Vincent Ricci vient d'être nommé directeur du développement Supply Chain chez XPO Logistics. A ce poste il supervisera l'ensemble du développement, incluant les fonctions commerciales, ingénierie client, performance et déploiement, QHSSE, marketing et communication. Cet Ingénieur de formation est titulaire d'un diplôme spécialisé en Production de l'ESSTIN en France et d'un Master of Science spécialisé en Opérations et Supply Chain de la Chalmers tekniska högskola en Suède. Il dispose de près de 15 ans d'expérience au sein de groupes internationaux spécialisés en logistique et en e-commerce. Avant de rejoindre XPO, Vincent Ricci a travaillé 2 ans chez Amazon, afin de mettre en place son réseau de points relais « Amazon Lockers ». Auparavant, il était en charge du développement des comptes e-commerce au sein de Geodis en France. Il a exercé également des responsabilités au sein du cabinet PwC où il a conduit des projets de transformation Supply Chain et de création de nouveaux modèles de distribution chez des principaux Retailers du marché. JPG
Dynasys et Supply Chain Magazine vous invitent jeudi 1er juin au Palais Brongniart pour la 5ème édition de « La journée Demand & Supply Chain Planning ». Cette année cette manifestation de rencontres et de débats aura pour thème principal : « Du S&OP à l'IBP : comment aligner Supply Chain et Finance ? » Au programme, le Supply Chain Planning (de la prévision à la planification), les outils de pilotage, les tendances du marché, et des retours d'expériences dont société Ricard et Naturex et la participation des cabinets Oliver Wight et Ernst&Young. Programme complet et renseignements pratiques.
Dédiée aux produits électroniques et électroménagers reconditionnés, la place de marché Back Market a bouclé un tour de table de 7 M€ auprès des fonds Daphni et Aglaé Ventures (du Groupe Arnault). Fondée courant 2014, la start-up a tissé des accords avec 132 acteurs du reconditionnement à ce jour, auxquels elle assure une vitrine online auprès du grand public. « Ils récupèrent, éventuellement réparent, puis reconditionnent des smartphones, tablettes ou autres, pour les réinjecter sur le marché. Il s'agit de produits rendus pendant le délai de rétractation ou retournés au SAV, qu'ils se procurent auprès de distributeurs, d'opérateurs, d'assureurs ou de grandes entreprises. Ces partenaires sont aussi bien de tout-petits ateliers que de véritables usines comptant une centaine de collaborateurs ou plus, dont des filiales de distributeurs comme Boulanger. Jusque-là, ils écoulaient ces produits en gros, notamment via des déstockeurs. Nous leur permettons de se passer de ces intermédiaires pour vendre en direct aux particuliers en valorisant d'autant mieux leurs produits que notre commission est d'environ 8% contre souvent 3 fois plus via les circuits B2B existants, pour un prix au consommateur inférieur de 30 à 50% au prix du neuf. A charge pour Back Market de contrôler le sérieux de ses partenaires via des audits sur le terrain, et de cadrer l'expérience-client sur ce versant B2C, dans un rôle de tiers de confiance », explique Thibaud Hug de Larauze, cofondateur et président de la start-up. Depuis novembre 2014, il revendique 300.000 ventes de produits remis à neufs et garantis 6 mois, pour un volume d'affaires de 30 M€ en 2016. Dont 30% réalisés à l'international, qu'il s'agisse des ventes de sa centaine de partenaires en France à des clients étrangers, ou de celles réalisées par la trentaine de reconditionneurs référencés en Allemagne, Espagne et désormais Italie. Une partie des 7 M€ levés sera consacrée à ce développement international, y compris au lancement d'une version anglaise d'ici début 2018 pour tester le potentiel d'autres marchés européens. Une autre partie sera investie dans les outils technologiques pour aider ses partenaires à mieux maîtriser leur politique de prix ou leur performance opérationnelle. Reste que sur ce créneau B2C, la concurrence se joue avec les marketplaces d'Amazon ou de la Fnac, la 1ère ayant l'avantage de proposer une large palette de services de stockage, de préparation de commandes et d'expédition. Ces prochains mois, Back Market va se pencher sur l'accompagnement à apporter à ses partenaires sur le volet livraison, en commençant par recruter un professionnel aguerri chargé de plancher sur une offre de services. La levée de fonds va d'ailleurs permettre d'étoffer l'effectif : de 32 personnes actuellement au double d'ici la fin d'année. MR
Le trio de co-fondateurs : Thibaud Hug de Larauze, Vianney Vaute et Quentin Le Brouster
Identifié par Gartner comme l'un des quatre fournisseurs de solutions les plus avancées dans le pilotage de la Supply Chain pour les enseignes du Retail, Vekia souhaite renforcer son développement international et installe un bureau dans le quartier très dynamique de Fitzrovia (au coeur de la city londonienne). L'équipe londonienne est en charge du développement commercial et de la communication sur l'ensemble du territoire britannique, en relation étroite avec la DG et les équipes qui restent basées en France. Pour Manuel Davy, Président de l'entreprise, cette évolution est presque naturelle : « Notre technologie intègre des idées que j'avais développé lors de mes recherches en Machine Learning à l'université de Cambridge. Il semblait donc évident de les proposer rapidement au marché britannique ». Mais pour le dirigeant, cette nouvelle implantation n'est qu'une première étape : « L'ouverture d'un bureau à Londres préfigure notre développement international. Notre triple expertise avancée des données du Retail, d'Intelligence Artificielle et des métiers de la Supply Chain est unique sur le marché. La valeur ajoutée qui en découle intéresse fortement les distributeurs à Londres et va rapidement convaincre les enseignes britanniques de se lancer dans l'Intelligence Artificielle. Pour répondre à une demande grandissante, nos nouveaux bureaux vont accueillir une équipe plus étoffée, composée de talents locaux », prévoit l'éditeur, dont le succès important et rapide pourrait en effet s'étendre au-delà des limites de l'hexagone. JPG Photo : Manuel Davy
Maersk a décidé de s'associer avec Microsoft pour accélérer sa stratégie de digitalisation de la Supply Chain. Avec ce partenariat, l'objectif du N°1 mondial du fret maritime est double : mieux servir ses clients et réduire ses coûts. En s'appuyant sur la technologie Microsoft Azure, Maersk va en effet pouvoir suivre en temps réel les déplacements de ses navires et conteneurs et avoir la capacité d'analyser leur « performance » (respect des horaires, taux d'utilisation) et surtout d'anticiper tout contretemps pour en informer pro-activement ses clients. « Notre but est de simplifier et d'améliorer la visibilité dans la Supply Chain en fournissant une expérience digitale de bout-en-bout pour nos clients », commente Ibrahim Grokcen, Chief Digital Officer de Maersk. Grâce à cette technologie et à ses nouvelles capacités d'anticipation, Maersk entend économiser plusieurs millions d'euros chaque année. « Microsoft Azure est la pierre angulaire de notre stratégie digitale, elle devient la plate-forme commune de tous nos services logistiques. Avec Azure, nous sommes d'autre part en train de créer une place de marché pour les applications et produits digitaux qui vont améliorer l'efficacité des opérations et la prise de décision » reprend I. Grokcen. Cette plate-forme digitale servira en effet d'app store pour développer de nouveaux produits tirant parti des quantités de données collectées grâce aux objets connectés. « A terme, les navires, conteneurs et autres actifs de Maersk généreront des téraoctets de données. Dès lors, machines et humains communiqueront ensemble, apprenant ainsi des choses sur nos opérations et nos clients que nous ne pouvons même pas imaginer aujourd'hui. Et tout cela sera disponible en tant que produit téléchargeable » conclut I. Grocken. Avec plus de 1.000 navires et 88.000 collaborateurs, Maersk transporte chaque année plus de 17 millions de conteneurs EVP (Equivalent Vingt Pieds). PM
Dans le sillage de la maison mère (Maersk), Damco n'a pas perdu de temps pour développer de nouveaux produits basés sur la technologie Microsoft Azure. Premier en date (d'autres devraient suivre), le CHB, ou Customs House Brokerage. Pensée notamment pour faciliter le travail des douaniers et ainsi accélérer le passage en douanes, cette application collecte et réunit des données en provenance des transporteurs, des agences gouvernementales et de Damco. Elle offre aux chargeurs d'une part la visibilité sur le processus de passage en douanes et d'autre part la possibilité d'agir pro activement et de gérer par exception. Elle favorise ainsi le respect de la règlementation, la réduction des contacts entre les douaniers et les chargeurs ainsi que celle des délais, un point d'autant plus critique pour les expéditions urgentes. « Le CHB est une application digitale (parmi d'autres) que nous avons développée pour soutenir la transformation et la modernisation du secteur de la logistique », commente Johanna Hainz, Responsable Monde du Supply Chain Management chez Damco International. Avec plus de 11.000 collaborateurs présents sur une centaine de pays, Damco a géré en 2016 quelque 659.000 EVP en fret maritime et 190.000 tonnes de fret aérien pour un CA total de 2,5 Md€. PM
Pour répondre aux besoins des entreprises confrontées à la manipulation des palettes sur plaques de chargement, sur sol cahoteux ou sur rampes, Hyster vient de lancer trois nouveaux modèles de gerbeurs à levée initiale. Avec leur importante garde au sol, ces chariots à conducteur accompagnant sont conçus pour des applications les plus difficiles. En outre, ils peuvent atteindre des hauteurs de plus de 6 mètres avec le modèle présentant la plus grande capacité : le S1.6IL. Pour une efficacité maximale, ces gerbeurs peuvent également être utilisés pour la manutention de deux palettes, que ce soit pour le chargement et le déchargement des camions ou pour le transport et le gerbage dans les entrepôts. Selon le constructeur, tous ces gerbeurs délivrent une puissante accélération. Leurs vitesses de déplacement pouvant atteindre 6 km/h, ils favorisent la productivité sur courtes et moyennes distances, même dans des conditions de travail difficiles. De plus, les changements du sens de marche sans à-coups contribuent à augmenter les vitesses de cycles. « Les nouveaux modèles S1.2IL, S1.4IL et S1.6IL peuvent se prévaloir de chiffres de consommation énergétique parmi les plus bas de leur catégorie. D'un faible coût d'exploitation, ils sont d'une fiabilité et d'une durabilité sans faille », promet le constructeur. JPG
Yusen Logistics s'apprête à lancer deux projets de construction pour répondre aux besoins croissants du secteur de la santé au Benelux. Près de Rosendaal, dans le sud des Pays-Bas, le prestataire va très prochainement poser la première pierre d'un entrepôt de 11.225 m² dans le parc logistique Borchwerf II. Il ouvrira ses portes début 2018 et sera partagé en deux zones, une à température ambiante (15-25°c) et une autre en froid positif (2-8°c). Situé à Melsele près d'Anvers en Belgique, son principal hub européen dédié au secteur pharmaceutique va pour sa part recevoir 8.000 m² supplémentaires pour atteindre une surface totale 26.000 m². Centre névralgique de son « European Yusen Logistics Pharmaceutical Super Highway », cet entrepôt sous douane certifié GDP (Good Distribution Practices) est également bi- température et comprend notamment une zone en froid positif d'une capacité de 1.500 palettes. Prévu pour une mise en service à la fin de l'année, son extension répondra aux critères de construction les plus exigeants, intègrera les dernières technologies et ajoutera à la fois à ses capacités en température ambiante et en froid positif. PM