Ce mardi à son siège parisien, Google présentait ses récentes solutions Last Mile à un panel d’acteurs technologiques de l’écosystème « géo-logistique » et à de potentiels utilisateurs grands comptes. Annoncée en mars (voir NL 3523), cette offre s’appuie sur les données et ressources conjuguées des plateformes Google Maps et Google Cloud, avec un volet routage et navigation (Cloud Fleet Routing) et un autre plus orienté vers le management des opérations (Last Mile Fleet Solution). « Il s’agit de vous redonner le contrôle face à l’explosion du e-commerce, à la multiplication des acteurs de la livraison du dernier km ou à l’émergence de nouveaux business modèles, mais aussi à l’exigence croissante des clients-destinataires ou aux tensions pour le recrutement et la fidélisation de chauffeurs-livreurs », a fait valoir Pascal Pignon, manager des ventes pour Google Maps Platform en Europe. La palette de fonctionnalités répond notamment aux challenges liés à la qualité des adresses, à l’accès des derniers mètres jusqu’à la porte du destinataire, aux imprévus de parcours ou à l’impératif de visibilité temps réel sur l’exécution des livraisons et des tournées, du point de vue des clients comme des équipes opérationnelles. « Plutôt que sur une solution packagée, vite obsolète dans le monde du digital, le tout repose sur des API dans une logique très modulaire, en fonction des besoins et pour une intégration aisée dans les SI et outils en place des entreprises, ajoutait Pascal Pignon. Et nous avons opté pour une tarification par livraison, mieux adaptées au business modèle des opérateurs et logisticiens que la classique facturation basée sur les appels aux API en question ». (voir suite) MR