Fed Supply met à mal certaines idées reçues concernant l’intérim. D’après une étude réalisée par le cabinet de recrutement spécialisé dans les métiers de la supply chain auprès de 234 professionnels (clients, prospects, candidats), trois quart des acteurs de la filière n’ayant jamais travaillé en intérim considèrent cette option tout à fait envisageable pour un prochain poste. Au-delà du simple lancement de carrière, le travail temporaire est plébiscité pour sa flexibilité et sa la possibilité d’acquérir plusieurs expériences avant de décrocher un CDI. Interrogés sur leurs critères de choix d’une mission d’intérim, 43% des sondés mettent en 1ère position la qualité de la mission elle-même, tandis que 26% des sondés privilégient la rémunération et les avantages. Ces deux critères obtiennent en fait les meilleurs scores pondérés globaux (voir ci-dessous). Et la crise sanitaire semble avoir quelque peu changé l’image de l’intérim : deux tiers des professionnels interrogés disent être plus ouverts à l’intérim en raison du contexte économique. Ils sont par ailleurs 60 % à penser que l’emploi en intérim dans leurs métiers va rester dynamique (40 %) ou stable (20 %). Enfin, si l’étude souligne que l’intérim s’est imposé auprès de la moitié de sondés qui ont déjà travaillé avec ce type de contrat, faute de propositions en CDD ou CDI, elle met aussi en avant le fait que leurs missions ont été plutôt longue : pour 78 % des répondants elles ont duré de trois mois à plus d’un an. « Contrairement aux idées reçues, seuls un quart des répondants disent n’avoir jamais travaillé en intérim car ils jugent ce contrat précaire », conclut Fed Supply. AD