Logistique urbaine
Samada abandonne le ferroviaire entre Sénart et Bercy
Une page se tourne. Lors d'une annonce en début de semaine sur son intention de renforcer sa flotte de camions GNV en Ile-de-France (voir suite), Monoprix en a profité pour indiquer, plutôt discrètement, que la Samada, sa filiale logistique, avait « opté pour des véhicules roulant au bio-GNV pour assurer la desserte entre Sénart et Bercy », afin de réduire son impact environnemental. Renseignements pris auprès de la Samada, l'acheminement par train des marchandises vers la capitale (la Halle Gabriel Lamé, à Bercy), cinq soirs par semaine en utilisant les voies du RER D (Paris-Melun), n'est effectivement plus effectif depuis le 1er janvier 2017. « En comparaison avec le schéma ferroviaire, une réduction de 41% des émissions de CO2 est estimée, ainsi qu'une réduction de 96% des particules fines » peut-on lire dans le communiqué.
Rappelons que ce projet ferroviaire, lancé fin 2007
(voir NL n°215), était tout de même conçu pour retirer 10.000 camions/an des routes vers Paris et aura fait « économiser » 300 t de CO2 chaque année (avec un surcoût estimé de 15 à 20% par rapport à la route).« C'est vrai que ça m'a fait un petit coup au cœur en apprenant la nouvelle, parce que ce projet, qui aura tout de même duré 9 ans, a toujours été quelque chose d'un peu emblématique, y compris au niveau des responsables politiques » nous a confié son initiateur et chef d'orchestre, Claude Samson, qui était à l'époque Directeur Général de la Samada (et actuellement Président d'Afilog). « Au moment où nous l'avons mis en place en 2007, c'était effectivement des locomotives Diesel mais qui avaient été remotorisées avec des filtres à particules. Il n'était pas possible d'utiliser des locomotives électriques dans la mesure où la partie de l'embranchement fer vers les entrepôts dans la zone de Melun Sénart n'est pas électrifiée » nous a-t-il indiqué.
Rappelons que le prochain projet emblématique d'approvi- sionnement de produits par train dans Paris devrait être effectif en fin d'année, sur le site Chapelle International. JLR
Photo : Claude Samson
Rappelons que ce projet ferroviaire, lancé fin 2007
(voir NL n°215), était tout de même conçu pour retirer 10.000 camions/an des routes vers Paris et aura fait « économiser » 300 t de CO2 chaque année (avec un surcoût estimé de 15 à 20% par rapport à la route).« C'est vrai que ça m'a fait un petit coup au cœur en apprenant la nouvelle, parce que ce projet, qui aura tout de même duré 9 ans, a toujours été quelque chose d'un peu emblématique, y compris au niveau des responsables politiques » nous a confié son initiateur et chef d'orchestre, Claude Samson, qui était à l'époque Directeur Général de la Samada (et actuellement Président d'Afilog). « Au moment où nous l'avons mis en place en 2007, c'était effectivement des locomotives Diesel mais qui avaient été remotorisées avec des filtres à particules. Il n'était pas possible d'utiliser des locomotives électriques dans la mesure où la partie de l'embranchement fer vers les entrepôts dans la zone de Melun Sénart n'est pas électrifiée » nous a-t-il indiqué.
Rappelons que le prochain projet emblématique d'approvi- sionnement de produits par train dans Paris devrait être effectif en fin d'année, sur le site Chapelle International. JLR
Photo : Claude Samson