Newsletter quotidienne n° 3369

Tout un symbole. La couleur verte marquera la prochaine édition du salon phare du secteur du transport et de la logistique. Le fil conducteur de l’édition 2021 de la SITL (du 13 au 15 septembre à Paris Porte de Versailles, Pavillon 1) sera en effet la logistique verte, de bon augure pour cet évènement qui a dû être reporté à la rentrée en raison de la crise du Covid-19 (voir NL n°3283). « Il n’y a plus de doutes quant à sa tenue »,  rassure Thomas Desplanques, directeur de la SITL et de la division transport et logistique de Reed Expositions France, rebaptisée depuis peu RX France suite à la fusion de Reed Expositions France et de Reed Midem. Pour sa 38^ème édition, le salon hébergera 550 exposants et proposera une centaine de conférences et ateliers autour de ses huit grands univers : intralogistique / robotique / automatisation ; emballage / conditionnement / palettes ;  immobilier & infrastructures logistiques ; services transport & logistique ;  énergies & équipements de transport ; sécurité / sûreté / cybersécurité ;  chaîne du froid et technologies IoT & SI. Parmi les conférences qui aborderont la thématique de la logistique verte, il y aura notamment celle d’ouverture, le lundi 13 septembre, où devrait intervenir le ministre des transports, Jean-Baptiste Djebbari. « Cette thématique sera aussi abordée les 14 et 15 septembre dans le cadre des programmes de conférences du Rail Freight Day et du Cold Chain Day », poursuit Thomas Desplanques. A l’instar d’autres univers, elle pourra également donner lieu à des parcours de visites digitalisés (Virtual Routes). Le salon entend continuer à renforcer l’expérience visiteurs par les nouvelles technologies, notamment via sa plateforme MySITL.com qui permettra de prendre des rendez-vous d’affaires en distanciel ou encore de visionner / revisionner des conférences et des pitch vidéos d’exposants intégrés dans les parcours de visite Virtual Routes. Sur place, les 30 000 visiteurs attendus auront accès à différents espaces thématiques, avec comme nouveauté cette année, ceux dédiés au dernier kilomètre, au froid (village du froid by Selfi), aux innovations portuaires (village du port du futur) et à la logistique urbaine (Smart Supply Village). Quant aux start-up, elles bénéficieront d’un espace de 200 m² au sein du village Start-up Lab. Deux jeunes pousses recevront un trophée dans le cadre du concours Start-Up Contest et Huit prix de l’innovation seront décernés lors de cette édition de la SITL, dans le cadre d’un concours co-organisé avec Sprint Project, dont les résultats seront annoncés le 14 septembre à 18h10 (salle Atrium). AD

Spécialiste de la logistique et du conditionnement des vins et spiritueux, Dartess ambitionne de doubler son chiffre d’affaires sous 3-4 ans, après avoir bouclé 2020 avec un CA de 22 M€, en croissance de +13%. Le soutien de son actionnaire, le groupe Tesson, lui permet de lancer de multiples projets visant à étoffer ses capacités et son offre de services aux acteurs de la filière vinicole (propriétaires, négociants, agents commerciaux, e-commerçants, industriels, distributeurs ou importateurs, soit 250 clients actifs, dont près de 30 signés en 2020). Dans son pré carré bordelais, Dartess a acquis le foncier accueillant son siège, à Blanquefort, pour s’y faire construire un nouveau « vaisseau amiral » l’an prochain. Et après l’ouverture en 2020 d’un site de 7 000 m² à Saint-Loubès pour un nouveau client, deux autres sont au programme dans la région : à Bruges en 2022 avec 7 000 m² destinés à son activité Grands Crus, puis sur un terrain acquis aux portes de Saint-Emilion, à Artigues-de-Lussac, au service des négociants et propriétaires du territoire. Rappelons qu’il y a trois ans, Dartess avait implanté au sud de Paris son premier site hors Gironde (voir NL 2630), qui lui a permis de s’imposer comme un acteur clé de la logistique du dernier km des vins et spiritueux sur la capitale et compte déjà pour 27% de son volume d’activité (et le CA réalisé sur place devrait tripler cette année par rapport à 2020). Mais Dartess s’implante aujourd’hui dans d’autres régions vinicoles en faisant valoir son large savoir-faire : embouteillage et habillage, logistique grands crus et négoce, logistique e-commerce, transport et conditionnement à façon… Début mai, un nouveau site a été ouvert au sud de Beaune afin de couvrir Bourgogne et Beaujolais, avec un accent sur l’offre transport, et des implantations sur l’arc méditerranéen sont au programme pour le sud de la vallée du Rhône et le Languedoc, en privilégiant l’ouverture de succursales mais sans écarter l’hypothèse d’acquisitions. « Nous souhaitons créer un réseau national pour apporter toujours plus de services, innovants, fiables et de qualité. C’est par une croissance maîtrisée, la création de 5 à 6 nouvelles implantations d’ici 5 ans, que nous y parviendrons », note Frédéric Lanteri, directeur général de Dartess. À ce jour, le groupe compte 13 sites, dont 11 en Gironde, pour un total de plus de 100 000 m². MR

Créateur, fabricant et distributeur de jeux et matériel pour enfants (15 000 références), Wesco exploite depuis deux ans une zone de stockage robotisée Scallog sur son site logistique de Cerizay, dans les Deux-Sèvres (voir NL n°2796). Satisfait par ses performances et face à l’augmentation de ses flux de commandes tant B-to-B que B-to-C, Wesco a décidé d’en doubler sa superficie d’ici à l’été pour la porter à 1 000 m². L’installation, dotée d’une mezzanine par la société Diplex pour densifier le stockage, totalisera 20 000 emplacements et exploitera 24 robots Boby qui alimenteront 4 stations de picking / réapprovisionnement. Couplé au WMS Bext d'Infflux, le progiciel Scallog WCS permettra d’optimiser le traitement des commandes et le déplacement de 340 étagères. Les opérateurs pourront traiter jusqu’à 100 commandes en parallèle grâce à un système d’afficheurs lumineux fourni par la société Pick To Light Systems. Avec son nouvel équipement, le spécialiste des jeux et matériel pour enfants prévoit de doubler le nombre de lignes de commandes traitées par heure. « Fort du succès du premier projet goods-to-man, nous avons décidé de doubler notre zone de stockage robotisée en vue d’accroître notre productivité et notre réactivité, rappelle Arnaud Gaborieau, directeur logistique de Wesco. Et une nouvelle fois, notre partenaire en logistique robotisée nous accompagne dans notre croissance pour absorber nos préparations de commandes toujours plus nombreuses et nos pics d’activité comme la rentrée scolaire ou les fêtes de fin d’année. » AD

Dédié au déploiement en entrepôt de la solution automatisée Autostore, l’intégrateur Element Logic voit entrer à son tour de table le fonds Castik Capital. En acquérant plus de 50% des parts, cet acteur germano-luxembourgeois devient le nouvel actionnaire majoritaire de l’entreprise aux côtés de ses fondateurs et dirigeants, et de ses employés. Fondé en Norvège en  1985, Element Logic s’est d’abord développé sur le créneau du stockage statique et des logiciels de pilotage associés, avant de se focaliser sur l’automatisation dans la foulée du déploiement du premier AutoStore développé par son compatriote éponyme, en 2003. L’intégrateur a même réalisé les 10 premières installations, développant dès 2006 un WCS ad hoc, et se veut aujourd’hui dédié à cette solution, avec largement plus d’une centaine d’installations au compteur (plus que n’importe quel autre intégrateur dans le monde). Distributeur-intégrateur d’AutoStore à l’échelle européenne, Element Logic s’est implanté sur de nombreux marchés, notamment fin 2019 en France où l’équipe dirigée par Isabelle Dubois-Bion s’est récemment étoffée (voir NL 3304), ainsi que ces dernières années en Pologne, au Benelux, en République Tchèque, et plus récemment en Espagne et en Finlande. L’entreprise compte aujourd’hui quelque 170 collaborateurs, et a dépassé en 2020 les 100 M€ de chiffre d’affaires. « Ce partenariat avec Castik Capital va nous ouvrir les portes de nouvelles opportunités pour faire grandir nos projets, nos compétences et nos ambitions », commente Dag-Adler Blakseth, le CEO d’Element Logic. Et la piste de la croissance externe est évoquée pour développer son offre de services. Aucun montant n’est mentionné pour ce passage sous le contrôle de Castik Capital, dont on relèvera de précédents investissements en lien avec la Supply Chain : l’investisseur avait joué un rôle moteur dans la structuration en 2017 du spécialiste des solutions transport Alpega (voir NL 2635), ou a plus récemment apporté son soutien au fournisseurs de solutions IoT AddSecure. MR

Alstef Group, qui regroupe en son sein des entités opérationnelles spécialistes de la logistique automatisée telles qu’Alstef, BA Systèmes, et Glidepath, lance sur le marché une suite logicielle unifiée dénommée Opal (Operating Platform ALstef Group). Elle est conçue pour agir comme un véritable chef d’orchestre  en pilotant en temps réel, à partir de règles et contraintes métiers, l’ensemble des solutions logistiques proposées par le groupe : les processus de stockage automatisé, les flottes d’AGV, la préparation de commandes et la transitique. Autour de ces fonctions natives de supra WCS (Warehouse Control System) viennent s’ajouter des modules complémentaires d’aide à l’exploitation :  Opal Overview (visualisation des installations), Opal Notify (remontée en temps réel des évènements) et Opal Analytics (tableaux de bords avec KPI opérationnels et personnalisables). Point important, le logiciel, qui peut s’interfacer avec d’autres SI intralogistiques du marché, a été conçu avec une exigence particulière en termes de cybersécurité. « Il était important pour nous de proposer une solution robuste et riche fonctionnellement mais également hautement sécurisée, et répondant aux recommandations ANSSI (ndlr : l'autorité nationale en matière de sécurité et de défense des systèmes d'information) » a précisé Yang Zhao, directeur Informatique Industrielle Alstef Group. JLR

Le spécialiste paneuropéen de l’immobilier logistique P3 Logistic Parks accueille un nouveau locataire sur son parc d’Éragny, dans le Val-d’Oise : le transporteur-logisticien Jep a pris à bail en avril une cellule approchant les 6 000 m² ainsi que 300 m² de bureaux attenants. Déjà implanté dans la commune voisine d’Herblay (le reste des capacités de stockage de cet acteur notamment spécialisé dans le déménagement se situant en Essonne), Jep cherchait une surface supplémentaire pour servir les besoins d’un nouveau client en charge d’un marché pour la Ville de Paris, portant sur des vélos et des boîtes aux lettres. Situé à 26 km au nord-ouest du centre de la capitale, l’entrepôt du d’Éragny avait l’avantage de la proximité géographique, sans compter son accès à l’A15 qui le relie au réseau autoroutier francilien et au nord-est de la France. Et ce parc dont le premier bâtiment a été construit en 1988, puis étendu en 1994 pour approcher les 30 000 m² (dont un bâtiment de bureaux totalisant 4 800 m² sur 3 étages), a depuis bénéficié de la démarche de modernisation-restructuration de P3. Actuellement, il compte 13 800 m² disponibles, pouvant être portés à 19 670 m². « La société JEP bénéficie de la stratégie vertueuse mise en place par P3. En accompagnant sa croissance, nous lui offrons un outil qui lui permettra d'étendre et pérenniser son activité sur la zone, pour se positionner sur de nouveaux appels d'offres dans un environnement de qualité et en toute sécurité », note Sébastien Roybon, senior Asset Manager chez P3 Logistic Parks France. MR

Amazon est en train de tester 4 nouveaux robots censés améliorer la sécurité et le confort au travail de ses employés. Les chercheurs de son laboratoire de robotique et technologies avancées travaillent ainsi avec Bert, Kermit, Scooter et Ernie. Le robot autonome Bert se déplace librement dans l’entrepôt sans avoir besoin d’être confiné à certains lieux. Kermit transporte des boites vides en suivant des lignes magnétiques. Scooter, tel une locomotive, traine des chariots derrière lui. Enfin Ernie est un bras robotisé qui attrape les bacs dans les étagères mobiles. Les employés n’ont donc plus besoin de se baisser ou de se mettre sur la pointe des pieds pour récupérer les colis. La direction du géant de l’e-commerce s’est fixée pour objectif de réduire les accidents du travail de moitié d’ici 2025. Et elle a promis d’investir 300 millions de $ dans la sécurité de son personnel cette année. CCT