Newsletter quotidienne n° 3528

Une solution de stockage flexible et économique, sans contraintes, c’est ainsi que la startup StockOn définit sa plateforme web, qui met en relation propriétaires d’espaces de stockage et locataires. « Nous avons mis en place des contrats spécifiques permettant de proposer des offres sans engagement », nous confie Bertrand Gerbaud, le fondateur de StockOn. Par exemple en matière de durée de stockage, les entreprises ont la possibilité de disposer d’une surface dès deux jours de location ! A l’inverse, si elles souhaitent en profiter plus longtemps, elles peuvent bénéficier d’économies : en moyenne de 5% et 10% en louant à minima respectivement six et douze mois. Idem concernant la surface louée. Le locataire peut d’un mois à un autre décider de redimensionner (à la hausse ou à la baisse) la superficie de son espace. Les coûts de stockage sont ainsi en parfaite adéquation avec les évolutions de l’activité de l’entreprise. Selon les contextes, les surfaces proposées peuvent être plus ou moins pré-aménagées (hangars nus, entrepôts rackés…). Par ailleurs, le futur locataire peut effectuer et gérer les formalités en ligne en seulement quelques clics. A ce jour, la jeune pousse propose plus de 130 000 m² sur tout le littoral et en périphéries des grandes villes. L’offre est constituée principalement d’entrepôts de plus de 1 200 m² implantés de Nice à Perpignan et de Pau à Rennes. Mais la startup poursuit son développement et prévoit de proposer un espace de stockage tous les 40 km dans un horizon proche. Bertrand Gerbaud n’en est pas à son coup d’essai. C’est en créant la plateforme de gestion de stockage de bateaux BoatOn qu’il a fait le constat que les besoins en matière de stockage étaient très forts du côté des entreprises et a décidé de se lancer StockOn en août 2021, en ciblant principalement trois grands secteurs : l’e-commerce, le BTP et la logistique. « Nous avons le cas d’un industriel qui en raison du contexte actuel a acheté son stock d’emballages pour une année afin de se prémunir. Il fait appel à nos services pour du stockage de débord pour environ une année. Notre offre est parfaitement adaptée à la diminution progressive de son stock », illustre Bertrand Gerbaud. JF

Hardis Group a annoncé que son drone d’inventaire Eyesee lancé en 2015 avec le fabricant Squadrone System sera commercialisé et développé par la société Darwin Drones. Basée à Grenoble et présidée par Eric Pierrel, cette société nouvellement créée assurera également le suivi du parc installé, notamment dans des entrepôts de L’Oréal, Log’S, Ikea ou encore Schneider Electric (voir NL 2872 et 2851). « La création de cette start-up entièrement dédiée à Eyesee va lui permettre de se développer plus rapidement, tout en assurant une continuité pour les entreprises qui ont déjà déployé la solution, explique Nicolas Odet, le président d’Hardis Group. « Nous continuerons par ailleurs de promouvoir la solution auprès de nos clients et prospects en Europe » ajoute le responsable, qui est par ailleurs membre du conseil consultatif de Darwin Drones, tandis que Squadrone System restera partenaire pour la partie matérielle. Et sous la houlette de son nouveau propriétaire, le drone d’inventaire devrait atteindre de nouveaux sommets : dès cette année, Darwin Drones compte bâtir un réseau de revendeurs intégrateurs en Europe. À plus long terme, la solution devrait être commercialisée aux États-Unis. Pour accélérer son développement tant en France qu’à l’international, la start-up table sur une prochaine levée de fonds auprès de partenaires investisseurs de la région Auvergne-Rhône-Alpes. AD

Avec son partenaire Covariant, Knapp a déjà à son actif plusieurs réalisations dans le domaine du picking robotique en entrepôt piloté par l’intelligence artificielle. L’intégrateur autrichien spécialiste de l’automatisation intralogistique a déployé dans de nombreux secteurs son bras robotisé Pick-it-Easy Robot, qui s’appuie sur la solution d’IA de la start-up américaine (Covariant Brain). Pick-it-Easy Robot est par exemple utilisé 24h/24 et 7 j/7 par le groupe pharmaceutique McKesson aux Etats-Unis, l’IA l’aidant à reconnaitre les différents types d’emballages et les caractéristiques des médicaments. « Les emballages de médicaments aux États-Unis sont très complexes et ils sont donc un grand challenge pour le prélèvement entièrement automatique par les robots, souligne Todd Kleinow, vice-président distribution et opérations chez McKesson. Aujourd’hui, nous pouvons traiter une grande partie de notre gamme de références avec Pick-it-Easy Robot. » En Europe, le grossiste alimentaire Obeta prépare chaque jour des milliers de commandes avec cette solution et GXO Logistics l’utilise aussi sur son site néerlandais de Tilburg pour effectuer du picking d’articles textiles (voir NL 3400). « Le robot manipule de façon fiable des articles aux propriétés très différentes, souligne Knapp. Différents préhenseurs, combinés à une détection des objets et une détermination des points de saisie basées sur l’IA permettent de manipuler une large gamme d’articles et l’utilisation est possible dans de nombreux secteurs. » AD

Dans l’univers des systèmes robotisés de tri de colis, il faut choisir son camp : il y a les solutions non collaboratives, avec des robots qui évoluent dans des cages non accessibles aux opérateurs, et il y a les petits AMR qui peuvent fonctionner en interaction avec des humains, mais à une vitesse réduite et avec des performances moindres, pour des raisons de sécurité. Avec le projet MARS (Mobile Autonomous Robot for Safe Sorting), Fives et ses partenaires tentent de mettre au point une solution de tri innovante, dédiée aux petits centres automatisés et flexibles, qui basculerait entre ces deux principes. Avec l’aide de BIBA (Bremer Institut für Produktion und Logistik GmbH) et de Sick (et le soutien financier d’EIT Manufacturing), Fives a notamment développé un robot autonome qui adapte son comportement de tri à la situation. Dans les zones collaboratives, il évite les collisions avec les personnes, les véhicules et autres obstacles, grâce à ses fonctions de sécurité telles que la technologie LIDAR (Light Detection And Ranging). Et quand le véhicule détecte qu’il entre dans une zone « non-collaborative », il augmente instantanément sa vitesse de fonctionnement, pour maximiser les performances du système. Le prototype est actuellement testé dans les installations de Fives en Italie. JLR

Les éditeurs Dashdoc et Kardinal ont scellé un partenariat pour proposer une offre globale à leurs clients associant leurs solutions respectives. Créée en 2018, la start-up Dashdoc édite un TMS pour chargeurs et transporteurs qui permet un pilotage transport depuis la planification jusqu’à la facturation, en passant par la dématérialisation de documents type lettre de voiture électronique (eCMR). Fondé en 2015 sous le nom de Citodi (voir NL 3017), Kardinal édite pour sa part des solutions de sectorisations géographiques et d’optimisation de tournées temps réel, ses outils, comme ceux de son partenaire, fonctionnant en mode Saas. « Nous cherchons sans cesse de nouveaux moyens pour mieux résoudre les problématiques de nos clients, explique Benoît Joncquez, CEO de Dashdoc, cofondateur et président de Dashdoc. En nous associant avec Kardinal, nous avons souhaité intégrer le meilleur optimiseur de tournées du marché à notre offre complète de pilotage des opérations transport. » Dashdoc présentera cette offre sur son stand H82 lors de la prochaine SITL (5-8 avril, Hall 6 du Parc des Expositions de Villepinte). Elle le sera aussi au cours d’un atelier programmé le jeudi 7 avril de 13H15 à 14H00 en salle Ateliers 1 (‘On réinvente le TMS avec vous’). Kardinal mettra ses solutions en exergue sur son stand F109. AD

Lors de la SITL (5-8 avril, Hall 6 du Parc des Expositions de Villepinte), l’éditeur spécialisé Conex mettra en exergue sa plateforme collaborative Zen via Conex, conçue pour simplifier et sécuriser les déclarations douanières, souvent chronophages et sources d’erreurs. Offrant un espace sécurisé à toutes les parties prenantes (collaborateurs, clients, représentants en douane enregistrés, transporteurs, partenaires, etc.) et fonctionnant en association avec le logiciel Saas de déclaration douanière Customs via Conex, Zen via Conex permet d’échanger, centraliser et archiver toutes les informations nécessaires au processus douanier avec une certification de chaque action et de chaque pièce assurée via la Blockchain. Accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, elle autorise aussi la réalisation de recherches et de rapports personnalisés via un large panel de KPI. Conex interviendra également sur le salon à l’occasion d’une table ronde avec son client Bolloré Logistics, intitulée ‘Commerce international : améliorer les process et la productivité grâce au numérique’, qui se tiendra le jeudi 7 avril de 15h00 à 16h00 en salle Mercure. AD

A voir sur le stand G74

Pour son client historique Victron Energy avec lequel il a signé récemment un nouveau contrat jusqu’en 2027, Arvato Supply Chain Solutions a augmenté de 25 % la surface de sa plateforme logistique de Venray, dans le sud du pays. Une nouvelle cellule d’environ 2 500 m² a été ajoutée à cette installation mono-client située à une cinquantaine de kilomètres à l’est d’Eindhoven pour porter sa superficie totale à 12 000 m². L’opération avait pour objectif de répondre à la croissance d’activité de Victron Energy, fabricant néerlandais d’une gamme complète de systèmes de production et de gestion d’électricité indépendants pour professionnels (panneaux photovoltaïques, batteries, convertisseurs, etc.). « Son catalogue comprend un nombre particulièrement important de produits lourds et volumineux, ce qui entraîne certaines contraintes sur le plan de la logistique, souligne Martijn Nielen, directeur général d’Arvato Supply Chain Solutions Pays-Bas. C’est d’ailleurs pourquoi nous avons aussi décidé de nous équiper de solutions d’aide au levage de la société Tawi. » Le site, qui assure des prestations de stockage et de préparation de commandes surtout pour les clients de la zone EMEA de Vitron Technology, emploie actuellement une cinquantaine de personnes. Leur nombre devrait augmenter dans les prochains mois. AD