Newsletter quotidienne n° 3797

La fièvre acheteuse ne retombe pas chez Cogepart. Le spécialiste de la « livraison de précision » vient de mener trois nouvelles acquisitions, en l’occurrence des sociétés de transport Bonnard, Amex et Gem, quelques mois après avoir mis la main sur le spécialiste de l’express Distri (voir NL 3631), puis sur l’application Rythme (voir NL 3734). Créés en 1857 et basés à Tarare, près de Lyon, les Transports Bonnard emploient 140 collaborateurs et disposent de 5 agences au service de leur activité de messagerie (avec environ 15 000 m² de stockage). L’an dernier, ils ont réalisé un peu plus de 21 M€ de CA. Amex Transports et Gem Transports sont pour leur part des acteurs spécialisés dans la livraison de pièces automobiles, notamment de pares-brises, et disposent de sites sur l’Ile-de-France, la Seine-Maritime et la Bretagne. Toutes deux créés par Fabrice Desmoulins, Amex et GEM comptent un total de 60 collaborateurs et une flotte de 70 véhicules, pour un CA cumulé proche de 5 M€. « Leur acquisition vient renforcer notre activité sur le secteur automobile, et grâce à leurs infrastructures stratégiquement situées dans le quart nord-est de la France, nous sommes en mesure de garantir une couverture de proximité du territoire à 100 % », souligne Jérôme Dor, le fondateur et président de Cogepart. AD

Récemment partie à la conquête du marché français (voir NL 3763), la plateforme digitale de gestion de transports pour chargeurs CargoOn va intégrer à son module axé visibilité (Visibility Monitoring) la solution de Project44. Cet enrichissement fait suite à un accord signé il y a un mois sur le salon Transport Logistic de Munich entre sa maison-mère, le spécialiste polonais de la digitalisation transport Trans.eu, et l’éditeur américain créé à Chicago en 2014 par Jett McCandless. « Nous proposons déjà une solution de visibilité basée sur du déclaratif ou du track & trace en temps réel, sur du spécifique, pour certains de nos clients, souligne Antoine Bertrandy, CEO de CargoOn. Grâce à ce partenariat, nous allons offrir à nos utilisateurs une visibilité temps réel de bout en bout sur leurs opérations dans toute l’Europe ». Les chargeurs disposeront par ailleurs d’informations plus précises en matière d’ETA. Les premiers pilotes pour l’intégration des services de Project44 débuteront fin août-début septembre, pour un déploiement fin 2023. AD

Le nom d’un des pionniers de la robotique mobile a disparu début juin du paysage de l’intralogistique : BA Systèmes laisse la place à Alstef Mobile Robotics, la nouvelle entité d’Alstef Group qui regroupe l’ensemble de ses expertises et capacités d’ingénierie en matière d’AGV et d’AMR. Ce nouveau chapitre s’ouvre cinq ans après la fusion annoncée au printemps 2018 de deux fleurons de l’automatisation, le rennais BA Systèmes que dirigeait Jean-Luc Thomé, et l’orléanais Alstef présidé par Pierre Marol (voir NL 2667). Lancé alors sous la marque B2A Technology, le nouvel ensemble s’était déjà rebaptisé Alstef Group à l’automne 2020, alors que s’affirmait sa trajectoire à l’international après son acquisition du néo-zélandais Glidepath (voir NL 3198). Et il y a quelques semaines, c’est outre-Atlantique qu’Alstef Group a mis un pied avec celle de Solutions Net Systems (voir LN 3748). « L’adoption de cette nouvelle identité Alstef Mobile Robotics traduit notre volonté de tirer parti des synergies au sein du groupe et de mobiliser nos équipes autour de notre vision et de nos valeurs communes, et témoigne de notre engagement à offrir à nos clients des solutions AGV-AMR toujours plus complètes et innovantes, sur le marché de l’intralogistique mais également de l’aéroportuaire et du fret aérien », souligne Nicolas Breton, directeur général d’Alstef Group, qui avait pris les rênes début 2021 de cet acteur présent dans 15 pays et qui compte des systèmes sur les cinq continents. L’an dernier, le groupe a réalisé plus de 160 M€ de CA, et il emploie 800 collaborateurs. Rennes reste le bastion d’Alstef Mobile Robotics, avec désormais à sa tête Olivier Imbert, recruté fin 2022. « Notre objectif principal reste le même : concevoir, fabriquer et maintenir des systèmes AGV-AMR de pointe qui optimisent l’efficacité, la productivité, la sécurité et les performances logistiques, note-t-il. Nous pouvons compter sur notre expertise en robotique mobile, notre connaissance des processus industriels et sur une large gamme d’AGV-AMR standards ou personnalisables pour proposer des systèmes logistiques complets ». MR

Après +130 % en 2021 (voir NL 3576), le CA d’Element Logic a progressé l’an dernier de +113 %, à 490 M€. Sur la période, où son bénéfice a aussi quasi doublé de 14 à 27,7 M€, le spécialiste norvégien de l’automatisation en entrepôt et intégrateur de référence du système AutoStore a surfé sur un marché toujours en croissance, procédé à deux acquisitions et enrichi son portefeuille d’offres. Element Logic a ajouté des AMR à son catalogue produits grâce à un partenariat avec le fabricant indien Addverb Technologies, et racheté l’intégrateur américain SDI Industries et l’éditeur allemand S&P Computersysteme (voir NL 3532 et NL 3676). « Nous pouvons désormais offrir à nos clients un large éventail de solutions intralogistiques, souligne Isabelle Dubois, directrice générale d’Element Logic France. C’est exactement ce qu’attendent de nous nos clients aujourd’hui. Ils ne veulent pas avoir à choisir des solutions d’automatisation chez trois ou quatre fournisseurs différents. Ils veulent un intégrateur système unique ». En matière de systèmes, la filiale française de l’intégrateur a récemment déployé un AutoStore chez le 3PL Gamba & Rota, près de Troyes, sa première référence dans les vins et spiritueux (voir NL 3751). Mais c’est aussi sur le plan géographique que la stratégie d’Element Logic entend explorer de nouveaux territoires, relève Dag-Adler Blakseth, son CEO : « Cette année, nous ambitionnons de nous développer fortement en région Asie-Pacifique, cette zone représentant pour nous une nouvelle opportunité de croissance ». AD

Racheté en 2022 par le fonds d’investissement américain KKR, Accell Group est en pleine transformation digitale de sa supply chain. Dans ce cadre, ce fabricant positionné sur les segments moyen et haut de gamme du marché des vélos électriques (avec notamment les marques Haibike, Winora, Ghost, Lapierre ou Raleigh) et des pièces détachées et accessoires de vélos (marque XLC) a fait appel à l’éditeur Kinaxis et au cabinet de conseil Bluecrux pour l’accompagner dans le déploiement de la plateforme RapidResponse du premier. L’objectif numéro un est de gagner en agilité grâce à une visibilité de bout-en-bout de la supply chain et à la capacité proposée par l’outil sur la base de différents scenarios évoluant en temps réel (concurrent planning), en tenant compte des pénuries de composants, de la capacité de production et de la volatilité du marché. Bluecrux s'est en particulier chargé de la phase d’analyse du contexte et des processus commerciaux d’Accell, et de la gestion des chantiers liés aux données et à la conduite du changement. JLR

Rappelons que Kinaxis, partenaire premium du Forum d’été de Supply Chain Magazine le 6 juillet, présentera sur scène un retour d’expérience de sa suite RapidResponse avec son client Vantiva, pour un projet de S&OP alliant une planification financière à court, moyen et long terme. Pour s’inscrire au Forum d’été du 6 juillet, cliquez ici