La société française Lectra propose aux acteurs du monde de la mode et de l'habillement une nouvelle prestation de service baptisée « l'offre Supply Chain », destinée à « sécuriser leurs échanges digitaux ». Traduction ? « Il s'agit de proposer une solution au problème de la qualité et de l'intégrité de l'échange de données entre donneurs d'ordre et sous-traitants. Dans les fichiers export échangés entre les logiciels de patronage ou de placement matière du donneur d'ordre et ceux qu'utilisent ses nombreux sous-traitants (avec des versions ou des logiciels différents), il arrive souvent que certaines données de forme, de géométrie des pièces utilisées pour la découpe des tissus, ou de liens entre les pièces soient perdues » nous a expliqué Laura Mylius-Prou, Chef de projet marketing opérationnel chez Lectra. Ces pertes de données, qui ne sont pas détectées sur le moment, peuvent entraîner plus tard des incompréhensions dans l'assemblage, des retouches inutiles, voire même des rejets pour des raisons de non qualité. Une pierre dans le jardin du Fast Fashion. Lectra se propose donc de réaliser un audit des performances non seulement des échanges digitaux entre les donneurs d'ordres et leurs sous-traitants, mais aussi des processus de développement collaboratif mis en place, dans le but de définir un plan d'action personnalisé conforme aux meilleures pratiques du secteur de la mode. Les objectifs ? Raccourcir les cycles de développement, réduire les délais de mise sur le marché, améliorer la qualité des produits, augmenter la rentabilité globale, etc. Il s'agit sans aucun doute aussi, pour Lectra, d'étendre encore l'usage de ses solutions technologiques intégrées (logiciels, équipements de découpe automatique et services associés) pour les industries utilisatrices de tissus, cuir, textiles techniques et matériaux composites. JLR Photo : Laura Mylius-Prou, Chef de projet marketing opérationnel chez Lectra
5 ans après la sortie des premiers modules Plug-and-Carry, Boa Concept propose au marché une nouvelle génération de convoyeurs modulaires intelligents : simplification du configurateur produit, réduction du nombre de pièces constituant les éléments modulaires, mais également ajout du nombre d'éléments permettant notamment les déviations et les injections, le pesage, l'étiquetage ou la dépose de document. Cette nouvelle gamme offre également des interfaces natives vers des éléments extérieurs, comme par exemple les élévateurs Qimarox, les machines d'emballage ou les convoyeurs flexibles. Le Plug-and-Carry 2.0 reste, comme le système initial, très facile à maintenir, facilité encore accrue par la réduction du nombre de pièces constituant les éléments modulaires. Chantal Ledoux, co-Fondatrice de la société Boa Concept précise que les premiers modules ont été mis en service au cours des derniers mois de l'année 2016. A ce jour, plus de 2.000 mètres sont déjà en fonctionnement, dans des configurations variées. A voir lors du salon SITL / Intralogistics du 14 au 16 mars prochain à la Porte de Versailles de Paris Pavillon 1 stand C57. JPG
Oceasoft, un concepteur de capteurs intelligents et connectés, commercialise depuis la mi-2015 un capteur à usage unique, Atlas, à peine plus gros qu'une clef USB, et qui enregistre la température à intervalles régulier à l'intérieur d'un colis durant le transport de produits (voir NL n°2032). L'appareil est capable de communiquer sans fil ses données horodatées avec un smartphone ou une tablette. Cette année, la société montpelliéraine met sur le marché deux outils innovants conçus pour rationaliser la gestion à haut volume de ces enregistreurs. Le premier est un banc de chargement (Loading Bench), pour la programmation et la configuration rapide des capteurs Atlas, en utilisant la technologie NFC (Near Field Communication). Le second s'appelle OceaBridge, c'est une passerelle Bluetooth qui détecte automatiquement tous les appareils Atlas à sa portée et collecte les données enregistrées durant le transport. Plus besoin de télécharger les données sur un téléphone mobile, avant de les renvoyer sur la plateforme OceaCloud (qui peut être elle-même connectée aux SI des transporteurs ou des responsables logistiques), c'est la passerelle OceaBridge qui s'en charge, de manière automatique. JLR
BA Systèmes, spécialiste français des AGV vient d'achever l'automatisation de l'usine de production de fromages de FrieslandCampina à Gerkesklooster (Pays-Bas). Forte d'une première installation AGV déployée dans une usine de fromages de la même société à Marum, l'entreprise bretonne a été reconduite pour mettre en place l'automatisation sur ce site de production. Ainsi, une flotte de 8 AGV robustes de types gerbeurs frontaux (GF) assure le transfert de boxes de fromages pesant quelques 4.500 Kg. Ces structures en acier constituées de trois boxes empilés les uns sur les autres (le 3ème atteignant une hauteur de 9 mètres) sont transférées depuis les cellules de maturation vers les deux unités de traitement du fromage et inversement. Une flotte de 5 AGV de plus petites tailles, toujours de type GF, prend en charge des boxes de 1.500 Kg de fromages préemballés, les stocke sur 6 niveaux dans une zone tampon et prépare les expéditions en juste à temps. La flotte d'AGV assure également le retour des boxes vides dans un système en rayonnage de type drive-in. Le déploiement de la solution AGV aurait permis à FrieslandCampina d'augmenter la productivité du processus de maturation en 24h/24, 7j/7, d'obtenir une reproductibilité et une fiabilité optimales du procédé, de garantir une traçabilité de ses produits à 100%, d'améliorer nettement la qualité de ses produits et de réduire de façon drastique les renversements et les rejets. Le système AGV est contrôlé par AGV Manager, logiciel de supervision de BA Systèmes, qui orchestre les opérations. Particulièrement satisfait de ce résultat, Jaap van de Werfhorst, directeur de l'ingénierie de la division fromage de FrieslandCampina, indique qu'une 3e installation avec BA Systèmes est déjà lancée dans l'usine de Born. « Et les discussions concernant l'automatisation d'une 4e usine de production de fromages devraient commencer cet été, » précise par ailleurs le responsable. Avec un CA de 11,3 milliards d'euros, FrieslandCampina est l'un des plus grands groupes laitiers mondiaux et emploie plus de 22.000 personnes. Gerkesklooster est un site important pour la production du célèbre « Gouda », et de fromages préemballés. Il y a environ deux ans, suite à un incendie conduisant à la destruction totale de l'entrepôt et d'une partie de l'unité de saumurage, FrieslandCampina investissait 30 millions d'euros dans la reconstruction de l'usine et la création du nouvel entrepôt automatisé. JPG
Fenwick-Linde enrichit sa gamme de chariots équipés de batterie Lithium ion avec de nouveaux frontaux électriques 48 volts (1,4 à 1,8 tonne). « Les technologies utilisées par Fenwick sont propres à notre marque et les bénéfices sont multiples et avérés. Les batteries 24V utilisent du SLFP (« Super » Lithium – Ferro – Phosphate) adaptée aux chariots de magasinage, explique Anthony Vernizeau, Chef de produits frontaux et expert énergie. A l'inverse des batteries ION Fer Phosphate classiques, la batterie sFER permet de se recharger plus rapidement et bénéficie d'une meilleure longévité. Les batteries 48V, quant à elles, utilisent du lithium ion « Nickel Manganese Colbalt Oxide ». Cette technologie est adaptée aux courants forts, elle a une durée de vie de plus de 20.000 heures et élimine les retours de courant suite à un freinage par exemple, ce qui évite de détériorer la batterie lithium au contraire de toutes les autres batteries ION traditionnelles. » Tous les chariots Fenwick équipés de batteries lithium ion sont testés et certifiés pour respecter la directive machine et les normes de sécurité en vigueur (tests de chute de charge, choc latéral...). Des crash tests sont réalisés sur l'ensemble (chariot plus batterie lithium ion) afin de procéder à la vérification du matériel en matière de sécurité. Au final, le chariot possède un certificat unique de conformité pour le couple chariot et batterie. JPG
A l'occasion du salon SITL qui se tiendra à Paris Porte de Versailles du 14 au 16 mars 2017, TSC Auto ID, l'un des leaders mondiaux dans l'univers AIDC, spécialisé dans la fabrication d'imprimantes code à barres, présentera un grand nombre de nouveautés que ce soit au niveau mobile, bureautique ou industriel, un choix malin pour répondre à chaque besoin dans l'univers du transport et de la logistique. Parmi ces nouveautés, la toute dernière série d'imprimantes industrielles MX240P, suivie de près par la nouvelle série Alpha-2R qui complète la gamme mobile et la famille TE200 pour les applications bureautiques. Sans oublier la future série MH qui sera présentée en avant-première sur le salon... Toutes ces nouveautés seront à découvrir sur le stand TSC dans le Hall 1 Stand P43.
FM Logistic va lancer à Madrid CityLogin, un service de livraison propre déjà déployé à Paris, Rome et Milan. Les camions utilisés seront un mix d'électrique, de GNV et d'hybrides, tous proposant des émissions de CO2 et de NOX inférieures à celles des motorisations diesel, ainsi qu'une limitation de la pollution sonore, ce qui leur vaut l'accès aux zones de la capitale espagnole où des restrictions s'appliquent aux autres véhicules. Ces derniers livreront le centre de Madrid depuis un entrepôt situé à proximité à Villaverde, un site qui pourra également faire office de point de collecte pour les commerçant et gérera la logistique des retours. Il sera aménagé de telle sorte qu'il permettra à la fois l'entreposage des marchandises et leur transit en cross-docking, ceci dans le but de limiter les allées et venues des camions dont certains ont une autonomie limitée. FM Logistic continue par ailleurs de travailler avec le Département Mobilité de la Ville de Madrid sur le projet CIVITAS Eccentric afin de développer un véhicule « zéro émission » d'une capacité supérieure à celle disponible sur les véhicules actuellement commercialisés. Lancé à Rome en 2015, CityLogin a permis de réduire de 90 tonnes les émissions de CO2 dans la capitale italienne. PM