Newsletter quotidienne n° 3417

Pour fêter dignement le retour sur scène des Rois de la Supply Chain 2022, le jeudi 13 janvier 2022, le lieu parisien du couronnement sera à la hauteur de cet évènement tant attendu. Car de la hauteur, il y en aura dans le très prestigieux Pavillon Cambon Capucines, l’ancien siège du Crédit Foncier de France situé entre les places Vendôme, de l'Opéra et de la Madeleine. Avec ses colonnes de marbre et sa belle mezzanine, le salon Mewès peut accueillir jusqu’à 1 500 invités sous sa verrière culminant à 8,5 mètres ! Quel directeur Supply Chain ne voudrait pas y voir célébrer le travail de ses équipes en décrochant le Grand Prix, le Prix de l’Innovation ou le Coup de Cœur de cette 16^ème édition des Rois, devant l’ensemble de la communauté Supply Chain ? Il est encore temps de retirer auprès de Supply Chain Magazine un dossier de candidature (participation entièrement gratuite) et de compléter ce questionnaire très concis (A4 recto verso) avant le 30 octobre. C’est sur la base de ces dossiers synthétiques que notre jury de directeurs Supply Chain fera sa pré-sélection mi-novembre (nous annoncerons bientôt sa composition). Se lancer dans cette aventure humaine fédératrice peut vous conduire tout droit en finale le 13 janvier (lors de la journée du Forum des Rois, aux Salons de l’Aveyron), puis vers le couronnement le soir-même au Pavillon Cambon Capucines. Et si vous décrochez le Grand Prix, vous défendrez même les couleurs de la France aux ELA Awards ! Pour l’heure, nous avons reçu une trentaine de demandes de dossier, émanant de tous secteurs et sur des problématiques assez variées : omnicanal, automatisation, RSE, traçabilité, visibilité supply chain, logistique urbaine. Si vous avez une belle histoire à raconter, n’hésitez plus. Tout se joue ce mois-ci, mais vous avez encore largement le temps de faire germer l’idée et de remplir votre dossier, avec un ou plusieurs de vos partenaires projet (cabinet de conseil, éditeur, équipementiers, etc). Pour parodier le dernier James Bond sorti ce jour, « mûrir ne peut pas trop attendre »…JLR

Demandez le dossier de participation et le règlement à Maxime Rabiller :
maxime.rabiller@scmag.fr (participation entièrement gratuite et sans obligation)

Pour connaître les possibilités de sponsoring du Forum (la journée) et de cette 16ème cérémonie des Rois, contactez Philippe Tesson.
philippe.tesson@scmag.fr, ou au 06 81 35 79 03.

Savon au miel et calendula, huile de carotte ou à la prune et reine des près : la jeune pousse Les Candides développe des cosmétiques à base d’ingrédients naturels et locaux, et entend proposer à ses clients une transparence totale sur ses produits de soin « 100% traçables du producteur à la salle de bain ». Afin d’assurer cette traçabilité totale, la startup fondée en 2019 a opté pour la solution blockchain développée par Tilkal, son ainé de deux ans au profil plus technologique. Le défi est de taille dans un secteur cosmétique particulièrement opaque, où l’élaboration des produits implique de nombreux ingrédients, intermédiaires et transformations successives, avec certains courtiers et grossistes très secrets sur leurs sources d’approvisionnement. La transparence que prône Les Candides englobe tout le parcours des produits, de la date de récolte des matières premières jusqu’au conditionnement, en identifiant précisément les partenaires et prestataires de la société. Le nombre d’intermédiaires, le souci d’une qualité contrôlée et d’une traçabilité fiable sous-tendent le choix de la solution Tilkal fondée sur la blockchain, d’abord éprouvée chez de grands noms pour des filières alimentaires (voir NL 2946), puis dans des secteurs comme le textile ou les produits d’hygiène, ou des activités plus industrielles. Chez Les Candides, la formule est déployée sur trois premières références (aux ingrédients cités en attaque de l’article). En scannant le QR Code apposé sur les produits, le consommateur accède à une application lui présentant le parcours détaillé́ de tous les composants et de chaque étape de transformation : provenance exacte des matières, dates de récolte, portraits des producteurs, nom des laboratoires partenaires, portraits des équipes, y compris logisticien, imprimerie. Et la formule sera étendue à toute la gamme dans les prochains mois. MR

Expert logisticien des œuvres d’art depuis 1920, la société marseillaise Léon Aget a été rachetée par ESI Fine Art, filiale de Group ESI spécialisée dans l’emballage, le stockage et le transport pour les artistes, les galeristes, les maisons de vente, les collectionneurs mais aussi les musées (BNF, Paris Musées, Quai Branly notamment). « Malgré la crise du Covid-19, notre activité n’a cessé de croître ces derniers mois et nous avons besoin, pour passer à l’échelle supérieure, non seulement de créer des synergies avec les autres activités du Group ESI, mais aussi de bénéficier d’un atout tel que Léon Aget et de sa maîtrise des exigences spécifiques du marché de l’art, tant français qu’international» explique Amaury Chaumet, le directeur général du Group ESI et de ThePackengers, la startup du groupe spécialisée dans les cotations et le suivi de l’emballage et du transport d’œuvres d’art (voir NL 3285). JLR

A l’issue d’un appel d’offres, le marché international de Rungis a confié l’exploitation de la nouvelle version de sa marketplace Rungismarket.com à un groupement composé des entreprises Webhelp, Califrais et Stef. Celles-ci ont été sélectionnées pour leurs expertises respectives en externalisation digitale d’expérience client, optimisation d’opérations d’approvisionnements de produits frais pour professionnels avec recours à l’IA, et transport de produits sous température contrôlée (-25°C à +15°C). « D’ici la fin de l’année, l’ensemble des professionnels de l’alimentation qui s’approvisionnent chez nous tous les jours pourront bénéficier d’un mode de commande digital supplémentaire, précise le marché international de Rungis. Il leur sera possible de passer leurs commandes en quelques clics sur une plateforme simplifiée et ergonomique permettant de choisir des produits de l’ensemble des secteurs du marché : produits carnés, marée, produits laitiers et de gastronomie, fruits et légumes. De la solution informatique à la logistique, les commandes seront gérées par le groupement. » La place de marché s’engage en outre à ce que toutes les commandes passées jusqu’à minuit soient livrées le lendemain dans la capitale, les livraisons étant mutualisées dans le cadre de la marketplace, en plus de donner lieu à une facturation unique. « Notre connaissance de l’écosystème du marché international de Rungis où nous sommes implantés de longue date nous permettra d’offrir aux grossistes une expertise reconnue en matière d’organisation de flux de transport de marchandises alimentaires », souligne Marc Vettard, directeur général délégué de Stef. Rappelons aussi que la marketplace représente une nouvelle étape dans la stratégie de digitalisation du marché international de Rungis. Début 2020, il avait lancé la plateforme éphémère pour particuliers RungisLivréChezVous.com (voir NL n°3112). AD

Spécialiste de la livraison du dernier km, Cogepart a confié sa direction générale Groupe à Éric Forestier. Il prend en charge la stratégie et les opérations, en lien étroit avec Jérôme Dor, le président et fondateur il y a 35 ans de cette entreprise encore largement familiale, aujourd’hui forte de plus de 2 000 employés et quasi autant de véhicules pour un CA dépassant les 120 M€ (voir NL 3311). Diplômé de l’Inseec au milieu des années 90, Éric Forestier a débuté son parcours à l’international en banque d’investissement au sein de la Société Générale, outre-Atlantique puis en Asie. Passé ensuite par le prestigieux MBA de l’Insead, il rejoint en 2004 le groupe Petit Forestier, fondé au début du XXème siècle par son arrière-grand-père, et aujourd’hui devenu un acteur de classe européenne de la location frigorifique (de véhicules bien sûr, mais aussi de meubles ou de conteneurs). Éric Forestier a officié pendant 15 ans au sein du groupe familial, notamment à la tête de sa branche UK, puis à la direction pendant 10 ans de sa division en charge du développement à l’international. Membre du directoire du groupe, il en pilotait aussi la transformation, notamment sous l’angle IT et digital. « Au sein de Cogepart, le rôle d’Éric sera clef, tant sur l’organisation des équipes et leur accompagnement opérationnel, que sur nos ambitions de croissance en France et à l'international », commente Jérôme Dor. MR

La marque américaine de chaussures plastique Crocs va équiper son nouveau centre de distribution européen de Dordrecht d’une installation automatisée signée Vanderlande. Compte tenu de sa forte croissance sur la région EMEA, Crocs s’est fait construire dans cette zone au sud-est de Rotterdam un entrepôt de 35 000 m² afin de disposer de plus de place et d’un outil logistique en phase avec son développement omnicanal. Le bâtiment a été réceptionné au printemps et une partie du site va accueillir un système goods-to-man Fastpick de Vanderlande, dont le coeur repose sur sa solution de stockage et de préparation à navettes Adapto (des navettes pouvant desservir toutes les allées et tous les emplacements d’un même niveau). La flexibilité de la solution a été cruciale dans le choix de Crocs, l’enjeu étant de gagner en efficacité pour traiter les commandes destinées aussi bien à son réseau de distribution B2B qu’à des clients e-commerce en B2C. Avec ses 54 000 emplacements, le magasin automatisé permettra de stocker jusqu’à 16 000 SKU en comptant les multiples déclinaisons de modèle, de couleur ou de taille de chaussures. Il alimentera 9 stations de travail, puis les zones d’emballage et d’expédition. Cette dernière bénéficiera d’un système Vanderlande de tri à sabot dérouteur PosiSorter, en mesure de traiter jusqu’à 5 000 articles à l’heure pour le dispatch par destination. La flexibilité de l’installation s’illustre notamment par la possibilité d’étendre aisément ses capacités de stockage et de traitement pour accompagner l’évolution des besoins de Crocs au fil des années à venir. MR

A Speke, dans les quartiers sud de Liverpool, Gefco UK vient d’inaugurer un nouvel entrepôt qui renforce son implantation dans le comté de Merseyside, où il exploite déjà deux sites. Représentant un investissement de 6,4 M€, ce site de 53 500 m² est dédié à la réception, au traitement, au kitting et à l’alimentation séquencée en pièces (400 références) des chaînes d’assemblage dans les centres de production de Jaguar Land Rover, qui est déjà l’un de ses clients. JLR