Poursuivant son rêve de livrer les centre villes en drone, Amazon a imaginé la ruche à drones, sorte de grand cylindre à la fois tour de contrôle et plate-forme de crossdock. Un brevet déposé la semaine dernière montre en effet deux différents types de bâtiments, l'un muni d'anneaux l'autre non, accueillant des camions au rez-de-chaussée et une armée de drones, potentiellement une centaine, sur les autres niveaux. Le système laisse à des robots le soin de charger les drones, le déchargement des camions demeurant semble-t-il une tâche assurée par des collaborateurs humains. Aucun mot sur la montée des colis à travers les différents étages mais on peut sans peine imaginer un système d'ascenseur central de type Qimarox. Stationnés sur des plates-formes inclinées, les drones chargés décollent selon une trajectoire en biais, afin d'éviter les collisions, aidés en cela par des jets d'air comprimé dirigés vers les hélices et les poussant vers le haut. A chaque fenêtre correspondra un numéro de livraison précis ce qui devrait empêcher l'atterrissage de tout drone non autorisé, n'en déplaise aux amateurs et détenteurs de drones lambda. Ces bâtiments étant destinés aux abords des centres villes, un algorithme donnera la priorité aux plates-formes situées en hauteur afin de limiter les nuisances sonores pour les piétons évoluant à proximité. Si rien n'indique que ce projet verra le jour, il parait néanmoins autrement plus réaliste que le zeppelin à drones imaginé par Amazon voici quelques mois (voir NL n°2405). Encore faut-il que la législation autorise un jour la livraison aérienne en agglomération. PM
Source : New Atlas
Source : New Atlas