaboration durable et plus poussée qu’officialisent les deux partenaires afin d’accélérer la transformation de la logistique du distributeur en Europe, pour mieux servir ses magasins et soutenir la croissance de ses ventes en ligne. Decathlon a déjà une expérience très significative en matière d’automatisation, avec différentes solutions selon le profil et la taille de ses sites, ou leur zone géographique ; et c’est d’ailleurs dans une logique de test et de comparaison qu’un premier projet avec un système Skypod d’Exotec a été monté aux Pays-Bas sur la plateforme de 46 000 m² que s’est fait construire Decathlon à Tilburg. Cette collaboration encore en cours a visiblement tranché en faveur de la start-up lilloise, d’où ce partenariat sur plusieurs années à l’échelle européenne, qui mise non seulement sur la technologie existante d’Exotec, mais aussi sur « ses capacités d’intégration de solutions complètes et sa roadmap d’innovations futures », note le communiqué. « La capacité d’Exotec à allier performance, rapidité de mise en œuvre et respect de ses engagements, ont été des éléments décisifs de notre choix, indique Jérôme Saillour, responsable de la transformation Logistique chez Decathlon. À ceci s’ajoute une technologie extrêmement flexible, qui nous permet de dimensionner l’investissement à notre besoin actuel et de l’ajuster à nos besoins futurs ». Le premier déploiement en France se fera sur son entrepôt régional de Ferrières-en-Brie (77), l’autre n’étant pas précisé, mais les deux reposeront sur un système de stockage /préparation Skypod de plus de 6 000 m², dans la récente version en double profondeur « double deep », complété par une installation robotisée de réception et d’expédition. MR

Le sud-coréen YG-1, spécialisé dans l’outillage industriel, est en cours de modernisation de sa plateforme logistique de Saint-Thibault-des-Vignes, en Seine-et-Marne. A l’issu d’un appel d’offres, l’entreprise a choisi de faire appel à Savoye pour l’accompagner dans cette démarche. L’installation du WMS Magistor en mode SaaS est prévue en fin d’année, pour piloter l’intégralité des flux de l’entrepôt, de la réception à l’expédition en passant par le stockage, le kitting et la préparation des commandes. Parmi les critères importants de choix pour la société coréenne figuraient notamment la dimension internationale du partenaire et la facilité d’interfaçage à distance de l’outil avec son ERP hébergé en Corée. La plate-forme de Saint-Thibault-des-Vignes traite aujourd’hui en manuel environ 8 000 références parmi un catalogue de 50 000, en propre et en marque blanche. Par ailleurs, YG-1 pourrait envisager d’investir dans des équipements d’automatisation à l’horizon 2025, aux côtés de son nouveau partenaire Savoye. JLR

Le cabinet d’études Gartner vient de publier son rapport européen sur les solutions TMS (‘Europe context : Magic Quadrant for Transportation Management Systems’). Sont considérés comme fournisseurs majeurs les éditeurs DDS Logistics, Generix Group, Tesisquare, Transporeon, 4flow, SupplyStack, Pagero et Unifaun. « DDS Logistics donne accès à différentes solutions déployables en mode on premise comme cloud, dispose d’un portefeuille clients très varié et facilite les relations entre intervenants de la chaîne logistique avec sa plateforme collaborative Join2ship », note le Gartner. De son côté, Generix Group peut faire valoir le fait que sa solution TMS offre des capacités d’expédition multiples, d’optimisation des itinéraires, de création de plans de transport, de gestion de flotte et de conception de plans de chargements en 3D. « Nous avons récemment conquis de nouveaux clients internationaux et pensons que ces récentes reconnaissances sont très prometteuses pour ce début d’année, note par ailleurs dans un communiqué Jean-Charles Deconninck, le président de Generix Group. Elles confirment notre capacité à accompagner nos clients sur la transformation de leurs opérations supply chain grâce à notre plateforme digitale Generix Supply Chain Hub. » Transporeon propose pour sa part toute une palette d’outils de gestion et de plateformes collaboratives qu’il s’est attaché à enrichir avec les prises de contrôle des sociétés Sixfold et ControlPay en 2020 (voir NL n°3187 et 3191). Tesisquare a fait de même en scellant récemment un partenariat avec la plateforme Shippeo (voir NL n°3294). Comme les autres fournisseurs majeurs, ces acteurs cherchent à étoffer leurs offres et à se développer sur le continent. « L’Europe est le deuxième plus grand marché du TMS après l’Amérique du Nord », rappelle Gartner. Le cabinet de recherche estime aussi que le marché mondial du TMS va enregistrer une croissance de 60 % entre 2019 et 2024, représentant à cette date un marché de 2,1 Md$. AD

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La société Interroll vient d’étoffer son offre produits avec une solution automatisée de gestion de flux de palettes dénommée Smart Pallet Mover (SPM). Exploitable en complément d’équipements existants comme des chariots élévateurs et des AGV, cette solution permet de transporter, trier et placer en stock tampon des caisses et des palettes pesant jusqu’à une tonne, en amont de zones de production ou de prélèvement. Elle se compose de plusieurs modules dont le cœur est une unité mobile qui passe sous les sections de convoyeurs non motorisés pour déplacer les palettes posées dessus. Le second est une navette qui se déplace sur un rail pour transférer les palettes entre des sections de convoyeurs. Les deux éléments sont autonomes et alimentés par une batterie. Solution plug-and-play à même de communiquer avec les réseaux informatiques et industriels standards, SPM permet des gains de production de 30 % par rapport à un fonctionnement manuel, selon le spécialiste suisse de la transitique. La solution comprend par ailleurs des outils de configuration et de simulation (SPM Layout Configurator & Pallet Flow Simulator). « Avec cette plateforme, qui est sans équivalent sur le marché mondial, nous proposons une solution économique et flexible permettant d’exploiter le grand potentiel d’augmentation de la performance qu’offre l’automatisation de la gestion des palettes liée à la production, souligne Jens Strüwing, VP exécutif du département produits et technologie chez Interroll. La convivialité de l’outil en ligne 3D, SPM Layout Configurator & Pallet Flow Simulator, permet en outre de configurer et de simuler facilement et rapidement le fonctionnement attendu». AD

Le messager GLS France a adopté la solution Track & Engage conçue par la plateforme collaborative de livraison de colis à vélo Tousfacteurs. Il s’agit d’une technologie de marketing mobile qui permet aux enseignes de communiquer auprès de leurs clients (Engage) au moment où ces derniers consultent la page de suivi de livraison de leur colis (Track). GLS France donne ainsi la possibilité à ses clients de déployer leur stratégie marketing sur un nouveau support en capitalisant sur le temps d’attention des destinataires pendant qu’ils surveillent l’arrivée de leur colis sur l’interface de géolocalisation. Le tout, avec un accès à un vaste choix de formats (vidéo, image, bandeau, drawer…) et pour diffuser tous types de campagnes marketing (promotion, web to store, parrainage, redirection vers les réseaux sociaux, questionnaire, gamification…). « Le temps moyen de consultation sur cette interface nouvelle génération se situe entre 7 et 14 minutes », souligne le transporteur express dans son communiqué. Avant son adoption, l’entreprise avait réalisé une phase de test avec plusieurs acteurs du e-commerce comme Rougier & Plé (loisirs créatifs), Monbento (lunch box), Brico-travo (bricolage) et Univers Décor (linge de maison et articles de décoration). « Elle s’est révélée être un vrai succès, relève le spécialiste de la livraison express de colis. Elle a démontré que le taux de clic moyen sur Track & Engage est de 50 %. » GLS France est le premier acteur du secteur à déployer Track & Engage partout en France. AD

Vous êtes une start-up ou une entreprise du numérique et souhaitez contribuer à l’optimisation des chaînes logistiques portuaires ? Alors vous êtes susceptibles de répondre à l’appel à projets ‘Innovations pour le passage portuaire’ lancé par l’éditeur Soget, spécialiste des logiciels PCS/CCS (Port Community Systems/Cargo Community Systems). L’appel à projets vise à créer de nouveaux services à valeur ajoutée pour les clients et prospects de l’éditeur s’appuyant sur des technologies innovantes, tous les services retenus devant contribuer à la création d’une plateforme dénommée One4You. Chez ses clients, opérateurs de transport, prestataires logistiques, importateurs, exportateurs ou encore autorités portuaires, l’éditeur a déjà identifié des besoins en matière de big data, de blockchain, d’IoT et d’IA. « Ces technologies seront particulièrement étudiées, cependant, l’appel à projets ne se limite pas à celles-ci, souligne Soget. Une des pistes de travail peut être la combinaison de plusieurs de ces technologies. » Les projets proposés doivent pouvoir aboutir à minima au développement d’un proof of concept (PoC). Plusieurs critères de sélection seront pris en compte dans les phases de pré-dépôt et de dépôt des dossiers (originalité, temps de déploiement, capacité d’industrialisation, références, ROI…). AD

La filiale italienne de GSE a lancé la construction pour Goodman d’un nouvel entrepôt du dernier km à Pioltello, à la périphérie de Milan. Le développeur-propriétaire d’immobilier logistique a confirmé qu’Amazon serait le futur locataire de ce site de 8 000 m², répartis entre 5 770 m² d’espaces de stockage avec 8 portes de quai et 2 138 m² de bureaux, auxquels s’ajoutent 2 000 m² en extérieur protégés d’une toiture. L’e-commerçant en fera une de ses nouvelles agences de livraison, d’où les 202 places de stationnement pour camionnettes, en plus des 101 places de parking « classiques » pour les collaborateurs du site. Les travaux ont débuté en février pour une livraison au mois d’août de ce bâtiment qui vise une certification Breeam Excellent avec son isolation renforcée, son éclairage LED, une centrale photovoltaïque en toiture ou des bornes de recharge pour véhicules électriques. Sans compter les 6 000 m² d’espaces verts qui entoureront le site. MR