La future plateforme VWTnet s’appuiera sur la technologie de Transporeon
Transporeon (groupe Trimble), l’éditeur de la plateforme éponyme de gestion de transports, a annoncé hier qu’il rejoignait l’initiative Virtual Watch Tower lancée par trois instituts de recherche, RISE (Suède), VTT (Finlande) et A*Star IHPC (Singapour). Le projet vise à mettre en réseau les dispositifs de tours de contrôle existants de chaque membre de la communauté Virtual Watch Tower sur toute la chaine du transport international (chargeurs, transporteurs, compagnies maritimes, freight forwarders, etc) afin d’aider l’écosystème à partager, agréger et analyser certaines données horodatées et d’émissions CO2 et à prendre des décisions basées sur l’intelligence collective en cas de perturbations ou d’aléas durant le transport. A l’image d’Internet, il n’y a pas de moteur central au réseau VWTnet, qui s’appuie sur des protocoles et des standards informatiques établis entre les serveurs respectifs des tours de contrôle de ses membres (via des API). A partir de leurs interfaces utilisateurs habituelles, ces derniers pourront ainsi bénéficier d’une série de services et de fonctionnalités d’échange et d’analyse de données (ainsi que l’accès à des sources de données externes), mais aussi des outils de collaboration et d’alerte, pour décider collectivement quoi faire en cas d’aléas. C’est dans ce contexte que les solutions de visibilité temps réel et d'échange de données de Transporeon seront utilisées comme base de la pile technologique du Virtual Watch Tower Network, actuellement toujours en cours de développement. Les initiateurs de VWTnet insistent sur le caractère « non commercial » de cette initiative, qui la distingue notamment de solutions comme Tradelens, lancée en 2018 par A. P. Moller-Maersk et IBM et finalement abandonnée fin 2022. A noter qu’une maquette du futur système est actuellement en démo en avant-première au Singapore Maritime Week (15-19 avril 2024). JLR