Participez jeudi 30 mars de 11h30 à 12h30 au webinaire organisé par CentraleSupelec Exed sur le thème : « Comment accompagner la montée en maturité du S&OP pour en faire le levier central de croissance et de profitabilité de l'entreprise ? » Le Sales & Operations Planning (S&OP) est un processus « vivant », qu'il est nécessaire de faire évoluer et progresser en continu afin qu'il devienne le processus central de pilotage de l'entreprise. Le S&OP structure le fonctionnement de l'entreprise au travers d'une planification dynamique des activités de la supply chain étendue, ainsi que des ventes. Il garantit la mise en œuvre du plan stratégique, et contribue fortement à la performance, notamment en termes de service client, de maitrise des coûts, et de trésorerie. Ce processus, qui embarque toutes les fonctions de l'entreprise, transforme, parfois profondément, les modes de fonctionnement au sein de l'organisation. Comment organiser et mener ce projet d'entreprise ? Comment accompagner la transformation ? Comment développer la maturité du S&OP, en améliorer son efficience, et l'orienter vers un pilotage global de l'entreprise axé sur la croissance et la profitabilité ? Bruno Croizat, Consultant et formateur en Supply Chain Management, vous exposera quelques clés de réussite lors de ce webinaire. Pour s'inscrire à ce webinaire
La Stratégie nationale « France logistique 2025 » est désormais publique sous forme d'un document-cadre qui peut être téléchargé en ligne (*). Fruit de la réflexion collective menée depuis 2014, ce document très dense recense en 47 pages les principales mesures identifiées par les différents acteurs. « Ce document doit être largement partagé et utilisé, nous devons faire de la France une plate-forme logistique de référence mondiale en encourageant la dynamique logistique sur tout le territoire » a lancé Alain Vidalies après avoir rappelé les 5 axes du plan d'action France Logistique 2025 : 1. Faire de la plateforme logistique France une référence mondiale en encourageant la dynamique logistique sur tout le territoire ; 2. Développer le capital humain et faciliter la visibilité de l'organisation logistique ; 3. Faire de la transition numérique un vecteur de performance logistique ; 4. Utiliser la logistique comme levier de transformation des politiques industrielles et de transition énergétique ; 5. Instaurer et animer une gouvernance intégrée de la logistique. Toutefois, à la lecture du document-cadre, l'impression d'ensemble donne quelque peu le vertige face à la multitude d'objectifs recensés, au nombre impressionnant de 246, si nous avons bien compté ! Le tout sans aucune véritable hiérarchisation des priorités pour atteindre l'objectif final, qui est de faire figurer la France en 2025 dans le top 5 des pays dans le classement logistique de la banque Mondiale (où nous sommes 16e). Pourquoi ce choix ou plutôt cette absence de choix de la part de l'Etat ? Même si le sujet n'a pas été évoqué, il semble qu'il soit fortement lié aux changements entraînés par l'entrée en vigueur de la loi NOTRe (nouvelle organisation territoriale de la République), qui en plus de la création des super régions, renforce leurs responsabilités et leurs compétences notamment en matière de développement économique, de formation professionnelle, de transports et de logistique. D'où la nécessité de trouver une nouvelle gouvernance entre l'Etat et les super régions. Dans son discours de clôture de la réunion, le Secrétaire d'Etat a donné sa vision du rôle de l'Etat : « coordonner les instances », « faciliter les échanges », « valoriser les bonnes pratiques », « mobiliser les énergies pour suivre la dynamique sur l'ensemble du territoire ». Par opposition à « un schéma préétabli par des grands plans nationaux volontaristes aux objectifs peu réalistes et souvent peu adaptés à la réalité ». Avant de finir ainsi son discours aux allures testamentaires : « cette instance a vocation à se réunir périodiquement, car le dialogue régulier, la dynamique engagée doivent se poursuivre. Nous avons bâti les fondations, donné un cap, posé les jalons d'une politique publique et maintenant il va falloir qu'elle se poursuive. Je sais que l'administration continuera à être un moteur dans cette démarche ». Juste avant les applaudissements, la dernière phrase a été prononcée par François-Michel Lambert, député et président de la Conférence Logistique ayant abouti à la Stratégie nationale : « Alain Vidalies restera dans l'Histoire pour avoir fait entrer la logistique au plus haut niveau de l'Etat ». JLR (voir suite) *Pour consulter le document-cadre pour une Stratégie Nationale « France Logistique 2025 »
L'Aslog (Association pour la Supply Chain et la logistique) a lancé voici quelques jours le premier « Speed Recruiting » en Supply Chain. L'exercice pour les 6 étudiants français et étrangers n'était pas si simple : il s'agissait pour eux de se mettre en scène devant un public d'entreprises suivant un format libre de 10 mn maximum pour convaincre, en présentant un projet, une étude ou bonne pratique. Ces candidats volontaires, de backgrounds et formations différents, présélectionnés par les écoles membres de l'ASLOG, (CESI, ESCP Europe, ESSCA, ESSEC, SKEMA ...) étaient à la recherche d'un CDD/CDI ou VIE en Supply Chain. Plusieurs d'entre eux se sont particulièrement distingués par la qualité de leur présentation. Ce qui leur a permis à tous d'obtenir des contacts prometteurs pour leur avenir professionnel en SC. « Au nom de tous les étudiants, j'aimerais vous remercier de l'opportunité que vous nous avez offerte en ce jour. Cette expérience nouvelle (...) nous a permis de présenter nos capacités professionnelles auprès de possibles employeurs dans le domaine de la Supply Chain », a déclaré l'un de ces étudiants à Jean-Michel Guarneri, président de l'association. Devant ce succès, de prochaines sélections doivent avoir lieu pour un nouveau « Speed Recruiting ». JPG Pour en savoir plus, voir le site
Lors de la SITL, Alstef, Fives Intralogistics et BA Systèmes ont témoigné sur leur toute 1ère association en consortium, qui leur a permis de remporter l'appel d'offres de la Banque de France pour l'automatisation du Nouveau Centre Fiduciaire (NCF) en cours de construction à La Courneuve. Le projet s'inscrit dans une vaste réorganisation de l'institution et avait déjà donné lieu à un centre de tri de billets similaire, livré à Lille début 2016 (voir Supply Chain Magazine n°99). « Si nous nous sommes groupés pour répondre à cet appel d'offres il y a plus de 2 ans, c'était pour répondre à la complexité du projet, qui impliquait un large spectre de technologies à maitriser et à mettre en œuvre, et apporter un maximum de valeur ajoutée à ce client sensible », a retracé Philippe Verne, Président de Fives Intralogistics. Au centre de l'installation figurer la « Serre » : une enceinte en béton renforcé de 25 m de haut abritant un transstockeur d'une capacité de 10.000 palettes de billets, assorti d'un volet mini-load. Mais en termes d'équipements, ce NCF de 17.000 m² implique aussi l'installation de près d'un kilomètre de différents types de convoyeurs, de 8 AGV, de 3 robots poly-articulés de palettisation/dépalettisation et de cartonneuses. « Le tout devrait être livré fin 2017 et tient de la prouesse bâtimentaire et logistique », a souligné Fabien Regost, manager chez Argon Consulting et mobilisé à plein temps depuis 3 ans pour assurer l'assistance à maitrise d'ouvrage de ce volet process pour le compte de la Banque de France. « Au-delà du défi technologique, il s'agit d'une aventure humaine dont l'origine tient aux liens existants entre les dirigeants de chacun de nos 3 entreprises, mais qui a reposé sur toute une architecture de collaborations entre nos équipes depuis plus de 2 ans », a détaillé Pierre Marol, PDG d'Alstef. Son entreprise a d'ailleurs pris la tête du consortium, ses solutions comptant pour une bonne moitié de ce marché d'une dizaine de millions d'euros, celles de Fives un petit tiers, et le reste relevant de BA Systèmes. Alstef avait aussi l'avantage de s'être déjà frotté au Code des Marchés Publics à l'occasion de projets aéroportuaires. Notons que c'est l'appel d'offres de la Banque de France qui exigeait un porteur unique de chaque réponse aux divers lots, dont celui portant sur ces process. Sur la demi-douzaine de participants, une bonne moitié avaient choisi d'entrer seul en lice, à l'image d'Ulma qui avait remporté le marché sur le NCF lillois. Mais les critères technico-économiques avaient retenu le trio du jour. Quant au devenir de cette association ? C'était une 1ère mais elle a démontré l'intérêt de la formule pour répondre à des projets complexes avec une proposition performante et compétitive. Et généré l'enthousiasme au sein des équipes, de l'avis général. La démarche pourrait être réitérée, d'autres pistes de projets sont à l'étude. MR
En franchissant le cap des 250 collaborateurs fin 2016, l'entreprise orléanaise est entrée dans la catégorie des Entreprises de Taille Intermédiaire. Il faut dire que son CA a augmenté de pas moins de 70% depuis 2014, pour atteindre 61 M€ sur l'année écoulée ! Ce développement est notamment porté par ses solutions de stockage automatisé et de préparation de commande robotisée, qui lui ont valu de décrocher 3 contrats majeurs chez un industriel de l'agroalimentaire et deux prestataires logistiques. En revanche, ce sont les équipements aéroportuaires qui sous-tendent son développement à l'international, notamment via les marchés signés l'an dernier par ses filiales canadienne ou russe, ainsi que celle créée en Croatie avec une dizaine de créations d'emplois programmées. Les équipes d'Alstef continuent effectivement de s'étoffer : les 42 recrutements en CDI effectués en 2016 ont porté l'effectif à 260 personnes, et une quinzaine d'ouvertures de postes sont programmées en ce début d'année. En France, l'ETI dispose désormais de 5.000 m² d'installations industrielles, suite à l'inauguration lundi dernier à Boigny-sur-Bionne d'un 3e bâtiment dédié à l'assemblage de ses équipements. Quant aux 500 m² de bureaux livrés en avril dernier, ils sont déjà saturés et une extension de 800 m² est à l'étude. « Nous souhaitons regrouper toutes nos équipes de développement logiciel dans des salles projet polyvalentes, c'est la meilleure solution pour optimiser l'utilisation de nos outils d'émulation et réduire ainsi nos délais de mise en service », explique Pierre Marol, le PDG de l'entreprise, qui a d'ailleurs décidé de porter l'investissement en R&D à 1 M€ en 2017 (en croissance de 50% sur 3 ans). Parmi les récents développements dédiés à la logistique figurent la dernière version de son système de navette ProxiShuttle, ou encore le nouveau poste de préparation de palettes hétérogènes présenté la semaine dernière dans l'espace Intralogistics de la SITL. Le tout permet à Alstef d'être en avance sur son plan stratégique « Cap 100 » et de viser 90 M€ de CA en 2017, et 300 salariés à la fin de l'année. MR
Maersk et Ericsson se sont associés à la pépinière de startups de la Silicon Valley « Plug and Play » pour lancer le programme « Plug and Play Supply Chain & Logistics ». L'initiative a été annoncée le 9 mars dernier lors d'une présentation officielle qui regroupant les 42 participants. Les travaux s'orienteront autour de la digitalisation de la Supply Chain, les startups trouvant ainsi mentors, fonds et potentiellement débouchés commerciaux et les sponsors gagnant un accès direct aux dernières solutions imaginées par des jeunes entreprises dynamiques. « Maersk veut devenir un intégrateur leader dans la logistique du conteneur et fournir des réponses simples aux problèmes logistiques complexes » commente Ibrahim Gocken, Chief Digital Officer de la division Maersk Transport & Logistics, « L'innovation digitale joue un rôle central dans la réalisation de cette ambition ». Il s'agit du 11e programme vertical lancé par Plug and Play qui a déjà prouvé le bien fondé du concept dans des domaines tels que le Food & Beverage, l'Internet des Objets, les marques et le retail ou encore la mobilité. Cette annonce fait écho au partenariat signé avec IBM pour développer des solutions autour de l'IoT (voir NL 2451) et démontrer le sérieux de l'engagement de l'armateur danois dans la transformation digitale du transport et de ses services. PM