Ces jours-ci commence la construction d'un entrepôt de 45.000 m² destiné à XPO Logistics sur la zone La Feuillane du port de Marseille Fos. D'ici la fin de l'année, le prestataire logistique y traitera les opérations du distributeur Electro Dépôt, qui importe par voie maritime bon nombre de ses produits électroménagers et multimédia low-cost. Ce bâtiment extensible à 55.000 m² est la 1ère concrétisation d'un vaste ensemble d'entrepôts devant totaliser 185.000 m² à terme, qui est porté depuis plusieurs années par un tandem associant le Groupe Idec et le développeur Group Life. Notons que le 1er mobilise à la fois sa branche de contractant général, Idec, chargée de la prochaine construction sur un ancien site pétrochimique de LyondellBasell, dont elle a assuré le démantèlement et la dépollution. Mais le développement du projet immobilier relève de sa branche Faubourg Promotion, qui a 2 prospects en cours d'étude. Le tout illustre en tout cas la vitalité du port de Marseille Fos, dont les zones La Feuillane et Distriport ont accueilli 70.000 m² d'entrepôts en 2016, via l'extension de sites de clients existants, ou pour de nouveaux acteurs (Tempo One, Mediaco, Daher, ou récemment GCA Logistics). Et sur le 1er trimestre 2017, plus de 100.000 m² supplémentaires ont été mis à l'agenda : aux 55.000 m² de XPO s'ajoute le projet d'une plate-forme logistique de 60.000 m² signé fin janvier avec l'opérateur immobilier Wlife. Cette installation pourrait constituer une porte d'entrée maritime pour des entreprises de la région lyonnaise, dans le cadre d'une prestation articulée avec une plate-forme miroir développée à Loire-sur-Rhône (69). MR
DHL Supply Chain annonce la nomination de Nicolas Sanchez, 38 ans, au poste de Directeur IT. Il reporte à Douglas Taylor, PDG de DHL SC France. Ce diplômé d'une Ecole de Transport et de Logistique dispose de plus de 20 ans d'expérience dont 15 au sein de Directions des Systèmes d'Informations dédiées au monde du transport et de la logistique. Nicolas Sanchez a débuté sa carrière en tant qu'affréteur, avant d'intégrer la DSI du groupe Mory où il y passera 10 ans en tant que chef de projet puis directeur de projet. Après 2 années chez Wincor Nixdorf, éditeur et constructeur de Solutions informatiques dédiées au Retail, il rejoint DHL en 2011 où lui sera confiée dans un premier temps la direction de l'ITBD/Customer Solutions à laquelle est venue s'ajouter celle des Projets par la suite. JPG Photo : Nicolas Sanchez
DPD, spécialiste de la livraison de colis viens de procéder à la nomination de Cédric Boubet en tant que directeur des grands comptes. A ce poste il coordonnera les réponses aux appels d'offres des comptes stratégiques paneuropéens. Cédric Boubet a rejoint DPD France en 2002 où il a depuis exercé divers postes à responsabilité sur plusieurs régions, d'attaché commercial, chef des ventes, responsable Grands Comptes à Directeur régional des ventes. Il a débuté sa carrière chez Cetelem/BNP Paribas Personal Finance en 1998 avant de rejoindre AG2R La Mondiale comme ingénieur commercial. Agé de 42 ans, il est titulaire d'un BTS Commerce International (CCI de Brest) et diplômé de l'ESC Brest Business School. Deuxième nomination, celle de Nicolas Morin en tant que directeur national des ventes. . Agé de 44 ans, ce titulaire d'une maîtrise d'économie et gestion d'entreprise (Paris II Assas) ainsi que d'un DESS transports internationaux, est désormais en charge de la mise en œuvre de la politique commerciale de l'entreprise. Il est garant de l'atteinte des objectifs de croissance et pilote l'activité et le management des équipes de vente de DPD France. Nicolas Morin fait partie de DPD France depuis 2002, d'abord cadre commercial puis chef des ventes, nommé ensuite Responsable puis Directeur régional des Ventes. Il a débuté sa carrière en 1999 chez Chapman Freeborn (affrètement aérien) puis a intégré TNT Express à des fonctions commerciales avant de rejoindre ensuite CRIE (division de la Poste britannique) en tant que commercial PME-PMI puis commercial grands comptes. JPG Photos de haut en bas : Cédric Boubet et Nicolas Morin
Veolia et Stef s'associent pour créer Recyfish, une solution de valorisation des coproduits de la mer. Ce partenariat vise à augmenter le taux de valorisation des sous-produits de poissons dans la région Méditerranée tout en optimisant les trajets grâce au principe de Reverse Logistics. Veolia met des caisses palettes vides à disposition des équipes du transporteur. Lorsque celles-ci livrent les poissons frais à leurs destinataires, elles repartent avec les caisses palettes remplies de coproduits de la mer. Après avoir été centralisés sur le site de Stef à Plan d'Orgon (13), ces sous-produits de poissons sont ensuite traités et transformés en engrais par Veolia, dans son usine de Sète (Hérault). Cette collaboration permet d'éviter de mettre de nouveaux véhicules sur la route et d'optimiser les retours de tournées de livraison, tout en respectant la réglementation concernant le conditionnement et la traçabilité des sous-produits animaux de catégorie 3. Ce dispositif a été lancé, pour la première fois en France, en région Méditerranée début février 2017. Ce sont 500 tonnes de coproduits qui seront ainsi traitées en 2017, avec pour objectif à horizon 2019 de valoriser 2.500 tonnes de coproduits de la mer par an. JPG
La 2e édition du livre « Supply Chain Management », de Rémy Le Moigne est à présent disponible. Dans cet ouvrage de 364 pages, l'auteur s'attache à expliquer ce que signifie le Supply Chain Management en décrivant toutes ses fonctions : conception, achats, production, maintenance, service client, logistique, transport. L'ouvrage comprend également des fiches pratiques et des retours d'expériences de grands groupes industriels comme ArcelorMittal, PSA ou Schneider Electric. Cette deuxième édition s'est enrichie d'un nouveau chapitre sur la Reverse Logistics et d'une étude de l'impact des nouvelles technologies sur la Supply Chain. Rémy Le Moigne a conduit des missions de conseil en Supply Chain en Europe et en Afrique pendant plus de 20 ans. Il a développé comme consultant, puis comme associé, l'offre Supply Chain des cabinets PWC et Deloitte. Aujourd'hui il aide les entreprises à identifier et à mettre en œuvre les opportunités de l'économie circulaire. Le livre « Supply Chain Management » publié chez Dunod, s'adresse à tous ceux qui souhaitent avoir une vision complète du sujet pour mieux cerner les enjeux et les méthodes. JPG
Après un 1er trimestre 2016 qui avait été exceptionnel (plus de 1 million de m² placés), le marché de la logistique français s'est orienté à la baisse au cours des trois premiers mois de l'année 2017 (-26 % en un an). C'est ce que constate le cabinet BNP Real Estate qui analyse le marché 2017. Toutefois, avec près de 750.000 m² commercialisés au cours du 1er trimestre (dont 91% de classe A, comptes propres et clés en main compris), ce marché a largement surperformé sa moyenne décennale (682.000 m²), connaissant ainsi un début d'année prometteur. Toujours selon le cabinet, cette bonne tenue du marché s'explique par la réorganisation des schémas logistiques opérée par les entreprises de la distribution et du commerce spécialisé. Ces acteurs ayant concentré à eux seuls plus de 60% du marché au cours des trois premiers mois de l'année 2017 le poids grandissant des clés en main et des comptes propres dans la demande placée. Le clé en main locatif d'Amazon sur 107.000 m² à Boves en est d'ailleurs un parfait exemple, cette transaction ayant représenté à elle seule près de 15% du volume global enregistré ce trimestre. « Avec 420.000 m² commercialisés au cours du 1er trimestre 2017, ce type d'opérations demeure sans équivoque l'un des principaux poumons de l'activité (60 % du volume global) », souligne le cabinet. Ce résultat est d'autant plus important qu'il met en exergue la pénurie croissante d'offres disponibles, essentiellement de grande taille, susceptibles de répondre aux attentes des utilisateurs. Mais pour René Jeannenot, Directeur logistique France, l'analyse géographique est beaucoup plus contrastée : « La dorsale s'est clairement démarquée en ce début d'année, son volume de commercialisation s'établissant à 510.000 m² sur la période étudiée ce qui représente 70 % du marché ». La Région Parisienne, premier hub logistique en France, n'aura cependant pas participé à cette bonne dynamique. En effet, ce marché a vu son volume de commercialisation se réduire de 13% en un an. Ainsi, un peu moins de 250.000 m² d'entrepôts y ont été « transactés » au cours du 1er trimestre 2017, dont 90% ont concerné des actifs classe A (compte propre et clé en main compris). Toutefois, un certain nombre d'opérations supérieures à 20.000 m² sont sur le point de se concrétiser et devraient venir dynamiser le marché au cours des prochains mois. Les transactions hors dorsale ont cédé du terrain, voyant leur part de marché s'établir à 32% à l'issue du 1er trimestre 2017 contre 45 % un an plus tôt. JPG Photo : René Jeannenot
Selon BNP Real Estate, un peu moins de 3,3 millions de m² d'entrepôts sont disponibles au 1er avril 2017, dont près de 1,6 million de classe A. Il convient de noter qu'aujourd'hui environ 170.000 m² sont en chantier à Lille, en Région Parisienne ainsi qu'au Havre, et vont venir alimenter le marché au cours des prochains mois. Les valeurs locatives moyennes de classe A (faciales) se sont maintenues. Les loyers « prime » en régions restent compris entre 38 et 48 €/m², et se maintiennent entre 53 et 55 €/m² en Île-de-France. Avec 250 millions d'euros investis au cours du 1er trimestre 2017, le marché de l'investissement en logistique affiche un recul de 21% comparativement au premier trimestre 2016. « Cette situation s'explique principalement par le moindre dynamisme des opérations en portefeuille, qui ne représentent que la moitié du marché depuis le début de l'année, contre 62 % en moyenne depuis 5 ans », analyse Franck Poizat, Directeur Investissement Logistique & Activité France. On peut néanmoins citer l'acquisition du portefeuille Anchor par Rockspring pour plus de 100 millions d'euros, qui a véritablement tiré le marché ce trimestre. Les transactions unitaires se situent principalement dans la dorsale, à l'image de l'acquisition par AG Real Estate d'un entrepôt à Pont d'Ain pour 47 millions d'euros ou l'achat par un fonds géré par LIM d'une plate-forme logistique francilienne pour 35 millions d'euros. JPG
Twill, c'est le nom du nouveau « Freight Frowarder Digital » lancé par Damco pour « simplifier la gestion des expéditions ». Grâce à cet outil, les chargeurs peuvent (instantanément) obtenir des devis, consulter les documents de transport et le statut des expéditions et gérer pro activement les exceptions. « Nous comprenons que tout le monde n'est pas expert en transport. Twill a été conçu pour rendre la procédure de réservation de fret aussi simple que possible. Nous suivons une approche agile et développons le produit autour des besoins du client » commente Troles Storving, CEO de Twill Logistics. L'utilisation de cet outil sera initialement ouverte aux flux Chine – Royaume Uni avant d'être élargie à d'autres flux et services. La marque britannique d'accessoires vestimentaire Randa Accessories a pu tester l'outil en avant-première : « Nous avons eu la chance de faire partie du processus de développement de Twill. Cette plate-forme nous offre une meilleure visibilité sur nos expéditions ce qui signifie que nous savons où se trouvent les marchandises dans notre Supply Chain à tout moment. Avant nous nous reposions sur des procédures manuelles, notamment des échanges constants d'emails avec nos équipes en Chine, mais Twill nous permet désormais de retrouver toutes les informations nécessaires dans un espace facile à utiliser » témoigne Jo Southwell, Responsable Logistique de la marque. Twill est le résultat de la volonté de Damco, ainsi que celle de sa maison-mère Maersk, de digitaliser la Suppy Chain des chargeurs. PM
L'association de l'Industrie Chimique (Verband der Chemischen Industrie e.V., ou VIC) a renouvelé pour deux années supplémentaires son partenariat avec Dachser. Depuis 2009 en effet, le 3PL allemand assure pour ce groupement composé essentiellement de PME allemandes des prestations d'entreposage et de transport en lots partiels au départ de l'Allemagne, un accord qui comprend le transport aérien et maritime depuis 2015. Ceux-ci bénéficient de prestations standardisées regroupées sous l'appellation Dachser Chem-Logistics, le transit de ces produits dangereux étant suivi par une équipe centralisée ainsi qu'un réseau de 180 agents, tous spécialisés sur le transport de telles marchandises. « Notre longue relation avec Dachser a été très positive. Non seulement nous avons accès à des services logistiques fiables et de haute qualité, mais nous trouvons en Dachser un partenaire qui comprend parfaitement nos besoins et qui parle le langage du secteur chimique. Dans le monde complexe dans lequel évoluent nos membres, c'est une valeur inestimable » commente Johann-Peter Nickel, Responsable Economie, Finance et IT de la VCI. Basée à Francfort et comptant environ 1.700 membres regroupés en 22 secteurs, la VCI représente 446.000 collaborateurs et 90% du CA de la chimie, une industrie pesant 183 Md€. PM