Enseigne française de déstockage, Noz s’appuie aujourd’hui sur 11 plateformes logistiques afin d’approvisionner ses 322 magasins de l’Hexagone. Souhaitant optimiser le process logistique de son site de Pagny-le-Château, le distributeur a décidé de mécaniser celui-ci à la fin 2020 en faisant appel à l’intégrateur et développeur de solutions Isitec International. Située non loin de Dijon, la plateforme de Pagny-le-Château est la plus importante du groupe avec une surface de 25 000 m². Elle approvisionne trois fois par semaine 37 magasins Noz après préparation de commandes par éclatement (répartition de colis fournisseurs sur palettes). « Nous avions remarqué que plus d’un tiers du temps des opérateurs était consacré à affecter les produits et les acheminer vers les palettes, soit une multitude de déplacements et manipulations, explique Eric Ferrer, responsable mécanisation des plateformes logistiques chez Noz. Avec plus de 1 000 palettes envoyées par semaine, une solution d’automatisation du tri par éclatement sur mesure, adaptée à la diversité de nos produits, des fins de série et des invendus de marque, représentait un levier clé d’amélioration de notre productivité et de réduction de notre pénibilité. » Noz a ainsi doté son site d’une machine de tri modulaire Isisort+ connectée à une solution put-to-light, solutions opérationnelles depuis août 2021. Résultat, les opérateurs déposent aujourd’hui les colis en tête de la machine d’éclatement, en indiquant la référence des articles à traiter. Ces derniers sont ensuite automatiquement et unitairement acheminés vers la sortie adaptée, via Isisort+ puis repris par un opérateur, qui va grâce à l’installation put-to-light, va les dispatcher sur 5 palettes (magasins). Il n’y a ainsi plus de scans, de documents papiers, d’erreurs de saisie et de déplacements improductifs. « Fort de notre premier retour d’expérience, nous envisageons de dupliquer la solution à d’autres process logistiques voire à d’autres plateformes logistiques, selon leurs propres besoins et spécificités », conclut Eric Ferrer. AD