Newsletter quotidienne n° 3386

Après une édition virtuelle en 2020, nous sommes très impatients de vous retrouver dans exactement une semaine (mardi 31 août) pour notre Forum d’été 2021 consacré aux leviers d’innovation que représentent les start-up pour dynamiser vos projets Supply Chain. A journée exceptionnelle, lieu exceptionnel : la Station F à Paris, le plus grand campus de start-up au monde, nous ouvrira ses portes. A ce jour, vous êtes près de 500 à vous être inscrits depuis la publication du programme de cet évènement articulé autour de nombreuses prises de parole dynamiques : tables rondes, mises en perspective, présentations « en tandem » (start-up / client) et partages d’expérience « Open Innovation » par de grands groupes tels que Cdiscount ou Michelin. Sans oublier les indispensables moments de respiration pour échanger avec tous nos partenaires exposants au sein de la lumineuse « Open Platform » de la Station F. N’oubliez pas le jour J de vous munir impérativement de votre pass sanitaire, d’un masque, et de votre confirmation d’inscription. A mardi prochain ! JLR

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Dans son usine de Salindres dans le Gard (450 personnes), le groupe Axens utilise depuis un an une ligne automatisée Plug-and-Carry Heavy Load développée et installée par Boa Concept.  L’industriel, qui produit et expédie depuis ce site Seveso des catalyseurs et des adsorbants pour les industries du raffinage, de la pétrochimie et du traitement de gaz et de l’eau, cherchait une solution pour améliorer la sécurité, la qualité et la productivité de la préparation de commandes de ses produits en fûts de 200 litres. Auparavant, l’opération était réalisée manuellement (à l’aide de dispositifs de levage) dans une zone où circulaient également les chariots. La solution de Boa Concept, sélectionnée à l’issue d’un appel d’offres, sépare les deux flux. Elle comprend en amont une plateforme aménagée et sécurisée où les opérateurs réalisent les opérations de nettoyage, de scan et d'étiquetage des fûts, avant que ces derniers ne soient convoyés vers la partie conditionnement (cerclage horizontal et/ou vertical et dépose de cornières). L’installation a été réalisée durant l’été 2020 et a durée moins de quatre semaines. Selon Axens, les tests de productivité ont prouvé que le dispositif pouvait traiter plus de 1 000 futs en une journée. JLR

(Rétro de l’été) Le cadre législatif français en rapport avec la logistique, en particulier concernant la construction d’entrepôts, n’a finalement pas subi de modification durant la période estivale. Le 12 juillet, la commission mixte paritaire a en effet annulé dans le texte définitif de la loi climat l'amendement de l’article 52 limitant la construction de nouveaux entrepôts e-commerce de plus de 5000 m²  (pour lutter contre l'artificialisation des sols en France), au grand dam de certaines associations de commerçants. En revanche, il y a eu des évolutions en matière d’engagements volontaires des acteurs privés et de l’Etat. Le 28 juillet, le gouvernement annonçait l’aboutissement de la mission de concertation confiée à France Logistique et à France Stratégie, intitulée «Développement de filières de e-commerce et de logistique responsables ». Après plusieurs mois d’échanges avec les acteurs de l’immobilier logistique et de l’e-commerce, ces travaux ont conduit à la signature de deux chartes d’engagements volontaires sur ces deux domaines respectifs. « Ces deux chartes traduisent le rôle essentiel des entreprises de la mobilité des marchandises pour accélérer la transition écologique de la chaîne transport et logistique au service de leurs clients, et la réussite de la méthode négociée avec les acteurs privés », s’est félicitée Anne-Marie Idrac, la présidente de France Logistique. JLR (voir suite)

(Rétro de l’été) Ils ne sont pour l’instant qu’une petite quinzaine d’e-commerçants (dont de grands noms comme Cdiscount, Fnac Darty, La Redoute, Maisons du Monde, Rakuten, Sarenza, Showroom Privé ou Veepee) à avoir paraphé la « charte d’engagements pour la réduction de l’impact environnemental du commerce en ligne» aux côtés des signatures de la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, du secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, et de la Fevad. Les 10 engagements concrets s’articulent autour de quatre grands sujets : l’information consommateur (notamment sur l’impact environnemental de la livraison), les emballages (avec des actions de réduction du volume des emballages de livraison pour au moins 75% des produits ou des colis d’ici au 31 décembre 2024), la logistique (certification environnementale des entrepôts, livraison décarbonée et regroupement des expéditions) et un suivi annuel de ces engagements (compte rendu aux services de l’Etat, qui publieront les résultats). JLR (voir suite)

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(Rétro de l’été) Le texte de la « charte d’engagements réciproques pour la performance environnementale et économique de l’immobilier logistique français » a été réalisé par Anne-Marie Idrac, présidente de France Logistique, et Gilles de Margerie, Commissaire Général de France Stratégie, en concertation avec Afilog et les acteurs du secteur. Ils sont une trentaine à l’avoir signée, au même titre que les ministres Barbara Pompili, Emmanuelle Wargon et Agnès Pannier-Runacher. La charte comprend une trentaine d’engagements sur une durée de 6 ans. Du côté des acteurs de l’immobilier, les points concernent entre autres la systématisation du photovoltaïque en toiture (voir suite), la priorisation des installations d’entrepôts sur friches existantes plutôt que sur des terres non artificialisées, ou la réalisation, préalablement à l’autorisation administrative, d’une étude commandée à un écologue pour les projets de plus de 20 000 m² (à compter du 1^er janvier 2022). Mais il est à noter que cette charte est basée sur la réciprocité : en contrepartie, l’Etat s’engage notamment, à droit constant, à clarifier et homogénéiser les règles applicables aux projets, à optimiser les délais administratifs des procédures, et à établir un inventaire des friches susceptibles d’accueillir des activités logistiques. JLR (voir suite)

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(Rétro de l’été) En vertu du point A./E.1.2 de la charte sur la performance environnementale et économique de l’immobilier logistique, les signataires s’engagent à couvrir 50 % de leur surface de toiture utile avec des panneaux photovoltaïques, « en moyenne sur l’ensemble des permis déposés entre le 1^er janvier 2022 et le 1^er janvier 2025 ». De son côté, l’Etat a pris l’engagement de faciliter l’installation de tels panneaux lors de l’instruction de la demande d’autorisation environnementale ou d’enregistrement ICPE. Cet engagement « moyenné » des acteurs de l’immobilier va donc plus loin que la loi, en l’occurrence l’article L111-18-1 du code de l’urbanisme (modifié par la Loi Énergie et Climat du 8 novembre 2019), qui oblige désormais à tout bâtiment à construire et d’une emprise au sol supérieure à 1 000 m² d’intégrer sur 30 % de la surface des toitures soit des panneaux photovoltaïques, soit un système de végétalisation, soit « tout autre procédé » pouvant apporter la preuve qu’il aboutit au même résultat en matière de production de performance énergétique ou d’isolation thermique (y compris les mécanismes de compensation). JLR

(Rétro de l’été) Le 16 juillet, un incendie s’est déclaré dans un entrepôt automatisé d’Ocado situé à Erith (quartier du sud-est de Londres), qui traite habituellement 150 000 commandes par semaine. L’entreprise a été contrainte de faire évacuer les lieux et d’interrompre la préparation de commandes de ses clients. L’e-commerçant britannique, concepteur, utilisateur et commercialisateur de sa solution automatisée de stockage et de préparation éponyme, a expliqué que cet incident a été provoqué par la collision entre trois robots (parmi les 3 000 circulant sur le site). Fort heureusement, personne n’a été blessé et les activités de l’entrepôt ont redémarré quelques jours après l’incident. Rappelons qu’en 2019, un énorme incendie, provoqué par un défaut de batterie d’un des robots, avait ravagé un centre de distribution d’Ocado à Andover (sud de l’Angleterre) et nécessité sa reconstruction totale. JF

(Rétro de l’été) L’enseigne de supermarchés du géant chinois Alibaba, Freshippo (ex-Hema Fresh, près de 300 magasins en Chine), a dévoilé en juillet l’ouverture à Wuhan d’un centre de distribution omnicanal « de nouvelle génération » prévue pour début 2022. Le site de 150 000 m² est en cours de construction dans cette ville du centre la Chine, sachant qu’outre les zones habituelles (d’entreposage, emballage, expédition…), il comptera des espaces de stockage dédiés aux fruits de mer vivants, des chambres froides, des équipements pour la transformation des aliments et une cuisine (pour la préparation de produits « ready-to-heat » et « ready-to-eat »). L’enseigne prévoit de déployer des centres de distribution similaires à travers tout le pays (Chengdu, Shanghai, Hangzhou, Guangzhou et Xian…) au cours des prochaines années. Les partenaires de Freshippo (fournisseurs, …) pourront également disposer de ces infrastructures. JF