Selon nos informations, le spécialiste clermontois de l’internet des objets (IoT) Yesitis, a été placé en redressement judiciaire pour 6 mois depuis début avril suite à la décision du tribunal de commerce de Clermont-Ferrand. L’administrateur judiciaire a très vite lancé une recherche de repreneurs pour le bureau d’études de 27 ingénieurs qui conçoit des objets connectés et autres tags RFID ainsi qu’une plate-forme Saas et des appli mobiles pour des clients dans l’automobile (Stellantis et Michelin), l’agriculture, la ville intelligente et l’énergie (Engie). L’appel d’offres porte aussi sur l’usine EMI (Electro mécanique industrie), installée à Brassac-les-Mines (Puy de Dôme), et ses 76 salariés. EMI a vu son CA passer de 15 à 11 M€ entre 2019 et 2021, tandis que le bureau d’études a quasiment retrouvé en 2021 son niveau d’activités de 2019, soit 1,6 M€, mais avec une perte nette de 2,3 M€. EMI avait été rachetée par la start-up Yesitis en 2021, à la suite d’une seconde levée de fonds de près de 9 M€, financée en partie par une dette qui pèse désormais sur le bilan de Yesitis. De plus, l’usine a perdu un de ses clients importants et a subi la crise des composants électroniques, qui a entraîné la montée de ses stocks. Créée en 2016 par Laurent Coussonnet (ex-directeur de l’innovation chez Sopra Steria), Emmanuel Ranc (ex-architecte Sopra Steria) et Nicolas Baudry (ex-dirigeant CSP), Yesitis aurait déjà suscité l’intérêt de repreneurs, qui se sont positionnés durant la procédure de conciliation. Les dirigeants et actionnaires actuels ne devraient pas proposer de plan de continuation, mais pourraient accompagner les nouveaux investisseurs. VL